Les travailleurs membres du syndicat FTZGSEU, et employés par Ansell au Sri Lanka étaient en grève en grève pour défendre leurs droits syndicaux. En réponse, le fabricant multinational de gants latex et de préservatifs, les a tout simplement remplacé par des jaunes et licencié leur président et certains membres de l’exécutif.

grévistes chez Ansell

grévistes chez Ansell

Le gouvernement coréen a ordonné au syndicat coréen des enseignants et travailleurs de l’éducation (KTU) jusqu’au 23 octobre pour amender ses statuts afin d’exclure de son champ d’application, les enseignants sans emploi ou retraités. A défaut, le syndicat sera dissout.

Une récente loi sur les relations du travail et les syndicats professionnels contient des dispositions à cet effet. Ainsi, les travailleurs n’occupant pas un emploi sont exclus des syndicats et de la possibilité de se présenter aux organes dirigeants, ceci en contradiction avec les normes internationales du travail. Le Ministère de l’emploi a récemment refusé, pour la quatrième fois, de reconnaître le Syndicat des employés du gouvernement (KGEU) pour cette même raison.

syndicat KTU

syndicat KTU

Un bref combat entre un détachement de l’armée et une escouade de guérilleros maoïstes a fait deux morts (un militaire et un guérillero) samedi midi à Brgy Alipao (Surigao del Norte, Mindanao). Des opérations de ratissage dans la région sont en cours.

Ce combat est survenu la veille du cessez-le feu de dix jours unilatéral de la NPA dans les zones touchées par le typhon Yolanda . Les commandements régionaux de la NPA de Visayas orientales, Panay . Central Visayas , et de l’île de Negros ont été mis en mode de « défense active » pour que les opérations de secours peuvent se déplacer facilement à travers ces zones, y compris celles diligentées par l’armée. Les convois pourront circuler sans craindre l’embuscade

Cinq dirigeants syndicaux du Bangladesh ont été arrêtés mardi pour “incitation à la violence”, a dit un responsable policier du district industriel de Gazipur où ont eu lieu des manifestations ayant rassemblé plusieurs dizaines de milliers d’ouvriers du textile depuis la fin de la semaine passée. Les industriels du textile et plusieurs syndicats pro-gouvernementaux ont approuvé la hausse du salaire minimum dans le textile à 68 dollars mais une partie des syndicats demandent un salaire de 100 dollars. Ce nouveau salaire minimum reste inférieur à celui d’autres grands pays exportateurs de textile, dont le Cambodge, le Sri Lanka et le Vietnam, selon l’Organisation internationale du travail (OIT).

Un milicien a été grièvement blessé, lors d’une attaque de la NPA lundi matin à Purok 7 dans le village de Maragang (Zamboanga del Sur). Le milicien était affecté en supplétif du 5e Bataillon d’infanterie de l’armée gouvernementale. Quatre guérilleros l’ont criblé de balle alors qu’il se trouvait dans un magasin.

Près de 140 usines étaient restées fermées lundi alors que des milliers d’ouvriers s’étaient réunis à Gazipur, banlieue industrielle du nord de Dacca. En milieu d’après-midi, des membres de la sécurité ont battu une ouvrière, entrainant une vive réaction des manifestants qui ont tenté de la secourir. Les forces de l’ordre ont alors ouvert le feu. Deux ouvriers ont été tués et de nombreux autres blessés. D’après un témoin, une partie des blessés ont été emmenés à l’intérieur d’un bâtiment par les autorités de l’usine et les ouvriers étaient sans nouvelles de leurs collègues hier soir.

Neuf personnes armées de haches et de couteaux ont été tuées dans l’attaque qu’elles ont lancées contre un commissariat de police du Xinjiang, province chinoise en proie à des troubles. Les assaillants ont tué deux agents auxiliaires de police et ont blessé deux policiers avant d’eux-mêmes trouver la mort dans des tirs. L’incident s’est produit à Serikbuya, localité du comté de Bachu, dans la préfecture de Kashgar.
Plus de cinquante personnes auraient été arrêtées dans cette Région autonome chinoise au cours d’opérations policières début novembre.

17 personnes, neuf policiers et huit villageois ont été blessés dans des affrontements qui les ont opposé dans la région de Sagaing, dans le nord-ouest du pays. Depuis le début de la semaine, les autorités construisent des barricades sur la route reliant les villages de Moegyo Pyin et de Setel. Ces installations font partie de l’implémentation d’un vaste projet de mine de cuivre mené par la société chinoise Wanbao Mining Ldt en partenariat avec une société privée birmane. Jeudi, plus de 150 villageois se sont rendus sur place, exigeant que les policiers cessent leur travail et qu’ils enlèvent les barricades déjà érigées. Cette route est utilisée quotidiennement par les villageois que ne peuvent donc plus circuler librement. Par ailleurs, selon eux, elle n’est pas située dans la zone du projet minier. Les policiers ont répliqué à la demande villageois par la force, tirant des coups de feu pour disperser la foule. Les villageois leur ont lancé des pierres et ont utilisé de petites armes artisanales pour tenter de leur faire face alors que 400 policiers supplémentaires arrivaient en renfort par camion. Tous les blessés ont été transférés à l’hôpital pour y être soigné.

Heurts entre villageois et policiers en Birmanie

Deux maoïstes ont été tués dans ce que l’armée a présenté comme une embuscade ratée de 15 combattants de la NPA, mardi matin, contre un convoi militaire dans le Sorsogon. Les maoïstes tués ont été identifiés seulement sous leurs pseudonyme de « Ka Abel » et « Gapa ». Les militaires ont récupérés quatre fusils automatiques.

Le 13 novembre au soir, les propriétaires d’usine ont annoncé une prochaine augmentation du salaire minimum des ouvriers du textile. Alors que les syndicats réclament, depuis le début du mouvement de contestation, un salaire minimum de 100 dollars (alors qu’il est de 38 dollars actuellement), les propriétaires ont annoncé une augmentation de 76% pour le fixer à 68 dollars, ce qui est bien inférieur à la demande originale. Dès lors, des centaines d’ouvriers ont une nouvelle fois bloqué la circulation sur les routes entourant les usines dans la banlieue de Dacca, une partie des syndicats ayant catégoriquement rejeté la proposition. La police anti-émeute a fait usage de gaz lacrymogène et a tiré des balles en caoutchouc pour disperser les barrages et réouvrir la circulation routière.

Répression d'ouvriers du textile à Dacca

Répression d’ouvriers du textile à Dacca