Quelques 200 ouvriers du textile ont tenté de se réunir ce dimanche dans le parc de la Démocratie à Phnom Penh, toujours pour réclamer une augmentation du salaire minimum dans le secteur. Par ailleurs, ils entendaient également exiger la libération de 23 personnes arrêtées lors des derniers mouvements de contestation au début du mois. Les forces anti-émeute, qui avaient été averties du rassemblement, avaient dressé un cordon de sécurité pour l’empêcher. De violents affrontements ont éclaté quand les ouvriers ont essayé de passer de force à travers le barrage policier. Les policiers ont réagi à coups de matraque, essuyant ensuite des jets de pierres et de bouteilles d’eau. Au moins dix personnes ont été blessées dans chaque camp.

Cordon policier à Phnom Penh

Cordon policier à Phnom Penh

Sept soldats ont été blessés par l’explosion d’un IED près de la ville de Makilala, dans le nord de Cotabato aujourd’hui. Il s’agissait d’un détachement du 57e bataillon d’infanterie de l’armée philippine en route pour une opération
Il a dit que les soldats ont été légèrement blessés et ont été transportés à l’hôpital de Makilala. Le détachement faisant partie d’un dispositif qui devait répondre à une menace d’attaque de la NPA contre un détachement militaire à Villaflore et une usine d’emballage de fruits de la société Dole.

Le gouvernement local de la province de Fujian a récemment vendu des terres côtières, des zones humides et des eaux côtières cultivées par les villageois de Aosha. Ces derniers ont reçu une indemnisation de 4000 yuan (500€), ce qui est perçu comme largement insuffisant dans la mesure où cela ne couvre pas la moitié de leur manque à gagner annuel. Une pétition a été déposée devant le gouvernement local, entraînant une vaste opération policière dans le village. Samedi, plus de 200 policiers ont fait irruption dans le village, armés de matraques électriques. Ils ont interpellés des dizaines de personnes avant que les villageois, non-armés, réagissent en leur lançant des pierres. Cette réaction a entraîné de violents affrontements. Plus de vingt personnes ont été grièvement blessées, plusieurs d’entre elles sont entre la vie et la mort. Les autorités n’ont pas commenté l’action policière et ont depuis instauré un black-out autour du projet et du mouvement de contestation. Selon les villageois, sept personnes sont toujours actuellement détenues.

Déploiement policier à Fujian

Déploiement policier à Fujian

La police a déposé ce mercredi une demande de mandats d’arrêt contre neuf dirigeants syndicalistes de Korea Railroad Corp. (KORAIL), dont le chef du syndicat Kim Myung-hwan. Ils sont accusés d’avoir été à la tête du mouvement de grève qui a duré trois semaines, le plus long dans l’histoire de l’entreprise. Les syndicalistes en question se sont rendus volontairement à la police mardi après s’être réfugiés dans différents endroits pendant un mois, ignorant les appels de la police. Ils discutaient de diverses questions en suspens, telles que les mesures disciplinaires prises par la direction à l’encontre des syndiqués ayant participé à la grève, selon le syndicat de KORAIL.

Des milliers de syndicalistes font face à des mesures disciplinaires suite à leur participation à la grève. Malgré la création d’un sous-comité parlementaire destiné à empêcher la privatisation du secteur ferroviaire ayant mis fin à la grève, la police et les procureurs se sont engagés à poursuivre les chefs de file du mouvement gréviste.

Un détachement mixte police/armée était censé arrêter jeudi un villageois à San Pedro Kipuyag (Agusan del Sur) mais avait n’avait pu trouver la personne. Sur ​​leur chemin de retour, il est tombé dans une embuscade maoïste. Le combat a duré 45 minutes et a fait neuf blessés parmi les forces gouvernementales: sept militaires, un policier, et un milicien de la contre-guérilla.

