Une fillette palestinienne de 11 ans a été hospitalisée après avoir été touchée à la tête par une grenade assourdissante tirée par la police israélienne lors d’affrontements près de la Porte de Damas, lundi après-midi. La police a dispersé des groupes de Palestiniens à l’aide de grenades assourdissantes et de jets d’eau puantes à haute pression. L’une des grenades s’est écrasée sur le visage de la fillette palestinienne de 11 ans. Les médecins l’ont immédiatement transportée à l’hôpital Hadassah Ein Karem de Jérusalem. Les manifestants ont jeté des pierres et des bouteilles sur les forces d’occupation. Environ 25 Palestiniens ont été blessés au cours des affrontements. Vingt Palestiniens ont été arrêtés.

Les forces marocaines ont réprimé lundi soir dans la ville de Dakhla, dans les sahraouis occupés occupée, des manifestants qui réclamaient que justice soit rendue dans l’affaire de l’assassinat de Lahbib Aghrichi. Les Sahraouis manifestaient dans le cadre d’un mouvement lancé depuis quelques jours pour exiger des autorités de l’occupation de dévoiler les circonstances de ce crime et punir ses auteurs. Les forces marocaines, appuyées par des policiers en civil ou portant des uniformes officiels et des forces auxiliaires, ont réprimé la manifestation, procédé à de nombreuses arrestations, et vandalisé des maisons et des voitures des habitants. Parmi les Sahraouis enlevés par les forces marocaines, l’ancien prisonnier politique Rachid Asseghir.

Ces manifestations ont été déclenchées après la disparition depuis quelques semaines, de Lahbib Aghrichi. Après avoir refusé d’ouvrir une enquête sérieuse sur cette disparition, les autorités marocaine ont annoncé, il y a deux jours, dans un communiqué, l’assassinat de ce citoyen sahraoui sans en clarifier les circonstances. La famille de la victime dénonce le fait que les autorités marocaines rechignent à élucider cette affaire, notamment après que des détails ont émergé sur l’implication de parties influentes proches des autorités marocaines. Cette implication se confirme par l’assassinat du seul témoin qui a été vu en compagnie de Lahbib Aghrichi avant sa disparition.

Des milliers de Soudanais ont organisé, hier dimanche 20 février, de nouvelles manifestations dans la capitale Khartoum pour réclamer un gouvernement entièrement civil. Les manifestants ont scandé des slogans hostiles à l’armée et brandi des banderoles réclamant un gouvernement civil, alors qu’ils marchaient vers le palais présidentiel de Khartoum, Un Soudanais a perdu la vie dans la répression de ces manifestations. Les faits se sont déroulés au moment où l’émissaire de l’ONU pour les droits de l’homme entamait une visite dans le pays, où la violence s’est installée depuis le coup d’État d’octobre dernier. Alors que des milliers de manifestants défilaient dans la capitale, une balle a fauché un homme de 51 ans, rapporte un syndicat de médecins. Il s’agit d’un patient qui sortait d’une amputation et cherchait à échapper au gaz lacrymogène tiré dans l’hôpital où il se trouvait.

Des dizaines de Palestiniens ont été asphyxiés pour avoir respiré de trop hautes doses de gaz lacrymogènes, samedi au soir, tandis que d’autres ont été blessés lors d’affrontements avec l’armée israélienne dans le nord de la Cisjordanie occupée. Les forces armées israéliennes ont pris d’assaut la ville de Kafr Qaddoum, à l’est de Qalqilya, où ils ont tiré des balles en métal et fait usage de bombes lacrymogènes. Cinq Palestiniens ont été blessés par des balles en métal recouvertes de caoutchouc, et 40 autres, dont des femmes et des enfants, ont été asphyxiés. La ville de Kafr Qaddoum est le théâtre de manifestations hebdomadaires pour réclamer l’ouverture de la route principale du village, qui est bouclée par les autorités d’occupation depuis plus de 17 ans.

