En ce mois de juillet 2012, Georges Ibrahim Abdallah, résistant communiste libanais, est toujours en prison en France, où il est incarcéré depuis près de 28 ans. Il est le plus ancien prisonnier politique détenu actuellement dans notre pays. Depuis 1999 il a terminé la peine de sûreté assortie à sa condamnation et il est donc légalement libérable.

Le Collectif pour la Libération de Georges Ibrahim Abdallah organise un rassemblement le 20 juillet à 18h devant le Ministère de la Justice à Paris, place Vendôme.

France: Rassemblement pour Georges Abdallah ce vendredi

A l’occasion de la fête nationale française, le comité libanais de la Campagne internationale pour la libération de Georges Ibrahim Abdallah organise un rassemblement à Beyrouth, devant le Palais des Pins, résidence de l’ambassadeur de France, le samedi 14 juillet 2012, pour exiger la libération de Georges Abdallah.

Liban: Rassemblement samedi pour Georges Abdallah

Des rassemblement ont eu lieu pour la libération de Georges Abdallah hier dans six villes de France à l’appel du Secours Rouge Arabe. A Paris, une quarantaine de manifestants (y compris une délégation de notre SR) s’étaient rassemblés devant le siège du PS, rue de Solférino.

France: Série de rassemblements pour Georges Abdallah

La nuit de mercredi à jeudi, « Liberté pour Georges I. Abdallah » a été peint sur l’ambassade du Liban auprès de la Belgique et du Luxembourg et de la Mission du Liban auprès de l’Union Européenne, à Bruxelles. Georges Abdallah est le plus ancien prisonnier politique en France, c’est un militant révolutionnaire libanais détenu pour des actions menée dans le cadre de la résistance libanais contre les agressions impérialistes et sionistes du début des années 80.

Bombage pour Georges Abdallah

Bombage pour Georges Abdallah

Dans le cadre de la Campagne internationale pour la libération de Georges Ibrahim Abdallah, un rassemblement a eu lieu devant le ministère de la Justice, place Vendôme à Paris, ce jeudi 22. Les slogans « Libérez Georges Abdallah ! », « 28 ans de prison, 28 ans de résistance ! » ont été scandés par près de 80 manifestants. La police a tenté de disperser le rassemblement, mais la détermination des manifestants a fait qu’une délégation composée d’un membre du Collectif pour la libération de Georges Abdallah et de l’ex-sénatrice Alima Boumediène a été reçue par le chef de cabinet du ministre.

La délégation a souligné l’acharnement des autorités françaises, qui persistent à ne pas libérer Georges Abdallah. La chancellerie a confirmé que les autorités libanaises avaient déclaré accepter d’accueillir Georges Abdallah dès sa sortie de la prison de Lannemezan, comme l’a rappelé dernièrement par écrit le consul libanais à Paris.

Salah Hamouri, jeune franco-palestinien de 26 ans a été arrêté le 13 mars 2005, alors qu’il se rendait à Ramallah. Il va rester 3 mois, accusé de complot contre le rabbin Ovadia Yossef, chef spirituel du parti religieux d’extrême droite SHAS parce qu’il est passé devant chez ce dernier en voiture 3 mois avant son arrestation. A cela s’ajoute une présomption de l’appartenance de Salah à un mouvement de jeunesse réputé proche du FPLP. Après être passé dans différents camps, prisons, centres…après une vingtaine d’audiences de repoussées faute de témoins et de preuves, Salah est condamné le 17 avril 2008 à 7 ans de prison pour « complot et appartenance aux jeunesses du FPLP ». Un compromis qu’il a accepté en plaidant « coupable » pour ne pas être condamné à plus de 7 ans s’il avait refusé.

La fédération du Pas-de-Calais du mouvement des jeunes communistes de France, SOS Gaza, Association France-Palestine Solidarité 59/62 (AFPS 59/62), Comité Libérez-les, le MRAP 62, et la section de Lens du PCF appellent à un rassemblement le 26 novembre 2011 à 17h30 devant la gare de Lens pour exiger ces libérations de Salah Hamouri et de Georges Ibrahim Abdallah.

France: Rassemblement à Lens pour Salah Hamouri et Georges Abdallah

Le Comité « Libérez-les! » (Nord-Pas de Calais) a obtenu du maire et de la section du PCF de Calonne-Ricouart qu’un calicot appelant à la libération de Georges Ibrahim Abdallah soit placé au fronton de l’hôtel de ville. Un rassemblement et un point presse s’est tenu à cette occasion. Une délégation du Secours Rouge International était présente.

hôtel de ville de calonne-ricouart

hôtel de ville de calonne-ricouart

Initialement prévue le 1er avril, c’est ce 20 mai que la cour d’appel de Pau a prononcé sa décision dans l’affaire du refus de prélèvement d’ADN du militant libanais Georges Ibrahim Abdallah. Le procureur général de Pau avait requis le 18 février dernier une peine de trois mois de prison, peine identique à celle prononcée par le tribunal correctionnel de Tarbes en décembre 2009. Georges Ibrahim Abdallah avait refusé un prélèvement ADN déclarant avoir déjà subi une telle opération en 2003, opération effectuée par des gendarmes à l’époque où sa libération conditionnelle était envisagée. Mais le parquet général avait dit ne pas en trouver trace, et il avait donc été condamné. Mais aujourd’hui, la cour d’appel de Pau l’a relaxé dans cette affaire.

Georges Abdallah a comparu ce jeudi 18 février devant la cour d’appel de Pau pour ‘refus de se soumettre à un prélèvement ADN’. Il avait été condamné le 1er décembre dernier à trois mois de détention par le tribunal de Tarbes pour ce refus. Trois mois de détention alors qu’il est condamné à perpétuité! Devant cette cour Georges Abdallah, qui a refusé d’être représenté par son avocat pour une affaire ‘administrative’, a pu lire une déclaration, ce qui lui avait été impossible lors de la première audience. Il a pu ainsi réaffirmer: ‘après 26 ans de captivité, mes convictions anti-impérialistes restent intactes’. A la barre, il a expliqué avoir déjà donné son ADN à des gendarmes venus le visiter en détention en 2003, à l’époque où sa libération conditionnelle était envisagée. Mais le parquet général déclare ne pas retrouver de trace de cet ADN. Georges a déclaré refuser à donner à nouveau son ADN pour ne pas cautionner une loi liberticide. Le ministère public a requis la même peine de trois mois d’emprisonnement.

Différents collectifs, militants et amis étaient venus témoigner leur solidarité à Georges Abdallah. Plus d’une cinquantaine de personnes étaient présentes dans la salle d’audience ou devant le palais. Georges Ibrahim Abdallah est sorti du palais sous les applaudissements de ces soutiens, à qui il a adressé un signe de la main depuis le fourgon le ramenant à Lannemezan. La cour d’appel rendra son arrêt le 1er avril.

Georges Ibrahim Abdallah

Georges Ibrahim Abdallah