Les ouvriers affectés à la construction d’une nouvelle usine Samsung dans le nord du pays se sont violemment révoltés hier après qu’un ouvrier ait été agressé par un garde privé chargé de la sécurité du site. Les ouvriers ont lancé des pierres sur les conteneurs où logent les gardes avant de mettre le feu à des mobylettes et de s’en prendre aux infrastructures. La police est rapidement arrivée sur place entrainant de violents affrontements qui ont duré plus de trois heures. Au moins 13 personnes ont été blessées.

Quelques 5000 ouvriers ont manifesté hier dans la Korean Export Processing Zone de la ville portuaire de Chittagong à la suite d’une rumeur annonçant une diminution de leur salaire et de leurs avantages sociaux. Cette zone, propriété du géant coréen de l’industrie du textile et de la chaussure Yougone, est touchée pour la première fois par un mouvement de contestation alors que les ouvriers du textile manifestent depuis des mois à Dacca pour de meilleures conditions de travail et une augmentation de leur salaire minimum. La police a tiré à balles réelles pour disperser les ouvriers après que de violents affrontements se soient déclenchés entre manifestants et policiers. Une femme de vingt ans est décédé à l’hôpital après avoir été touchée par une balle.

Depuis plusieurs semaines, la population de Victoria manifeste contre le forage d’un tunnel sous la ville. Celui-ci devrait permettre de relier deux autoroutes de part et d’autre de la ville. Les habitants dénoncent le manque de concertation de la part des autorités, mais aussi le gouffre financier du projet, alors que le système de transport en commun et les services ferroviaires de la ville sont peu performants. Le mois dernier déjà, de violents affrontements avaient opposé des manifestants qui s’étaient enchaînés aux équipements et les forces de l’ordre. Hier, plus d’une centaines de policiers avaient été déployés, et ils sont une nouvelle fois violemment intervenus.

Répression à Victoria

Répression à Victoria

L’armée de l’air philippine va opérer huit nouveaux hélicoptères AgustaWestland AW109 pour des missions de sécurité intérieure. Cette acquisition fait partie d’une vaste refonte de la flotte d’hélicoptères qui a commencé par l’achat en 2011 de cinq Bell UH-1H « Huey », et de cinq anciens UH-1D allemands en 2013. La flotte d’hélicoptère de l’aviation philippine, a souffert d’un taux de perte élevé au cours des dernières années, la majorité de ses appareils étant des « Huey » vétérans de l’armée américaine au Vietnam, et qui ont fait l’objet de nombreuses missions au cours des 40 années de service.

AW 109

AW 109

Les services de renseignement (National Intelligence Service, NIS) étendent leurs ramifications dans tous les milieux, politique, économique et médiatique pour peser sur la politique coréenne.
Le NIS est le premier soutien de la présidente conservatrice Park Geun-hye, élue en décembre 2012. L’entourage de la présidente en dit long: le secrétaire général de la présidence y avait déjà travaillé du temps de la dictature (1961-1979) de Park Chung-hee, père de l’actuelle dirigeante, et il dirigeait la lutte contre le communisme au sein de la KCIA, ancêtre du NIS. De 1980 à 1982, il était chargé de la sécurité publique au parquet de Séoul. L’actuel patron du NIS, Nam Jae-joon, n’est autre que l’ancien chef d’état-major des armées.

A l’approche de la présidentielle, des milliers de tweets auraient été postés par les agents du NIS pour discréditer son adversaire Moon Jae-in. Mal vu par la Présidence pour son zèle à enquêter sur le scandale de l’élection, le procureur général Chae Dong-wook a été la cible de révélations sur sa vie privée, dont on soupçonne la NIS, qui l’ont contraint à la démission. Un parti d’extrême gauche, le Parti progressiste unifié (PPU) est menacé de dissolution car un de ses élus est accusé d’un projet de rébellion au profit de la Corée du Nord, sur base d’un dossier trafiqué par les enquêteurs du NIS. Enfin, bien qu’innocenté en première instance, les animateurs d’un podcast populaire, risquent, en appel, la prison pour diffamation envers le frère de la présidente.

Le siège du NIS

Le siège du NIS