Des scientifiques chinois conduisent actuellement des expériences pour entrainer des nichées de souris à détecter les substances narcotiques, explosives ou quoi que ce soit pourvu qu’elles aient une odeur… Un groupe de rongeur peut être prêt à l’emploi en quelques jours et de façon extrêmement précise. Inutile de préciser les avantages économiques qu’auraient douaniers et policiers en remplaçant leurs bergers allemands par des souris.

Le procédé pour ‘entrainer’ les souris semble très simple : les scientifiques ont simplement privé une quinzaine de spécimènes d’eau pendant une semaine, puis ils les ont approché d’un bouton qui ne délivrait de l’eau que si l’odeur a détecter était présente. Après 5 jours, toutes les souris appuyaient au bon moment sur le bouton, avec 98% de précision qu’elles soient seules ou en groupe. Les scientifiques vendent une boite de rongeurs pour 16$, plus le prix des souris. Le processus d’entrainement peut être fait par un ordinateur. Des scientifiques chinois avaient déjà tenté la même expérience, avec un succès moindre avec des abeilles qui avaient le désavantage de terroriser tous ceux qui se trouvaient à proximité. Ce n’est pas la première fois que des rongeurs sont utilisés pour des fouilles : une université new-yorkaise avait également génétiquement modifié une souris pour développer son odorat et détecter les bombes, un aéroport israélien avait créé un scanner dont les souris fouillaient les matériaux suspects, la police hollandaise avait utilisé une équipe de 5rats bruns entrainés à détecter drogues et explosifs. Enfin, la Tanzanie et le Mozambique utilisent des rats pour trouver les mines enterrées.

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Le gouverneur de la province de Surigao del Sur a annoncé que que le village de Diatagon, un village tribal Manobo, avait été attaqué par un groupe paramilitaire anti-communiste appelée Force Magahat-Bagani. Le village est devenu une ville fantôme depuis le premier septembre: les 2.000 habitants du village ont fui leurs maisons après que les miliciens soient venus égorger le directeur de l’école, une figure connue de la communauté engagé dans la défense des terres ancestrales, et un troisième habitant. Les miliciens ont aussi brûlé le bâtiment de la coopérative communautaire.

La Force Magahat-Bagani, composé de quelques dizaines d’hommes (souvent des déserteurs de la guérilla) armés et entraînés par l’armée gouvernementale, a déjà tué des dizaines de personnes dans la région depuis 2009. Elle se livre aussi au racket des populations tribales, ou sert de bras armé aux compagnies minières. Elle a toujours bénéficié de la protection de l’armée, et cette fois encore, un porte parole de l’armée a tenté de couvrir les miliciens en avançant que le triple meurtre avait « peut-être » été commis par la NPA. Mais de nombreux témoignages ont reconnu les miliciens parmi les tueurs et le gouverneur a exigé la dissolution immédiate de la milice.

Manifestation des Manobo contre les exactions de l'armée

Manifestation des Manobo contre les exactions de l’armée

Par ailleurs, un responsable présumé de la NPA a été arrêté dans une opération conjointe de la police et l’armée ce lundi avant l’aube, à Barangay Malanday (Marikina City). René Nuyda Jr. serait le secrétaire du Comité régional de Bicol de la NPA. Un autre cadre recherché de la NPA a été arrêté avec lui. Les deux hommes étaient recherchés notamment pour des embuscades contre l’armée. Un pistolet, deux grenades, plusieurs ordinateurs et téléphones ont été saisis lors de l’arrestation.

Alors que de nombreuses manifestations demandent la démission du président de la Malaisie, la police a raflé le Rumah Api, un lieu bien connu de la scène punk à Kuala Lumpur. La rafle a eu lieu ce 28 août aux alentours de 23h30, entre 120 et 150 personnes ont été arrêtées, ce qui représente à peu près toutes les personnes présentes. La police n’a pas voulu leur dire pourquoi elles étaient arrêtées, mais c’est probablement en lien avec les manifestations antigouvernementales. Une fois qu’elle a transféré tous les prisonniers vers son QG, la police a posé des scellés sur le squat où quelques habitants étaient toujours présents.

Au QG de la police, les avocats ont attendu toute la nuit devant la porte sans que la police ne les laisse entrer. Finalement, après trois jours, les punks auraient été relâchés très tôt ce matin. Deux d’entre eux sont toujours enfermés car ils ne sont pas Malaisiens, il s’agit d’un Philippin et d’un Indonésien.

