Cinq combattants de la New People’s Army (NPA) ont été tués hier vendredi à Barangay Gujom, dans la province insulaire de Masbate. C’est un détachement de la 9e division d’infanterie de l’armée de terre, basée à Pili, qui a accroché le groupe de guérilleros. La maoïstes tués sont Rufino Alba alias Kaloy, commandant du 1er peloton du 4e Comité provincial, et des combattants de ce peloton: Biroc Noynay alias Marjon, Jerome Sabang, Patrocenio Aton, et Reneboy Versaga. Les militaires ont récupéré les armes des guérilleros (photo). Les militaires affirment qu’un autre combattant de la NPA, Jimuel Naraja alias Angel et Highblood, a été blessé au cours de la fusillade, et que trois sympathisants des maoïstes avaient été arrêtés.
Trois combattants de la Nouvelle armée populaire (NPA) ont été tués à la suite de deux jours d’affrontements à Barangay Oringao, dans le sud de Negros Occidental. Le premier accrochage a eu lieu samedi vers 17 heures, lorsque les militaires du 94 bataillon d’infanterie et les policiers du bataillon régional de la force mobile de la police nationale ont accrochés un groupe de 15 guérilleros maoïstes. Une seconde fusillade a eu lieu à Sitio Bugne vers 8 heures du matin dimanche. Les militaires ont récupéré un fusil M14, deux pistolets, ainsi que des sacs à dos, des objets personnels et des documents politiques.
Deux ans jour pour jour après le coup d’État, la junte birmane a annoncé mercredi la prolongation de l’état d’urgence pour six mois. Dans le centre de Rangoon, la capitale économique et la plus grande ville du pays, des manifestants ont déployé des bannières sur plusieurs ponts, appelant les gens à rejoindre la révolution. Les militants ont appelé les habitants à fermer les commerces et à ne pas sortir dans les rues ce mercredi de 10 heures à 16 heures. De fait, les rues d’ordinaires très animées de Rangoon, étaient calmes 1er février. Des images partagées sur les réseaux sociaux montrent les rues complètement vides, ce qui est confirmé par les logiciels de veille de la circulation. Les grandes villes n’ont pas été les seules à participer à la manifestation. Même les habitants de petites villes rurales ont observé cette « grève silencieuse ».
Trois combattants communistes ont été tués par les forces gouvernementales dimanche 29 janvier après-midi dans la ville de San Francisco, dans la province de Quezon. Un premier accrochage avait eu lieu vendredi 27 janvier dans l’après-midi, lorsque les troupes gouvernementales – une équipe conjointe de policiers et de soldats de l’armée – menaient des opérations de poursuite contre 10 à 15 guérilleros de la Nouvelle armée populaire. L’un des trois tués a été identifié comme Joseph delos Santos, alias Ka Ken ou Bingot, un cadre connu de la guérilla. Les soldats ont récupéré des éléments permettant de fabriquer des bombes, un téléphone portable et des effets personnels.
Un tribunal de Chiang Rai (nord) a reconnu coupable Mongkol T., un activiste de 29 ans, dans deux affaires de diffamation contre la famille royale. Sa peine a été réduite de 42 ans à 28 ans après son témoignage. Mongkol T. a pu faire appel de sa condamnation et a été mis en liberté provisoire contre une caution. Il s’agit de la deuxième peine la plus lourde pour lèse-majesté, après qu’une Thaïlandaise a été condamnée à 43 ans de prison en 2021. L’article 112 sur la lèse-majesté, l’un des plus sévères dans le monde de ce type, prévoit des peines de trois à quinze ans de prison pour toute personne reconnue coupable de diffamation envers le roi et sa famille, et est utilisé pour étouffer toute contestation. Depuis novembre 2020, plus de 200 protestataires ont été inculpés en vertu de l’article 112 qui n’avait plus été utilisé entre 2018 et 2020.
Badigeonnées de peinture rouge pour imiter le sang, Tantawan « Tawan » Tuatulanon et Orawan “Bam” Phuphong, deux jeunes militantes se sont présentées au tribunal pénal de Bangkok le 16 janvier 2023 pour demander à une juge d’annuler leur remise en liberté sous caution, en solidarité avec les autres militants incarcérés pour crime de “lèse-majesté” (photo). Elles avaient été inculpées en février 2022 pour le même motif, après avoir organisé un “sondage d’opinion” au sujet de la monarchie dans un centre commercial de Bangkok. Le 18 janvier, elles ont entamé une grève de la faim et de la soif. Elles ont été hospitalisées mais refusent tous soins médicaux. Depuis, un mouvement de solidarité se développe, des concerts, rassemblements, graffitis et messages de soutiens se sont multipliés cette semaine dans toute la Thaïlande et sur les réseaux sociaux.
