Une manifestation au départ du Parvis de Saint-Gilles (1060 – Bruxelles) aura lieu ce mardi 24 janvier à 17h en soutien au 4 du Secours Rouge et afin d’exiger l’arrêt des poursuites à leur encontre.

Affiche de la campagne

L’audience de la Chambre du Conseil qui décidera si il y a lieu ou non de leur faire un procès ‘l’affaire du 5 juin’ a été fixée au lendemain, mercredi 25 janvier.

Affiche de la campagne

Le procès de deux participants au Camp No Border qui avait eu lieu à Bruxelles en septembre et octobre 2010 commencera ce 8 février. Les deux personnes sont accusées de ‘rébellion’ dans un cas et de ‘rébellion armée’ dans l’autre.
L’un des deux inculpés est accusé d’être responsable de blessure qu’un policier a reçu d’un cheval de police. L’autre aurait résisté à sa photographie forcée après la manifestation du 29 septembre, avant d’être plaqué contre un mur par 6 policiers, puis d’être battu et envoyé à l’hopital.

Un rassemblement de solidarité aura lieu le 8 février à 8h30 au Palais de Justice. Lire ici un communiqué de soutien

Le ministre-président bruxellois a annoncé aujourd’hui son intention de recruter 200 à 300 policiers supplémentaires. Les tâches et missions de ces agents n’ont pas encore été précisément définie, mais ils seront principalement affectés aux stations de métro et aux gares. Ils dépendront soit des zones de police soit de la police fédérale. Une réunion doit avoir lieu avec la ministre de l’intérieur pour régler les modalités pratiques dans la mesure où le coût sera pris en charge par les 30 millions d’euros que recevra la région du fédéral pour la sécurité.

L’Ordre des Barreaux Francophones et Germanophones (OBFG) et l’Orde van Vlaamse Balies (OBJ), organes représentant 16’500 avocats, ainsi que l’Ordre Français des Avocats du Barreau de Bruxelles ont introduits des recours devant la Cour Constitutionnelle pour révoquer certains aspects de la Loi Salduz : ils voudraient l’améliorer et proposent une intervention de l’avocat lors de chaque interpellation, un accès immédiat au dossier répressif et un droit d’intervention pendant l’audition de leurs clients. La Ministre de la Justice Annemie Turtelboom a qualifié ces demandes ‘d’impayables’.

Le rapport 2010 de la Sûreté de l’Etat a été rendu public cette semaine. Notre Secours rouge et « l’affaire du 5 juin » y sont longuement évoqués (sans que cela présente beaucoup d’intérêt). Pour les curieux:

Télécharger le rapport (.pdf)

Belgique: Rapport 2010 de la Sûreté de l’Etat

Depuis le 1er janvier, la loi ‘Salduz’ est entrée en vigueur en Belgique. Celle-ci prévoit la mise à disposition d’un avocat pour toute personne privée de liberté dès son premier interrogatoire avec la police ou le juge d’instruction. Comme nous l’avons déjà évoqué il y a quelques jours, la bonne exécution de la loi est extrêmement chaotique, notamment parce que de nombreux avocats rechignent à prendre part au dispositif. Dans le but de compenser la faiblesse de la présence des avocats bruxellois aux auditions, le parquet de Bruxelles a envoyé une circulaire aux polices de Bruxelles-Hal-Vilvoorde. Celle-ci reprend la liste des infractions pour lesquelles la privation de liberté n’est pas recommandée. Lorsque la police intervient dans le cadre d’une action reprise dans ce texte, elle est priée de convoquer le suspect quelques jours après son interpellation dans le but avoué de ne pas devoir faire appel à un avocat et donc de contourner la loi ‘Salduz’.

Le nouveau laboratoire de la Police judiciaire fédérale (PJF) de l’arrondissement judiciaire Marche-en-Famenne a été inauguré le 19 décembre dernier. Ce service de police technique et scientifique est désormais implanté au centre d’un complexe qui rassemble non seulement tous les services de la Police fédérale de l’arrondissement, mais également la Direction et le poste de proximité de la Police locale de Marche-en-Famenne.

Actuellement, la PJF de Marche-en-Famenne compte une quarantaine de policiers, principalement des enquêteurs. Au sein du laboratoire, 3 policiers et 3 membres du cadre administratif et logistique se partagent les tâches habituelles de police technique et scientifique. Une collaboration avec le labo de la PJF de Huy a été mise sur pied dès avant la réforme des service de police, pour assurer une permanence 24/24h.