Les deux rassemblements annoncés samedi 14 septembre dans la capitale ont été interdits par la préfecture de police de Paris. L’un était organisé en hommage à Clément Méric, militant antifa assassiné en juin 2013 au cours d’une bagarre et l’autre pour soutenir son agresseur.

Clément Méric

Clément Méric

La préfecture de Paris a lancé une procédure d’interdiction de deux manifestations prévues pour le samedi 14 septembre, après la mort de Clément Méric, militant antifa assassiné en juin à Paris. Un premier rassemblement était prévu par les fascistes en soutien à Esteban Morillo, principal suspect dans la mort du jeune étudiant, toujours en détention préventive. Un appel à une contre-manifestation anti-fasciste avait été lancé, et cette contre-manifestation pourrait également être interdite, , la Préfecture craignant des « troubles à l’ordre public ».

Le Canard Enchaîné révélé dans son édition du 28 août que depuis des mois, tout un chacun pouvait télécharger, sur le site web de la Plate-forme des Achats de l’Etat, plusieurs plans détaillés de l’un des bâtiments de la caserne Mortier, un des sièges de la DGSE, et notamment de son système « anti-intrusion ». On y trouvait également un « plan de cheminement des réseaux » de télécommunications et du système anti-intrusion, de chauffage, de climatisation et d’eau, le câblage VDI (pour voix, données, images) du réseau de communication (téléphone, TV et Internet)

plan siège dgse

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Pour en savoir plus

Un policier de la DCRI enquêtant sur l’affaire Tarnac a été identifié sous les pseudonymes de “Rosa Luxembourg”, “Raphel Ilodet” et “Isoard est guéri” comme créateur des blogs anarchistes/situationnistes tels que Icarie, Le pet au diable ou Dans le grand corps social de l’empire.

Pour plus d’info sur les blogs, pseudos et adresse IP

Mercredi, les permanences des sections du Parti socialiste des IIIe, Xe, XVIIIe et XXe arrondissements ont vu leur serrure bloquée et leur façade taguées du A anarchiste avec, en plus, l’inscription « expulseurs de sans-papiers ». Ces actions interviennent après celles contre le PS en soutien à la ZAD, mais aussi à celles liées aux opposants au mariage pour tous.

Dès mercredi après-midi, la préfecture de police a mis en place un plan de surveillance spécifique des locaux du PS dans la capitale. Une note de service de la DSPAP (direction de la sécurité de proximité de l’agglomération parisienne) invite les policiers à « redoubler » de vigilance et détaille le dispositif. Concrètement, chaque district de police (il en existe trois dans la capitale) mobilisera deux véhicules de patrouille pour la surveillance des permanences. Les effectifs de terrains sont par ailleurs invités, en plus de leurs missions générales, à effectuer des rondes « très fréquentes » devant les sites à risque et leurs abords.

tag anti-PS à Paris

tag anti-PS à Paris

Le 14 juillet dernier, un site lyonnais de cartographie participative et de ressources contre la vidéosurveillance était lancé. Plus de 1500 caméras ont été déjà recensées dans l’agglomération, signalements qui permettent de mieux se protéger de la vidéosurveillance tout en informant sur la prolifération inquiétante et les évolutions technologiques. Et le projet a depuis été lancé dans 25 autres villes, dont Paris, où 2400 caméras ont déjà été recensées dans l’agglomération (il en reste beaucoup à signaler).

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Le site de Lyon

Le site pour Paris

L’avocat Jacques Vergès est mort, jeudi 15 août, à l’âge de 88 ans. Né en 1925 d’un père français de la Réunion et d’une mère vietnamienne, le jeune Vergès a grandi à La Réunion. En 1941, il s’engage dans les Forces françaises libres, combat en Algérie, au Maroc, en Italie et en France. Après la Libération, il adhère au Parti communiste, termine ses études de droit. Pendant la guerre d’Algérie, Vergès assure la défense de Djamila Bouhired, une jeune poseuse de bombes du FLN, pour laquelle il invente le concept de « défense de rupture ». Au lieu de chercher à minimiser les faits et à obtenir l’indulgence des juges, l’avocat se pose en accusateur du système colonial. La jeune femme, condamnée à mort, puis graciée, devient une héroïne nationale en Algérie. Vergès l’épouse, s’installe à Alger après l’indépendance.

Après un voyage en Chine, où il rencontre Mao, il disparaît en 1970 pendant huit ans. Revenu au grand jour en 1978, à Paris, il assure des procès qui lui permettent, par un angle ou un autre, d’attaquer l’ordre impérialiste (sa « défense » du nazi Barbie consistait à contester au droit à la République française de le juger en raison des crimes coloniaux qu’elle même a commis). Il défend essentiellement des militants de la gauche révolutionnaire, comme Georges Ibrahim Abdallah.

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Le tribunal correctionnel de Perpignan vient de rendre sa décision concernant les trois militants pro-palestiniens, poursuivis pour avoir appelé au boycott de produits israéliens devant une grande surface en mai 2010. La justice a prononcé la nullité des poursuites concernant trois chefs de prévention et les a relaxés pour deux autres. De fait, les parties civiles, bien que recevables, ont été déclarés non fondées. Une cinquantaine de personnes s’étaient rassemblées devant le palais de justice pour manifester leur soutien aux trois prévenus.

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Les antifascistes rassemblés devant la préfecture de Marseille pour contrer une manifestation du Front national ont été chargée par la police avec des jets de gaz lacrymogène et des coups de matraque. Le FN travaille à récupérer unje agression mortelle à Marseille pour dénoncer « l’immobilisme » de l’État et des responsables politiques locaux en matière de sécurité. Le candidat FN aux municipales à Marseille a réclamé le triplement des effectifs de la police municipale marseillaise et leur armement.

Jose Antonio Urruticoechea a été condamné à plusieurs reprises en France pour des faits liées à des actions menées par l’ETA dont il est un dirigeant historique. Il fait en outre l’objet d’un mandat d’arrêté européen et est interdit d’accès sur le territoire français. Urruticoechea, alias ‘Josu Ternera’ vit dans la clandestinité depuis 2002. Fin juillet, un quotidien espagnol a publié un article selon lequel Josu Ternera aurait échappé à une descente policière le 16 juillet dernier. La police française aurait lancé l’assaut sur la maison où il vivait depuis 2007 avec sa femme, à Durban-sur-Arize. Selon La Razon, Josu Ternera leur aurait échappé et les forces françaises n’ont trouvé que sa femme dans la msion. Celle-ci a été laissée libre.

Jose Antonio Urruticoechea

Jose Antonio Urruticoechea