Georges Ibrahim Abdallah est un militant communiste libanais. Il a été arrêté à Lyon en 1984. En 1987 il a été condamné à la prison à perpétuité comme fondateur supposé des Fractions Armées Révolutionnaires Libanaises. Il était légalement libérable après 14 ans de prison, et il est en prison depuis 29 ans malgré neuf demandes de libération. Récemment, un tribunal la lui avait accordée mais ce jugement n’a pas été appliqué par les autorités jusqu’à ce qu’un tribunal rende un avis contraire, sous la pression des Etats-Unis et d’Israël, qui ont exprimé leur « sérieuse inquiétude » que Georges Abdallah retourne sur le champ de bataille. Georges n’est qu’un exemple des nombreux révolutionnaires prisonniers qui restent des décennies derrières les barreaux parce que leur identité révolutionnaire n’a pas été brisée et parce qu’il continue à se comporter comme des révolutionnaires.

Le Secours Rouge International appelle à deux journées d’action les vendredi 5 et samedi 6 juillet

A cette occasion une douzaine des prisonniers révolutionnaires, communistes, anarchistes et antifascistes emprisonnés en Grèce, au Maroc et en Suisse mèneront une grève de la faim de solidarité avec Georges. Montrons notre solidarité avec Georges Ibrahim Abdallah et tous les révolutionnaires prisonniers de longue durée non repentis et luttons à leurs côtés pour leur libération !

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Voir le compte rendu de la précédente journée internationale d’action

La voie démocratique basiste à Marrakech organise des journées culturelles et militantes entre le 28 et 31 mai 2013 sous le slogan : «unifions nos efforts pour soutenir les détenus politiques au Maroc et au niveau international (à l’honneur du détenu politique Georges Ibrahim Abdallah)». Ces journées contiendront une journée réservée à l’expérience du détenu politique Georges Ibrahim Abdallah, une journée de soutien à la guerre populaire en Inde, un débat centrale sur la détention politique au Maroc et au niveau international, ainsi qu’un débat sur les révoltes populaires dans le monde arabe. Cet activité culturelle et militante vient dans un contexte de l’augmentation de l’attaque du régime en place au Maroc contre le peuple marocain tout entiers et ses militants.

Ce mardi 28 également, au Pays Basque Nord, deux rendez-vous de solidarité sont prévus:
-De 12h à 13h: Rassemblement devant la mairie d’Anglet.
-De 18h à 19h: Rassemblement devant la mairie de Bayonne.

Par ailleurs, il y a quelques jours, plusieurs appels à la libération de Georges Abdallah ont été peint sur l’ambassade du Liban à Paris.

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Au rassemblement du premier mai, place Rouppe, le PS français avait loué un stand. Une manifestation improvisée a rassemblé des membres et des sympathisants de notre Secours Rouge, du MLKP, des comités iranien et marocain. Ils ont fait barrage devant le stand et scandé « Palestine vaincra/Libérez Georges Abdallah! » et « P comme pourri / S comme sioniste / A bas / A bas/ Le parti socialiste! ». La situation de Georges Abdallah commençant à être bien connue chez les militants en Belgique, un gros attroupement s’est formé et les deux slogans ont été longuement repris de bon coeur.

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Ce jeudi, la police anti-émeute a bloqué la rue menant à l’ambassade de France à Beirut afin d’empêcher les sympathisants de Georges Ibrahim Abdallah d’approcher du bâtiment. Des membres des Internal Security Forces ont fermé la rue Damascus dans les deux sens dès ce matin en tant que mesure préventive alors qu’un vaste appel au rassemblement avait été lancé. Jeudi dernier, à l’annonce de la justice française de refuser de libérer Georges Abdallah, des centaines de personnes s’étaient massées devant l’ambassade. Aujourd’hui, elles n’ont pas pu s’y rendre, mais ont affirmé que leurs actions s’intensifieraient si les autorités libanaises n’intervenaient pas. Le cordon de policiers anti-émeute a été la cible de jets d’oeufs.

Manifestation empêchée à Beirut

Demain, jeudi 11 avril 2013, un rassemblement de solidarité à Georges Abdallah aura lieu à 18h devant la Sous-Préfecture de Bayonne pour dénoncer
la décision de la Cour de Cassation (le jeudi 4 avril 2013) qui a permis de casser la libération conditionnelle de Georges Abdallah acordée le 19 novembre 2012 par le Tribunal d’Application des Peines à Paris, ainsi que l’extermination lente en prison à l’encontre des prisonnier(ère)s politiques.

Manifestation à Bayonne pour Georges Abdallah

Manifestation à Bayonne pour Georges Abdallah

Lors d’un récent rassemblement pour exiger la libération de Georges Ibrahim Abdallah à Paris, la police avait interpellé 44 manifestants. Après avoir passé 18 heures en garde à vue, l’un d’entre eux, membre du Collectif pour la libération de Georges Ibrahim Abdallah, s’est vu accusé d’être ‘l’organisateur d’une manifestation non déclarée’. Vendredi, il a été condamné à 1500 euros d’amende avec sursis.

Le 10 janvier de cette année, la chambre de l’application des peines de la cour d’appel de Paris avait décidé que Georges Abdallah pouvait être libéré dès le moment ou le ministère de l’intérieur rendait un avis d’expulsion contre lui. Le ministre avait empêché cette libération en ne signant pas cet arrêt, et le parquet avait été en cassation contre cette décision de libération. Il vient d’avoir gain de cause, ce 4 avril la cours de cassation a cassé et annulé la décision du 10 janvier 2013 et déclaré irrecevable la demande de libération conditionnelle de Georges Ibrahim Abdallah.

EDIT: Voici les motifs de la cassation : Les juridictions de l’application des peines ne peuvent accorder la libération conditionnelle tant que le condamné n’a pas été placé sous le régime de la semi-liberté. Disposition applicable à un étranger condamné qui n’est pas l’objet de l’une des mesures d’éloignement du territoire (cf article 729-2).

Le 19 janvier dernier, à Paris, un rassemblement pour exiger la libération de Georges Ibrahim Abdallah, s’est achevé, non loin du ministère de l’intérieur, par l’interpellation de 44 manifestants. L’un d’entre eux, membre du Collectif pour la Libération de Georges Abdallah, a été isolé et gardé à vue pendant 18 heures. Il comparaîtra le 5 avril à 13h30 au tribunal de grande instance de Paris, au motif d’être prétendument l' »organisateur d’une manifestation non déclarée ».

Rassemblement de soutien à l’occasion de cette audience: vendredi 5 avril à 13h30, au TGI de Paris, 10e chambre, (métro Cité ou Châtelet).