Pour le quatrième jour consécutif, les ouvriers du textile ont manifesté dans la périphérie de Dakha. Hier, des milliers de personnes ont bloqué l’autoroute conduisant à l’aéroport principal de la capitale ainsi que plusieurs centres industriels clés parmi lesquels Ashulia et Fatullah, à l’extérieur de Dakha. Partout, les forces anti-émeute ont tiré des gaz lacrymogène contre les rassemblements ouvriers, blessant une nouvelle fois un grand nombre de manifestants. Ces derniers ont incendiés des bâtiments et ont également pris d’assaut un camp de la police.

Nouvelles émeutes des ouvriers du textile au… par lemondefr

Lundi, le gouvernement a annoncé un accord avec les propriétaires des usines pour que les salaires minimums soient augmentés de 20%. Mais cette décision ne fait que raviver la colère des ouvriers étant donné que la revendication posée par les syndicats est la fixation d’un salaire minimum de 8114 takas (environ 74 euros). Or, avec une augmentation de 20% du salaire minimum actuel (3000 takas – 28 euros), ils sont loin du compte.

Cela fait plus d’un mois qu’une partie des ouvriers de la SL Garment Factory, qui fabrique entre autre les vêtements des marques américaines Levi’s et Gap, mènent des actions de grève. Ils réclament une allocation repas, la réintégration des dirigeants syndicaux licenciés et le licenciement d’un d’un conseiller en entreprise qui a embauché des militaires en civil pour monter la garde devant l’usine. Vendredi après-midi, quelques 300 ouvriers ont pris l’usine d’assaut, détruisant plus de trente voitures, mais aussi du matériel informatique et de la machinerie. Onze personnes ont été blessées dans les affrontements qui ont suivi entre les jaunes, les gardes et les grévistes.

Pour le troisième jour consécutif de manifestations pour une hausse du salaire minimum dans l’industrie du textile, plus de 200.000 ouvriers sont descendus dans les rues des zones industrielles de Gazipur et de Savar, dans la banlieue de Dakha. Plus de 300 usines étaient restées fermées pour empêcher toute action des manifestants. La police a une nouvelle fois utilisé du gaz lacrymogène et tiré des balles en caoutchouc pour disperser les ouvriers qui leur a jeté des pierres. Plusieurs dizaines d’ouvriers et quelques policiers ont été blessés. Les manifestants réclament la fixation d’un salaire minimum à 8114 takas (environ 74 euros) alors qu’il est aujourd’hui fixé à 3000 takas (28 euros).

Répression des ouvriers du textile à Dakha

Répression des ouvriers du textile à Dakha

Une colonne d’une cinquantaine de combattants de la NPA a attaqué un poste militaire à Balingasag, (Misamis Oriental) dimanche matin, tuant l’officier commandant la base et quatre miliciens de la contre-guérilla CAFGU. Cinq autres miliciens ont également été blessés dans le combat, tandis que les assaillants n’ont subi aucune pertes, emportant 16 armes à feu de forte puissance et incendiant la base.

La police a tiré des balles en caoutchouc et du gaz lacrymogène dimanche pour disperser des milliers d’ouvriers du textile qui bloquaient la circulation en périphérie de Dakha pour exiger que les propriétaires des usines augmentent leur salaire minimum. Au moins cinquante personnes ont été blessées. Les ouvriers demandent que leur salaire mensuel minimum passe à 8114 takas (environ 74 euros) alors qu’il est actuellement fixé à 3000 takas (28 euros). Selon les autorités, les ouvriers auraient attaqué certaines usines et incendié un véhicule.

manifestation ouvriers du textile bengladesh

manifestation ouvriers du textile bengladesh

Les troupes gouvernementales ont arrêté une responsable des finances de la NPA pour la Mountain Province, lundi à Sagada. Ofelia Ibous Inong, également connu sous le nom Mary Bautista Juan, Lolita Longuibis , Joy et Abel, était activement recherchée et sa tête avait été mise à prix 2 millions de pesos. Un autre cadre maoïste, Rey Miguel Busania , connu sous le nom Ramil, Eden, Arnel C. Dancel etc, qui était responsable des communications de la NPA pour la Région Komiteng – Hilagang Silangan Luzon a été arrêté. Sa tête était mise à prix 4 millions de pesos.
Dans la ville d’Abra, une troisième personne a été capturé identifié. il s’agit d’Aileen Cruz , alias Ka Liza.