La rafle au Rumah Api

La rafle au Rumah Api

Un détachement du 27e bataillon d’infanterie de l’armée gouvernementale a accroché un groupe de guérilleros de la NPA lundi à Barangay Lakunon, dans la campagne environnant la ville de T’boli, une région tribale du South Cotabato. Les militaires ont récupéré une douzaine d’IED.

combattantes de la NPA

combattantes de la NPA

Un détachement du 1er Bataillon des forces spéciales de l’armée gouvernementale, qui suivait une colonne appartenant au Front 68 de la guérilla maoïste (qui opère dans la région allant du mont Kitanglad au mont Kalatungan dans la province de Bukidnon), a finalement réussi à la rattraper mardi dans la localité de Barangay Mendis, à deux kilomètres au nord de la ville de Pangantucan. Les guérilleros étaient au repos, la fusillade a duré une heure. Cinq combattants maoïstes ont été tués, les autres ont pu disparaitre dans la jungle. Les militaires ont récupéré une vingtaine de sacs à dos. Deux soldats ont été légèrement blessés.

Combattants de la NPA

Combattants de la NPA

Deux membres présumés de la NPA ont été capturés après une fusillade de 30 minutes avec des soldats du 31e Bataillon d’infanterie, samedi après-midi vers environ 16h30 à Barangay Union (Sorsogon). Les prisonniers ont été identifiés comme Joseph Esperanzate et Noli Ranger. Deux IED et des documents « subversifs » ont été récupérés en leur possession. Les militaires avaient appris que six guérilleros se trouvaient dans une maison, ceux-ci ont décelé l’approche des militaires et déclenchés un échange de tir. Quatre guérilleros ont échappés aux soldats.

Cérémonie de la NPA

Cérémonie de la NPA

Des combats ont éclaté entre les troupes gouvernementales et les guérillas communistes mercredi matin dans un village isolé dans la municipalité de Claveria dans le Misamis Oriental. Des troupes du 58e bataillon d’infanterie de l’armée philippine a rencontré 30 combattants de la NPA mercredi vers 10 heures mercredi, à Sitio Ilaja. Le combat a duré 30 minutes et un guérillero a été tué. Les militaires ont récupéré son arme, un M-16 avec lance-grenades M-203, sur le terrain.

Combattants de la NPA

Combattants de la NPA

Un détachement du 58e bataillon d’infanterie a rencontré mercredi matin une colonne d’environ 30 guérilleros lourdement armés dans les environs de Claveria, (Misamis Oriental). Après une fusillade, les troupes gouvernemtales ont poursuivi leur avance jusqu’à un camp de la guérilla proche du village d’Aposkahoy. Les militaires y ont récupéré des armes, explosifs, des radios, des panneaux solaires, des munitions et des documents politiques.

Combattantes de la NPA

Combattantes de la NPA

Des militaires du 2e Bataillon d’infanterie de l’armée philippine qui effectuaient une patrouille anti-guérilla sont tombés sur un campement provisoire de la NPA à Barangay Rawis (Albay), vendredi matin. Les guérilleros ont fait exploser un IED placé en défense de leur campement et entamé une fusillade avec les militaires avant de se retirer vers Barangay Mamlad. Quatre soldats ont été transportés à l’hôpital après avoir été touchés par des éclats de l’IED.

Combattants de la NPA

Combattants de la NPA

Lin Ming-hui, un enseignant taïwanais qui avait prit part au ‘Mouvement Tournesol des étudiants’ contre le traité de libre-échange sino-taïwanais l’année dernière avait été matraqué lors de l’occupation du parlement qui avait eu lieu le 24 mars 2014. Il avait porté plainte contre le gouvernement et vient de gagner son procès, une indemnité de 300.000NT$ (8.649€) lui sera versée et le gouvernement a annoncé qu’il ne fera pas appel. Un an après les faits, le policier qui avait frappé Lin n’a pas été retrouvé, malgré le fait que plusieurs policiers anti-émeute équipés de longs bâtons matraquaient les manifestants assis par terre, à l’intérieur du parlement. Ce sit-in était la première occupation du parlement par des manifestants de l’histoire du pays.

Lin Ming-hui, fraichement matraqué lors de l'occupation du parlement taïwanais.

Lin Ming-hui, fraichement matraqué lors de l’occupation du parlement taïwanais.