L’explosion d’un IED a blessé six soldats ce lundi dans la province de Diyarbakir. L’explosion a touché un véhicule transportant une troupe des forces de sécurité de retour d’une patrouille de routine sur la route entre les villes de Lice et de Kulp. La police a déclenché une opération de ratissage dans la région afin de les localiser les guérilleros qui ont monté cette embuscade.

Un des leaders du PKK, Murat Karayilan, a rendu public un communiqué depuis les montagnes du Kurdistan irakien, où il se trouve actuellement. Il a affirmé qu’il ordonnerait à ses guérilleros d’abandonner les armes sous la supervision de l’ONU si la Turquie acceptait un cessez-le-feu ainsi qu’un certain nombre de conditions. Ces exigences comprennent l’arrêt des attaques envers les civils kurdes ainsi que des arrestations de politiciens kurdes dans le sud-est du pays. « Si la question kurde peut être résolue de manière démocratique au travers de négociations, oui, nous abandonnerons les armes. Si le gouvernement turc refuse d’accepter cela, nous nous verrons dans l’obligation de déclarer l’indépendance » a-t-il affirmé.

Onze soldats et un civil ont été blessés dans l’explosion d’un IED déclenchée au passage de leur véhicule à proximité du village de Uzümlü, dans la province de Hakkari ce lundi. Les blessés ont tout d’abord été transporté en hélicoptère à la caserne de Hakkari, avant d’être emmenés vers un hôpital militaire en ambulance.

Une patrouille de soldats s’est faite surprendre ce jeudi par l’explosion d’un IED attribué aux guérilleros du PKK. L’explosion a eu lieu au village de Yalinca, proche de la ville de Gurpinar dans la province de Van. Un soldat a été tué et un autre blessé. Le blessé a été conduit en hélicoptère jusqu’à l’hôpital militaire de Van pour y être soigné

Plus de 5000 personnes s’étaient rassemblées ce dimanche à Diyarbakir, dans le sud-est de la Turquie pour assurer le PKK de leur soutien. Les manifestants ont également dénoncé les forces de sécurité gouvernementales, qu’ils accusent d’avoir mutilé les corps des guérilleros assassinés lors des récents combats et de ne pas les avoir rendus à leurs familles. La plupart des magasins avaient gardé porte close pour la journée, une mesure traditionnellement mise en application pour protester contre l’état turc. De violents affrontements se sont déroulés à la fin de la manifestation. La police a fait usage de gaz lacrymogène, et la foule y a répondu par des jets de pierres et de bâtons. Au moins dix manifestants ont été arrêtés.

Manif pro-PKK à Diyarbakir

Manif pro-PKK à Diyarbakir

Plus de 2000 personnes s’étaient rassemblées hier devant le siège du parti pro-kurde BDP (Peace and Democracy) pour y entendre un communiqué de presse contestant les opérations militaires en cours actuellement dans le sud-est de la Turquie, et pour dénoncer le fait que les corps des militants du PKK tués lors des récents affrontements avec les forces de sécurité n’ont pas été rendus à leurs familles respectives. Les commerçants de la ville avaient gardé porte close en solidarité avec les manifestants. Après la lecture du communiqué, des affrontements ont éclaté entre les manifestants et la police. Cette dernière a fait usage de gaz lacrymogènes et de jets d’eau pour disperser la foule, qui a riposter en lançant des pierres et des cocktails Molotov sur les policiers.

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Les guérilleros du PKK ont pris d’assaut un poste militaire tôt ce matin dans la province de Hakkari. Dix d’entre eux sont décédés durant l’attaque, tout comme trois soldats. Le groupe de militants a ouvert le feu sur le poste militaire avancé de la ville de Semdinli, dans le sud-ouest du pays, entraînant une violente fusillade avec les forces de sécurité. Un opération militaire à grande échelle est toujours actuellement en cours pour tenter de capturer les guérilleros impliqués dans l’offensive.