Des affrontements ont éclatés entre villageois palestiniens de Nabi Saleh et colons sionistes peu après que des Palestiniens aient bloqué la route d’accès à la colonie Halamish. La région de Nabi Saleh, près de Ramallah, est devenue l’un des symboles du conflit israélo-palestinien. Perché sur une colline haute de 570 mètres de hauteur, le village historique peuplé d’environ 350 Palestiniens ne se trouve qu’à quelques centaines de mètres de la colonie de Halamish qui compte 1.200 habitants. C’est là que chaque vendredi, des militants Palestiniens, Israéliens mais aussi étrangers manifestent afin d’exiger l’arrêt de la politique d’expansion coloniale de l’État hébreu. Suite aux affrontements entre colons et villageois, l’armée israélienne est intervenues pour disperser les manifestants palestiniens, provoquant de nouveaux incidents.

Affrontements prsè de Ramallah, hier

Affrontements prsè de Ramallah, hier

Le soldat Elor Azaria, qui a la double nationalité française et israélienne, n’a été condamné mardi pour homicide par un tribunal militaire israélien qu’à 18 mois de prison. Il avait été filmé en mars 2016 alors qu’il tirait une balle dans la tête d’Abdel Fattah al-Sharif à Hébron en Cisjordanie occupée (voir notre article). Le Palestinien venait d’attaquer des soldats au couteau. Atteint par balles, il gisait au sol. La vidéo s’était propagée sur les réseaux sociaux, obligeant les autorités israéliennes à réagir.

Le Palestinien blessé qui sera achevé un instant plus tard

Le Palestinien blessé qui sera achevé un instant plus tard

Des affrontements ont éclaté hier mardi entre de jeunes manifestants palestiniens et des soldats israéliens lorsque ces derniers ont attaqué le village de Doha, près de Bethléem, dans le sud de la Cisjordanie. Les forces d’occupations venaient remettre des citations à comparaître à deux anciens prisonniers, leur ordonnant de se présenter à l’interrogatoire des services de renseignements israéliens. En fait, les troupes israéliennes ont pris d’assaut Doha et ont saccagé les maisons. Plusieurs jeunes de la région se sont affrontés avec les soldats et les ont caillassé.

Dans la nuit de mardi les forces d’occupation ont effectué plus raids dans toutes les parties de la Cisjordanie, et arrêté un certain nombre de jeunes. A Naplouse, ils ont perquisitionnés des maisons, causant des affrontements intenses, où ils ont tiré des munitions et des grenades lacrymogènes; quatre Palestiniens ont été arrêté. Des affrontements très violents ont eu lieu au camp de réfugié d’Al-Alm’ari, à Ramallah, où au moins cinq jeunes ont été arrêtés. Le même scénario s’est déroulé à Qalqilia, Tulkarem, Ramallah, Jénine et Jérusalem (où huit autres Palestiniens ont été arrêtés dans le quartier Al-Issawiyya de Jérusalem-Est).

Le raid des forces d’occupation à Bethléem

Le raid des forces d'occupation à Bethléem

Des affrontements ont éclaté entre les soldats israéliens et les habitants du village de Taqou (à une douzaine de kilomètres à l’est de Bethléem), à l’entrée nord de la localité. Les soldats ont utilisé des balles en acier recouvertes de caoutchouc, des cartouches de gaz lacrymogènes et des grenades d’étourdissement contre les habitants, causant plusieurs cas de suffocation parmi eux. Ils ont tous été traités sur les lieux.

Manifestants palestiniens (archive)

Ehab Masoud, militant du FPLP, a été libéré après 16 ans d’emprisonnement dans les prisons de l’occupation israélienne. Il a été accueilli à sa sortie par ses camarades, dont la députée palestinienne et ancienne prisonnière Khalida Karrar (voir notre article pour sa libération).

Ehab Masoud et Khalida Jarrar

Ehab Masoud et Khalida Jarrar

Les forces israéliennes ont affronté jeudi de jeunes manifestants palestiniens dans le camp de réfugiés d’Ayda, au nord de Bethléem, où les soldats ont utilisé des balles de guerres et des gaz. Les affrontements ont éclaté lorsque de jeunes palestiniens ont jeté un cocktail Molotov sur une base militaire près de la mosquée Bilal Ibn Rabah, également appelée Tombeau de Rachel. Des soldats israéliens ont attaqué le camp juste après l’incident et ont tiré des balles de guerres, des grenades à gaz. Ils ont arrêté deux jeunes hommes identifiés comme Rani Abu Aker et Saeb Amarneh.

L’entrée du camp de réfugiés d’Aida

L'entrée du camp de réfugiés d'Aida

Condamnés en 2016 à verser une amende de 10 000 dollars par l’UEFA en raison de l’affichage des drapeaux Palestiniens lors d’un match contre un club israélien (voir notre article), les fans du Celtic FC et la direction du club ont réagi à leur manière, en affirmant que ces « représailles de l’UEFA n’allaient pas les empêcher de soutenir le peuple Palestinien ». Le Comité des supporters du Celtic a récolté de l’argent afin d’aider le club à payer l’amende de l’UEFA, mais aussi 220.000 dollars qui seront versés à deux organismes de charité en Palestine. Des équipements sportifs et matériels de football ont d’ailleurs étés offerts aux enfants Palestiniens de la ville d’Aida (Cisjordanie) par les ultras du Celtic.

Au Celtic Park le 18 août 2016

Au Celtic Park le 18 août 2016

Des affrontements ont éclaté samedi lorsque les forces israéliennes ont attaqué le camp de réfugiés de Jénine en véhicule militaire et ont commencé à battre les habitants. Le jeune homme de 19 ans, identifié comme Mohammad Mahmoud Abou Khalifah, a été tué par balle dans la mêlée et six autres ont été blessés, dont l’un est en état grave. Plusieurs arrestations ont également été faites par les troupes israéliennes. Les forces israéliennes entrent régulièrement dans le camp sous prétexte de mener des activités de surveillance, provoquant un affrontement avec les résidents palestiniens.

Mohammad Mahmoud Abou Khalifah

Mohammad Mahmoud Abou Khalifah

Des dizaines de Palestiniens ont été blessés, et d’autres ont souffert d’inhalation de gaz lacrymogène lors d’affrontements mercredi avec les forces de l’armée israélienne dans les localités de Biddu et Qatana. Les affrontements ont éclaté à Biddu lorsque les forces israéliennes ont attaqué les deux villages de remettre des ordres de démolition des maisons de cinq familles, et des ordres à comparaître devant le renseignement israélien. Les soldats israéliens ont attaqué des maisons qui appartiennent à d’autres familles, dont celle d’une jeune fille de 17 ans qui a été abattu par des soldats israéliens mai 2016 après qu’elle aurait tenté de poignarder certains d’entre eux.

Des affrontements ont également éclaté dans la ville de Qatna lorsque des soldats israéliens ont attaqué des dizaines de maisons et de magasins, et remis quelques Palestiniens commandes à comparaître devant le renseignement israélien.

Répression d’une manifestation à Biddu (image d’archive)

Répression d'une manifestation à Biddu (image d'archive)