Trois guérilleros maoïstes et deux soldats ont été tués dans quatre combats distincts dans la région nord de Luzon et Davao. Les deux premiers affrontements ont opposés un détachement du 73e bataillon d’infanterie et une unité de la NPA samedi matin à Barangay Kinangan, (Malita). Un guérillero connu sous le surnom de « Renz » a été tué et un fusil d’assaut M16, des munitions, et deux sacs à dos ont été récupérés par les militaires.

Trois jours plus tard, c’est-à-dire hier mardi, les forces de sécurité ont à nouveau su accrocher un peloton de la NPA, tuant deux guérilleros et capturant deux autres. Un des tués est Mark Bryle Garduque alias “Brian”, qui commandait le peloton. Les guérilleros capturés sont Ritchie Abrenica alias « Pedro » et Marilyn Magpatoc alias « Tonyang ». Le même jour, deux soldats du 54e bataillon d’infanterie ont été tués, et trois autres blessés, lors d’une embuscade tendue par des combattants de la NPA dans Asipulo (Ifugao).

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Les heurts parmi les plus violents depuis le début des manifestations pro-démocratie à Hong Kong il y a deux semaines ont opposé mardi soir et mercredi matin les manifestants aux forces de police qui ont procédé à plusieurs arrestations. Les manifestants se sont heurtés aux premières heures de la matinée de mercredi à des centaines de policiers qui tentaient de les déloger des barricades qu’ils venaient d’ériger sur une importante avenue proche du siège du gouvernement.

Mardi soir, les manifestants avaient déjà affronté la police en tentant de prendre le contrôle d’un tunnel et de la grande avenue où les protestataires bloquent des sites depuis plus de deux semaines pour obtenir des élections au suffrage universel.

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Tandis que le mouvement protestataire entrait dans sa 7e nuit, des dizaines de milliers de Hongkongais ont afflué vers le quartier d’Admiralty, près du siège du pouvoir de l’ancienne colonie britannique, pour un rassemblement pacifique. Mais, en face de l’île de Hong Kong, à Mong Kok, quartier commerçant et très densément peuplé, des manifestants ont encerclé des policiers, en les accusant d’avoir coopéré avec des membres de la mafia lors des derniers incidents. La police a fait usage de gaz au poivre.

Deux soldats du 82e bataillon de l’armée gouvernementale et un civil qui se trouvait avec eux, ont été tués mardi par des combattants de la NPA vers 19 heures (heure locale) mardi. La fusillade s’est passé à Barangay San Vicente, (district de Gumaca, dans l’île de Quezon). Le groupe de six guérilleros s’est immédiatement replié dans la montagne voisine.

Pékin a annoncé en août que le futur chef de l’exécutif de Hong Kong serait élu au suffrage universel dès 2017… mais que seuls deux ou trois candidats sélectionnés par un comité seraient habilités à se présenter au scrutin. La campagne de désobéissance civile qui couve depuis des semaines s’est brutalement accélérée dans des scènes de rue chaotiques. Les policiers avaient tiré dimanche jusque tard dans la nuit des salves répétées de gaz lacrymogène pour tenter de disperser les protestataires. Ces derniers s’étaient rassemblés par dizaines de milliers dans des quartiers du centre mais avaient également débordé jusque dans Kowloon, en face de l’île de Hong Kong, sur le continent.

41 personnes blessées durant les affrontements ont été hospitalisées. Au total, 78 personnes ont été arrêtées pour des motifs divers: troubles à l’ordre public, entrée illégale dans des bâtiments gouvernementaux et violences contre dépositaires de la force publique.

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Des manifestants manifestants ont affronté la police devant l’ambassade d’Australie à Phnom Penh, tandis que ministre australien de l’Immigration s’apprêtait à signer un accord avec les autorités cambodgienne pour l’installation au Cambodge des réfugiés asiatiques actuellement retenus dans les centres fermés australiens. Au moins un manifestant a été blessé par la police.

Le gouvernement australien versera 40 millions de dollars versés au gouvernement du Cambodge pour l’installation de ces réfugiés. Les opposants à cet accords s’indignent qu’un pays riche comme l’Australie « refile » ses réfugiés à un pays pauvre comme le Cambodge, et soupçonne les autorité cambodgienne de s’être simplement laissé acheter.

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De plus en plus d’entreprises chinoises tirent profit du commerce des instruments de torture et de répression. Elles sont 130 dans ce cas, contre 28 il y a dix ans selon un rapport que publie Amnesty International. Les 130 entreprises mentionnées dans le rapport sont pour la plupart publiques. Le matériel qu’elles vendent en Chine et qu’elles exportent, comporte des matraques à impulsions électriques, d’autres à pointes, des menottes pour chevilles à chaîne lestée…

La Chine est le seul pays connu pour fabriquer des matraques à pointes (munies de pointes métalliques sur toute la longueur ou à l’extrémité). Celles-ci sont conçues spécifiquement pour infliger des actes de torture et peuvent provoquer des douleurs considérables. Une de ces société, China Xingxing Import/Export Corp avait en 2012r des relations avec plus de 40 pays africains et pour qui ces échanges représentaient plus de 100 millions de dollars.

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Un commandant de la NPA a été arrêté ce mardi matin à Iloilo par une force conjointe de la police et de la 301e brigade de l’armée. Norberto Castor Marlon alias « Greg » a été capturé vers 5h30 du matin à Barangay Calabia (Leganes). Il serait le secrétaire adjoint du front de la NPA pour la région Komiteng Rehiyonal-Panay. Il était recherché depuis mars 2006 et figurait sur la liste des 235 maoïstes les plus recherchés. Une prime de 2,3 millions de pesos avait été mise sur sa tête.

Le Premier ministre va demander devant le Parlement des pouvoirs antiterroristes élargis et les projets de loi vont être présentés mercredi au Sénat. Les textes vont attribuer aux agences de sécurité nationale et à la police fédérale australienne des pouvoirs renforcés, et il y aura également une protection renforcée. Les nouvelles lois pénaliseraient notamment la « promotion » d’actes terroristes : cette infraction serait passible d’une peine maximale de cinq ans de prison et rendrait illégale toute recommandation, promotion ou incitation au passage à l’acte terroriste. La police serait aussi habilitée à pratiquer des perquisitions secrètement aux domiciles de suspects.

Le gouvernement espère également pouvoir interdire les séjours dans les villes ou régions où des groupes terroristes sont actifs. Les personnes se rendant dans de telles zones sans aucune raison valable pourraient être poursuivies.