L’officier commandant un détachement de la 72e Compagnie de Reconnaissance Divisionnaire (7e DI) a été tué lundi 4  janvier dans un échange de tirs avec la guérilla maoïste dans la municipalité de Pacqued, (province d’Abra). Ce lieutenant menait une opération de contre-guérilla dans le nord de la province d’Abra, sur l’île de Luçon. La mort de cet officier est la première perte de l’armée gouvernementale cette année.

Les funérailles de l’officier, ce mercredi

 

 

Un présumé membre de la guérilla maoïste a été tué par les forces gouvernementales à Barangay Tungao mercredi après-midi. Ce sont les militaires du 23e bataillon d’infanterie de l’armée qui ont tué un militant connu sous le pseudonyme de « Aylon », et qu’ils accusaient d’être un membre du Front de guérilla 4A du Comité régional du centre-nord de Mindanao. Les forces affirment avoir récupéré armes, munitions, matériel de fabrication de bombes, vivres, documents subversifs etc.

Opération anti-guérilla à Barangay Tungao (archives)

 

 

 

Les forces armées philippines ont utilisé leur aviation pour bombarder un rassemblement de plusieurs centaines de personnes réunies à l’occasion du 52e anniversaire du Parti Communiste des Philippines dans le village de Namat Masla, près du mont Lumuton, à Palimbang. Au moins dix personnes ont été tuées, que les militaires se sont empressés naturellement de présenter comme des « guérilleros ». Les militaires de la 6e division ont ensuite investi le lieu du rassemblement.

Militaire philippin sur le lieu du rassemblement

 

Les enseignants pakistanais manifestent samedi à Islamabad pour que leurs emplois contractuels soient déclarés permanents. Dans la capitale fédérale Islamabad, la police, qui avait bloqué la route menant à Bani Gala a chargé les manifestants à la matraque, procédant à 44 arrestations et utilisant des gaz lacrymogènes. Les manifestants ont résisté en lançant des pierres sur la police. Après les négociations, l’administration a décidé de libérer tous les manifestants arrêtés.

Au moins quatre membres présumés de la guérilla maoïste, trois hommes et une femme, ont été tués par l’armée dans la municipalité de Rizal, dans le Mindoro Occidental, lundi 14 au matin. Ce sont les militaires de la 203e brigade d’infanterie de l’armée qui ont ouvert le feu dans le village de Barangay Aguas. Les militaires affirment avoir récupéré plusieurs armes sur le terrain.

Les municipalités du Mindoro Occidental

Forces de l’ordre et manifestants se sont opposés, aujourd’hui lundi 7 décembre au petit matin. Les membres du collectif « usine du sud : usine pays », s’opposent à la possible vente, dans les tout prochains jours, de l’usine de nickel de Vale, adossée au riche gisement de Goro, à un consortium calédonien et international. Les heurts ont eu lieu aux abords du bateau qui transporte les salariés de Vale, vers le site de l’usine dans le sud de l’archipel. Les amarres ont été rompues par les manifestants, et le bateau a par la suite été récupéré par les secours en mer. Des affrontements ont ensuite opposés forces de l’ordre et manifestants, les tirs de grenades lacrymogènes contre jets de pierre. Des voitures, des pneus et des palettes de bois ont été incendiées.

Des heurts se sont produits en plusieurs points de Nouméa, dont des nombreux axes ont été barrés à la circulation entraînant d’importants embouteillages. Un gendarme et un vigile ont été blessés. Sur le site de l’usine, dont les routes d’accès sont bloquées, la tension est aussi très vive. Six gendarmes, dont deux ont été soignés à l’hôpital, ont été blessés dimanche lors de précédentes échauffourées. Des barrages ont aussi été dressés sur la commune du Mont-Dore ainsi qu’à Bourail.

Les manifestants ont mis feu à des pneus pour empêcher l’accès au port Automne, à Nouméa, ce 7 décembre

Cinq membres présumés de la NPA, dont une femme, ont été tués par les forces gouvernementales mercredi 2 décembre, dans une région reculée de Lake Sebu, au sud de Cotabato. C’est un détachement mixte de la police et de l’armée qui a ouvert le feu sur les maoïstes dans le village de Ned à 4h35 du matin. Parmi les maoïstes tués, il y avait Bernie Canyon, alias Delmar, qui faisait l’objet d’un mandat d’arrêt parce qu’il serait le commandant d’un peloton appartenant au Front 53 de la guérilla maoïste, opérant dans la région.

Manifestation de soutien à la guérilla maoïste aux Philippines

 

Des soldats de l’armée se sont emparés d’un camp de la NPA hier mardi, 24 novembre, à l’aube, dans les environs de Mangatarem, Pangasinan. C’est une unité de la 702e brigade d’infanterie qui a mené l’opération, avec un appui d’artillerie, face à une quarantaine de guérilleros. Ceux-ci ont ouvert le feu sur les assaillants et à la suite d’un échange de tirs de 30 minutes ils ont pu se retirer sans perte dans les montagnes de Barangay Lawak Langka. Une opération de ratissage est en cours, avec l’appui de l’aviation et des unités canines.

Combattants de la NPA

Combattants de la NPA

Un commandant de la Nouvelle Armée Populaire (NPA) a été tué par les troupes gouvernementales vendredi soir, 13 novembre, à proximité de la ville de Tampilisan (Zamboanga del Norte, Mindanao). Il s’agit de Leonido Nabong, également connue sous le nom de Coco et Baste. Il serait membre de la commission de Mindanao du Parti communiste des Philippines et secrétaire adjoint du Comité régional du Parti de Mindanao occidental. Il a été tué par les militaires du 44e bataillon d’infanterie qui ont récupéré sur le site de la fusillade quatre fusils M16, un fusil M14 et un lance-grenades M203.

 

 

La police a utilisé un canon à eau contre les manifestants antigouvernementaux, pour les empêcher de se rendre au Bureau de la Maison Royale du Grand Palais à Bangkok, dimanche 8 novembre. Les affrontements ont eu lieu lorsque les manifestants ont atteint la zone située devant le bâtiment de la Cour suprême à Sanam Luang en route pour soumettre des lettres adressées au bureau demandant la réforme de la monarchie. Les manifestants se sont alors heurtés à une barricade de bus et de fils barbelés. Malgré les canons à eau, certains ont réussi à se rendre à proximité du Grand Palais.

Les manifestants réclament toujours la démission de Prayut Chan-O-Cha, porté au pouvoir par un coup d’Etat en 2014 et légitimé par des élections controversées l’année dernière. Ils demandent aussi l’abolition de la loi de lèse-majesté – qui punit jusqu’à 15 ans de prison toute diffamation ou insulte envers le monarque ou l’un de ses proches – (voir notre article), un contrôle sur la fortune royale et la non-ingérence du souverain dans les affaires politiques.