Les combattants de la New People’s Army (NPA) ont abattus trois informateurs de police, dont un responsable municipal dans les provinces de Negros au cours des deux dernières semaines. Parmi eux Regie de la Cruz, mercredi, à Sitio Maiti, Barangay Buenavista, dans la région de Himamaylan. Ses renseignements avaient permis aux forces de sécurité de tuer deux guérilleros l’année dernière. En outre, hier vendredi 27, une équipe mixte de policiers et des soldats du 85e bataillon d’infanterie de l’armée a été accrochée par un groupe de guérilleros à Barangay Pansoy, dans la province de Quezon. Un militaire a été blessé dans la fusillade.
Un commandant de la New People’s Army (NPA), ainsi qu’un guérillero de la NPA ont été tués par l’armée à Barangay New La Union, dans la province de Sarangani. Les personnes tuées sont Arnold Laugo Amad, le deuxième secrétaire adjoint présumé du Front de guérilla Musa de la région de l’extrême sud de Mindanao, et un combattant de la NPA identifié comme étant un alias « Saysay ». Ces sont les militaires du 34e bataillon d’infanterie qui ont tués les deux hommes alors que les soldats menaient une opération militaire suite à la découverte d’un camp abandonné de la NPA.
Les affrontements ont éclaté dimanche soir sur l’île indonésienne de Célèbes, sur le territoire de l’usine Gunbuster Nickel Industry (GNI), filiale locale du groupe chinois Jiangsu Delong Nickel Industry. L’Indonésie, très riche en nickel, a vu ces dernières années un développement rapide sur l’île de Célèbes des mines de nickel et des usines de transformation de ce minerai indispensable pour fabriquer de l’acier inoxydable et les batteries pour véhicules électriques. Des ouvriers locaux en grève pour protester contre les conditions de travail et de rémunération se sont affrontés aux forces de l’ordre quand ils ont tenté de pénétrer dans l’usine et ont mis feu à des machines et des véhicules. Deux ouvriers, un chinois et un indonésien, ont été tués au cours des affrontements. Au moins 71 personnes ont été interpellées après les émeutes, dont 17 suspectés de dommages matériels. Des centaines de policiers ont dû être déployés autour de l’usine après les affrontements (photo).
Des manifestants ouvriers ont affronté la police samedi dans la ville de Chongqing au centre du pays. Il s’agit de travailleurs d’une entreprise produisant des kits de test au COVID-19, Zybio, dans le zoning de Jianqiao du district de Dadukou, un parc industriel de la ville de Chongqing. Des vidéos montres les travailleurs jeter des boîtes contenant des tests sur les forces de l’ordre qui reculent face à leur détermination. Dans une autre séquence, on peut voir une foule devant une ligne de policiers, la nuit, alors que des haut-parleurs diffusent un avertissement leur demandant de « cesser leurs activités illégales ». Le hashtag « Chongqing Dadukou Pharmaceutical Factory » semble avoir été censuré sur le réseau social Weibo dimanche. L’origine du conflit serait le soudain licenciement des ouvriers qui avaient été recrutés ces dernières semaines.
Les militaires du 79e bataillon d’infanterie de l’armée philippine ont capturé Felix Susas Jr, alias « Rigor/Budok », secrétaire du Front du Negros septentrional de la NPA ; Cherryl Catalogo, alias « Celo », membre du personnel éducatif de ce front et Jalen Susas, alias « Cristel/Izumi/Cg », membre du personnel médical du même front. Les arrestations ont été réalisées à Sitio Pinamactinan, Barangay Cambayobo, dans la province de Negros Occidental, lors d’une opération conjointe de la police et de l’armée. Les militaires ont saisis de trois pistolets, des grenades à fusil, des effets personnels, de médicaments et de documents politiques. Felix Susas faisait l’objet d’un mandat d’arrêt pour homicide et violation de la loi sur les armes. Jalen Susas est également poursuivie pour homicides.