Un sous-officier de l’armée gouvernementale a été blessé par un membre de la New People’s Army (NPA), samedi 18 juin, à Infanta, dans le Quezon. Trois soldats du 1er bataillon d’infanterie de l’armée avaient intercepté un triporteur transportant quatre personnes qu’ils ont considérées comme suspectes à Barangay (village) Magsaysay vers 15h20. Trois des personnes ont disparu dans la forêt, couverte par le quatrième qui, armée d’un pistolet, a tiré sur les soldats et a touché l’un d’eux à la poitrine.

 

Les soldats gouvernementaux ont capturé un cadre maoiste blessé lors d’accrochages entre la NPA et l’armée les 23 et 24 mai dans les montagnes des régions de la Cordillera et d’Ilocos. Les troupes du 54e bataillon d’infanterie ont capturé Avelino Cruz, alias Junel/Alcaras, qui était le vice-commandant d’un détachement du Front de guérilla Abra-Cordillera-Ilocos Sur de la  NPA. En raison de cette responsabilité, Cruz était recherché pour plusieurs « tentaives de meurtre » devant différents tribunaux de la Cordillera et d’Ilocos.

Vendredi, des élus communistes de la région du Primorié, (l’Extrême-Orient russe dont la capitale est Vladivostok), ont exigé l’arrêt de l’offensive en Ukraine et le retrait immédiat des troupes lors d’une réunion de l’Assemblée régionale. « Nous exigeons le retrait immédiat des troupes russes d’Ukraine. Nous exigeons la fin de l’action militaire », a déclaré Leonid Vasyukevich , membre du Parti communiste. Cette intervention qui leur a valu un avertissement et qui les a privés du droit de vote.

 

Deux commandants de la Nouvelle armée populaire (NPA) ont été tués lors d’un affrontement avec les troupes gouvernementales dans le Zamboanga del Norte, jeudi. Ce sont les militaires des 42e et 97e bataillons d’infanterie ont mitraillé un groupe de maoïstes à dans la localité de Barangay Midatag. Les deux maoïstes tués sont Loreto Dagpin et Rolando Maglasang.

Combattants de la NPA

Combattants de la NPA

 

Des coups de feu tirés depuis la résidence du Premier ministre sri lankais, Mahinda Rajapaksa, assiégée par des manifestants,alors que l’île est en proie à une vague de révolte due à la crise économique qu’elle traverse. Le Premier ministre, avait annoncé sa démission un peu plus tôt ce lundi, quelques heures après des affrontements meurtriersdans la capitale commerciale Colombo. Ces dernières semaines, poussés par la pire crise économique du pays, des milliers de manifestants ont exigé que le président Gotabaya Rajapaksa, 72 ans, et son frère aîné, le Premier ministre Mahinda Rajapaksa, 76 ans, démissionnent.

Ce départ fait suite à une journée de révolte à Colombo, qui a culminé avec l’imposition d’un couvre-feu par la police dans tout le pays. Tout a commencé après que des centaines de partisans du parti au pouvoir se sont réunis devant la résidence officielle du Premier ministre. Une manifestation antigouvernementale s’organisait devant la résidence officielle du président. La police avait formé une ligne à l’avance sur la route principale menant au site mais n’a pas fait grand-chose pour empêcher les miliciens pro-gouvernementaux d’avancer. Les miliciens pro-gouvernementaux armés de barres de fer, ont attaqué les manifestants anti-gouvernementaux au village de tentes qui a vu le jour le 9 avril dernier et qui est devenu le point central des protestations dans tout le pays. La police est enfin intervenue et les affrontements ont fait au moins cinq morts et 189 blessés.

Plusieurs milliers d’étudiants se sont massés dimanche 24 avril près de la résidence du Premier ministre Mahinda Rajapaksa à Colombo. Ces derniers ont tenté de pénétrer dans la propriété, lors d’une manifestation pour exiger sa démission face à la grave crise économique que traverse le Sri Lanka. Des dirigeants étudiants ont escaladé le mur qui entoure la propriété après que la police eut dressé des barricades dans plusieurs artères autour de la capitale afin d’empêcher une jonction entre les protestataires et d’autres manifestants.

Depuis plus de deux semaines, des milliers de protestataires campent quotidiennement devant le bureau du président Gotabaya Rajapaksa pour réclamer sa démission et celle de son frère aîné. Des foules de manifestants ont tenté d’investir les résidences et bureaux des membres du gouvernement. Cette semaine un homme a été tué dans des tirs de la police lors d’une manifestation à Rambukkana. L’économie srilankaise s’est effondrée après la crise due à la pandémie de coronavirus qui a notamment anéanti le secteur vital du tourisme. Le pays, qui connaît une inflation record, est incapable de financer les importations, ce qui entraîne des pénuries de riz, lait en poudre, sucre, farine et médicaments.

Les soldats du 1er bataillon des forces spéciales ont accroché une groupe d’environ sept maoïstes à Barangay Imbayao, le 18 avril. Les militaires ont tué un des maoïstes, Darren Jane Tilucan et saisi deux armes. Parallèlement, les troupes du 75e bataillon d’infanterie de l’armée de terre ont découvert une cache d’armes de la NPA à Barangay Caras-an, Tago, Surigao del Sur, dans la région de Caraga, le 19 avril. Cette cache contenait notamment sept AK-47.

Combattants de la NPA

Combattants de la NPA

Un membre présumé de la New People’s Army (NPA) a été tué et deux autres ont été blessés par les troupes gouvernementales dans le Negros Oriental. La fusillade a eu lieu à Barangay Enrique Villanueva aujourd’hui jeudi à 8 heures du matin. Les militaires affirment avoir retrouvé des armes et des engins explosifs improvisés sur le site de l’affrontement.

Lundi 11 avril des affrontements ont eu lieu en Indonésie (dans le sud de la province de Sulawesi, dans l’ouest de Java et à Jakarta). Les manifestant.es, principalement des étudiant.es, dénonçaient la hausse des prix du carburant et de denrées alimentaires ainsi que le possible report des élections présidentielles prévues en 2024. La police est intervenue devant le Parlement à Jakarta, utilisant des canons à eau et tirant des gaz lacrymogènes. On compterait plusieurs blessés graves.

Quatre membres présumés de la New People’s Army (NPA) ont été tués à Lake Sebu, dans le sud de Cotabato, samedi. Ariel Lasib, Johndel Limosnero et leurs deux compagnons étaient sur des motos séparées lorsqu’ils ont été arrêtés à un poste de contrôle tenu par une équipe conjointe de la police et de l’armée à Barangay Upper Maculan. C’est à ce moment que la fusillade a eu lieu. Lasib et Limosnero étaient des responsables du commandement régional du Front de guérilla Musa-Far South Mindanao de la NPA.

Combattants de la NPA (archive)

Combattants de la NPA (archive)