Ofelia Ibous Inong

Ofelia Ibous Inong

Depuis près d’un mois, les producteurs de caoutchouc manifestent pour dénoncer l’inertie du gouvernement concernant les prix du caoutchouc alors que celui-ci est en chute libre depuis 2011. Le week-end dernier, les producteurs ont refusé une offre du gouvernement de subventionner les prix, ravivant les manifestations. Dimanche soir, la police est intervenue pour déloger un groupe de protestataires qui bloquaient une voie de circulation. Mais lundi matin, ces derniers avaient repris le contrôle du carrefour en question, entraînant cette fois une violente intervention policière. Les forces anti-émeutes ont tiré des gaz lacrymogènes contre la foule. Les manifestants ont répliqué en lançant des pierres, des briques et des sacs remplis d’acide liquide. Huit véhicules ont été incendiés et des coups de feu ont été tirés. Plus de 70 personnes, policiers et manifestants, ont été blessés.

Manifestation des producteurs de caouthcouc

Manifestation des producteurs de caouthcouc

Vendredi dernier, un caporal de l’armée régulière et un supplétif de la contre-guérilla ont été également été tués dans une embuscade de la NPA à Davao del Sur. A Gigaquit, samedi, (Surigao del Norte) un autre soldat gouvernemntal a été blessé après une fusillade entre son détachement et une groupe d’une diazaine de guérilleros maoïstes.

A Tanay, (Rizal) un soldat de première classe de l’armée a été blessé dans un autre combat. A la limite de Taboso et de Sagay (Negros Occidental), samedi matin, l’armé a capturé deux guérilleros et récupéré 5 armes. Un dernier engagement a eu lieu à Loreto, (Agusan del Sur), où un sergent de l’armée gouvernementale a été tué.

Deux soldats gouvernementaux de la 4e division d’infanterie, qui appartenaient à une patrouille de contre-guérilla, ont été blessés lors d’une fusillade avec des combattants de la NPA mardi après-midi à Barangay Siagao (San Miguel). Cet engagement a provoqué une opération de ratissage au cours de laquelle cinq autres militaires ont été blessées mercredi matin dans la même zone: quatre dans l’explosion d’un IED, et un par balle.

guérilla maoiste aux philippines

guérilla maoiste aux philippines

Ce lundi 9, de nouvelles directives de la Cour suprême chinoise et du parquet « clarifient » les limites à ne pas franchir en matière de « propagation de rumeur » sur le net. Ainsi des billets de microblogs constitués de « fausses informations » et dont l’impact est jugé « sérieux » car ils auront été vus plus de 5 000 fois ou retweettés plus de 500 fois : les auteurs seront jugés au pénal et encourent jusqu’à trois ans de prison. Un message diffamatoire ne peut donner lieu à des poursuites que si la victime porte plainte, excepté dans sept cas : quand la rumeur déclenche une manifestation de masse, une crise sociale, un conflit interethnique ou interconfessionnel. Ou quand elle nuit à l’image de l’Etat, aux intérêts nationaux et à l’image de la Chine à l’étranger.

Ces directives, entrées en vigueur dès mardi, ont suscité moult sarcasmes dans la blogosphère. Un internaute de Changsha a rediffusé sur Weibo la capture d’écran d’un quotidien local qui avait repris la « bavure » de l’Agence Chine Nouvelle dimanche sur l’attribution des JO de 2020 à Istanbul et non à Tokyo. Les internautes se sont empressés de rediffuser l’information afin de dépasser le seuil des 500 « retweets », pour mettre ainsi dans l’illégalité virtuelle la très officielle Agence Chine Nouvelle.