Les forces d’occupation ont pris d’assaut jeudi plusieurs quartiers de Jénine, dans le nord de la Cisjordanie, pour mener une campagne d’arrestations, ce qui a déclenché des affrontements opposant les jeunes hommes aux forces israéliennes.  Deux Palestiniens ont été blessés, par les balles de l’armée israélienne. Le premier a été ciblé au dos et pour le moment se trouve dans état stable. Quant au deuxième, il a reçu une balle au genou. Les deux victimes sont âgées de 16 et 18 ans. L’armée israélienne a procédé à l’arrestation de cinq Palestiniens hier soir, dont deux, dans la ville de Jénine, et trois autres dans les villes de Salfit et Naplouse (nord) et Ramallah (centre).

Au moins 80 Palestiniens ont été blessés vendredi lorsque les forces israéliennes ont tiré des balles en caoutchouc et des grenades lacrymogènes pour disperser des rassemblements dans différentes zones de la Cisjordanie occupée. Parmi les blessés figurent cinq journalistes. 24 Palestiniens ont été blessés dans le village de Beita, à Naplouse. Dans la ville de Beit Dajan, à Naplouse, 45 personnes ont été blessées dont huit avec des balles en caoutchouc, dont deux ambulanciers et un journaliste, et 37 cas de suffocation au gaz, dont deux journalistes. À Kafr Qaddoum, à l’est de Qalqilya, 11 Palestiniens ont été blessés par des balles en caoutchouc lors d’une confrontation avec l’armée d’occupation. Chaque semaine, les Palestiniens organisent des manifestations contre les colonies juives illégales dans différentes parties de la Cisjordanie, notamment dans les villages de Beita, Beit Dajan et Kafr Qaddoum.

Le Conseil d’Etat algérien a interdit le Parti Socialiste des Travailleurs (PST) et fermé ses locaux. Cette décision fait partie d’une offensive générale menée en ce moment contre les forces de gauche, les groupes d’opposition et les organisations syndicales et le mouvement du Hirak, par le gouvernement d’Abdelmadjid Tebboune. On arrête presque tous les jours des militants, des étudiants, des journalistes et des universitaires, comme Fethi Ghares, porte-parole du « Mouvement Démocratique et Social » (MDS), et Kaddour Chouicha, dirigeant du syndicat « Confédération générale autonome des travailleurs en Algérie » (CGATA). En 2021, les prisons algériennes ont dû accueillir 300 nouveaux prisonniers politiques. Des milliers de personnes ont fait les frais de procédures judiciaires et de mesures de détention préventive, et des procédures de dissolution ont été ouvertes contre plusieurs groupes de gauche, dont le PST, l’« Union pour le Changement et le Progrès » (UCP) et le « Rassemblement Actions Jeunesse » (RAJ). Le PST avait déjà été menacé de dissolution, suite à une plainte déposée le 26 avril 2021 par le Ministre de l’Intérieur. Le PST appelait alors au boycott des élections du 12 juin.

 

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Les forces d’occupation israéliennes ont blessé plusieurs Palestiniens en Cisjordanie occupée mercredi. Deux jeunes Palestiniens ont ainsi été blessé par balle lors d’une manifestation dans le camp de réfugiés d’Ein El-Sultan, dans la ville de Jéricho, qui ont été transportés à l’hôpital. La manifestation a été organisée pour protester contre la présence des forces d’occupation israéliennes pour assurer la protection des colons. Les forces d’occupation ont tiré des balles réelles, des grenades lacrymogènes et des grenades paralysantes sur les manifestants palestiniens, qui ont répondu en brûlant des pneus. Plusieurs manifestants ont été soignés sur place pour avoir été asphyxiés par les gaz lacrymogènes.

Mohammad Al Dakhil, Adham Mabrook et Ashraf Mubaslat appartenaient à la Brigade des martyrs d’Al Aqsa, la branche armée du Fatah. Leur cellule aurait mené au moins cinq attaques de harcèlement (des tirs à l’arme automatique) contre des positions de l’armée d’occupation israélienne en Cisjordanie au cours des derniers mois. Ils circulaient dans leur voiture lorsqu’ils sont tombés dans une embuscade des forces spéciales israélienne. Quelques heures plus tard, des milliers de personnes se sont rassemblées dans le centre de Naplouse alors que les corps des trois hommes, enveloppés dans des drapeaux palestiniens, étaient portés en l’air pour être enterrés. De nombreuses personnes en deuil ont tiré des coups de feu en l’air en signe d’hommage.