Trois ONG espagnoles, la CEAS-Sahara, Um Draiga et l’Observatoire d’Aragon,,ont présenté une pétition à la Cour suprême espagnole pour retirer l’étiquette « terroriste » collée au Front Polisario en 2011. Le conseil des ministres espagnol avait alors reconnu comme victime du terrorisme, à titre posthume, le ressortissant espagnol Raimundo Lopez-Penalver, tué en 1976 à El Laiun lors d’une attaque du Polisario. Entre 1976 et 1986, les unités du Polisario avaient visé les chalutiers canariens qui écumaient les zones de pêches au large du Sahara occidental.

Des éléments de la police marocaine ont perquisitionné au domicile d’un Sahraoui dans la ville de Klimime où ils ont arrêté ses trois fils qu’ils ont battus et soumis à des pratiques humiliantes sans donner les motifs des arrestations ni présenter de mandat. Les autorités marocaines ont lancé une campagne d’arrestations ciblant les jeunes et les enfants à travers les différents quartiers de la ville de Klimime où huit jeunes et deux mineurs ont été arrêtés.

Par ailleurs, le militant sahraoui des droits de l’homme, Wafi Latrach, a indiqué « avoir été arrêté, violenté et détenu pendant au moins une heure et demi au niveau du poste relevant des forces auxiliaires de Klimime ». Il a ajouté avoir « entendu les cris d’un groupe de jeunes et d’enfants subissant des agressions à l’intérieur de ce poste ».

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Douze prisonniers politiques palestiniens sont en grève de la faim depuis 99 jours dans les prisons israéliennes. Leur état de santé se détériore rapidement. Mohammad Rimawi a cessé de prendre des vitamines, de l’eau et des minéraux le 4 août. Il souffre de graves problèmes au foie et aux reins, de faiblesse générale, de fatigue et d’étourdissements, et il est incapable de marcher sans aide. Le 5 août, Mohammad a été sauvagement battu par cinq soldats israéliens qui le gardaient. Son avocat a confirmé que les ecchymoses sur le corps de Rimawi étaient toujours clairement visibles.

Mohammad a ensuite été emmené à une autre section de la prison et attaché à son lit. Un officier israélien est alors venu le voir et l’a menacé de l’alimenter de force s’il continuait sa grève, tout en le menaçant également de le transférer en isolement à la prison Ramon sans lui procurer le moindre traitement médical jusqu’à ce qu’il meure dans sa cellule. Lorsque Rimawi a parlé à l’officier de l’attaque récente, ce dernier a dit qu’il s’en fichait et qu’ils pouvaient le traiter avec violence et par la force étant donné le manque d’attention internationale sur son cas, en particulier en Jordanie.

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Au Maroc, 21 ONG ont déposé plainte ce jeudi pour que la justice détermine les responsabilités dans la répression de la manifestation de Rabat du 2 août contre la grâce royale accordée à un pédophile espagnol. La plainte a été déposée contre le ministre de l’Intérieur et les hauts responsables de la police. Le rassemblement du 2 août, pacifique, avait été violemment réprimé par les forces de l’ordre, faisant plusieurs dizaines de blessés.

répression manif maroc

répression manif maroc

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En 14 mars, un membre de la colonie illégale de Yakir, a percuté en voiture un camion stationné en territoire occupé. Le colon et ses 3 filles sont été blessés dans l’accident. Le colon a affirmé que l’accident a été causé par des enfants palestiniens jetant des pierres sur sa voiture. Le chauffeur de camion a d’abord témoigné qu’il s’était arrêté en raison d’une crevaison, mais plus tard, il a changé son témoignage indiquant que il aurait vu des pierres posées par la route. Il n’y avait pas d’autres témoins de l’accident ce jour-là.

19 mineurs des villages de Hares et Kifl Hares sont alors arrêtés par l’armée. Aucun n’avait d’accusations antérieures de lancers de pierres. Ils seront détenus à l’isolement, battus et menacés, certains pendant pendant 16 jours, jusqu’à ce que l’un d’eux signe une déclaration de culpabilité. Ali Shamlawi, Mohammed Kleib, Mohammed Suleiman, Ammar Souf et Souf Tamer, tous âgés de 16 ou 17 ans, restent emprisonnés dans une prison pour adultes. Ce sont « les 5 garçons de Hares », : ils viennent d’être accusés de tentative d’assassinat et risquent donc chacun l’emprisonnement à vie.

azrrestation enfant palestinien

azrrestation enfant palestinien

Voir le blog consacré aux 5 de Hares

Limogés pour « abandon de poste », 500 salariés City Bus manifestent régulièrement depuis mai dernier à Fès. La société veut imposer l’UGTM comme seul syndicat représentatif alors que ces travailleurs ovulaient opter pour l’UMT. Les travailleurs dénoncent aussi un complot qui aurait conduit l’opérateur public RATUF à une faillite orchestrée pour la concéder finalement à un opérateur privé via un marché douteux.

Le conflit avait éclaté le 13 mai, les dirigeants ayant été un moment séquestrés, ce qui a provoqué une intervention policière. De nombreuses manifestations et grèves se sont succédées. En juillet, une vague de violences policières et d’arrestations avaient frappé les manifestants lors des sit-in organisés sur la voie publique. Après avoir limogés les grévistes, City Busa recruté plus de 300 jaunes.

grévistes licenciés au maroc

grévistes licenciés au maroc

Les 26 premiers prisonniers palestiniens, parmi les 104 détenus dont Israël a approuvé la libération, seront libérés le 13 août. La libération des prisonniers détenus de longue date va se faire en quatre temps, compte tenu du fait qu’Israël a refusé de tous les relâcher en même temps ces 104 prisonniers palestiniens arrêtés avant les accords d’Oslo en 1993.

Des heurts ont éclaté lundi entre des manifestants antigouvernementaux et les forces de l’ordre devant le siège du gouvernorat de Sidi Bouzid (centre-ouest). Les affrontements ont éclaté lorsque le gouverneur a rejoint son bureau, lundi matin alors que se tenait un mouvement de désobéissance civile pacifique, depuis l’assassinat du député et opposant Mohamed Brahmi, afin de revendiquer le départ du gouverneur, ainsi que la dissolution de l’assemblée nationale et du gouvernement.

Des manifestants se sont introduits au siège du gouvernorat par une porte secondaire, mais les forces de sécurité sont intervenues et ont tiré des bombes de gaz lacrymogène et des balles en caoutchouc, pour évacuer les lieux.