Le militant antifasciste russe Petr Silaev (ou Peter Silaeva) aurait été arrêté par la police belge, en collaboration avec le FSB (Service fédéral de sécurité de la Fédération de Russie), apparemment suite à un avis de recherche d’Interpol. Selon l’agence de presse russe Interfax, il serait actuellement détenu en Belgique en vue d’une prochaine extradition en Russie. Petr est accusé d’avoir été un des organisateurs de la protestation/attaque contre l’édifice de l’administration de Khimki, lors de l’importante mobilisation populaire de l’été 2010 en défense à la forêt de Khimki. Depuis que les autorités russes l’ont dénoncé comme que « criminel international » l’an dernier, il est devenu fugitif à travers l’Europe.

Cette semaine à Khimki, deux autres participants présumés à la manifestation de Khimki ont été jugés: Maxime Solopov a reçu une probation de deux ans tandis que le deuxième accusé, Alex Gaskarov, a été acquitté. En outre, à Kiev, Denis Solopov est détenu depuis le 2 mars 2011 en attente d’extradition de l’Ukraine vers la Russie.

Antifasciste russe

Antifasciste russe

Une trentaine de personnes ont protesté, dimanche matin, devant la prison de Bruges. Deux détenus se trouvent actuellement dans des quartiers dits de haute sécurité, ils sont en grève de la faim et de la soif et demandent d’être muté vers un régime ordinaire. Les manifestants de la Prisoners’ Families & Friends Association se sont rassemblés pour soutenir les grévistes de la faim, mais également pour aborder l’existence de la section spéciale, qui a pour objectif initial d’héberger les détenus aux comportements agressifs. Or, elle est actuellement remplie de personnes qui ont commis des actes de violence graves en dehors de la prison, à risque élevé d’évasion ou arrêtés dans le cadre des lois anti-terroristes. La sélection ne se fait donc pas sur base de leur comportement au sein de la prison mais bien de leur réputation à l’extérieur.

Une vingtaines de personnes sont allé cet après midi devant le centre fermé de Bruges pour y faire du bruit et protester contre la détention des migrants. Quelques unes ont été arrêtés et sont au commissariat de Bruges actuellement, probablement Hauwerstraat, 3. Un appel à un rassemblement sur place a été lancé.

Cet après-midi, un groupe ‘d’indignés’ avait décidé de se rendre devant le bâtiment de la rédaction du Soir. Ils souhaitaient se montrer solidaire avec les journalistes qui se seraient vus empêcher, par leur direction, de couvrir les différentes mobilisations de ces derniers jours. Mais arrivés au Parc Royal, ils ont été cueillis par les forces de l’ordre. La zone du parc a été déclarée fermée au public et quiconque tente d’y pénétrer se voyait menacer d’arrestation. La police était assistée par des vigiles privés qui lui signalaient les personnes et comportements ‘suspects’. A 16h30, vingt ‘indignés’ avaient déjà été arrêtés et emmenés au commissariat de l’Amigo, dans le centre-ville.

EDIT 17h40: Il y a quarante manifestants arrêtés à l’Amigo, dont deux femmes. Un appel a été lancé pour un rassemblement de solidarité devant l’Amigo.

EDIT 21h: Quelques proches des manifestants se sont rassemblés devant l’Amigo. Ils sont encadrés par plusieurs policiers. Jusqu’à présent, la police refuse de communiquer toute information.

EDIT 22h: Les quarante personnes sont toujours retenues au commissariat. Selon une rumeur en provenance du milieu juridique, il semblerait que les autorités souhaitent maintenir tous les manifestants en détention le plus longtemps possible afin de préserver la bonne tenue du sommet européen.

EDIT 24h05: Les premiers manifestants sont libérés. Ils sont chaleureusement acceillis par une vingtaine de personnes. Le dispositifs policiers est assez lourd. Il y avait douze femmes et non deux parmis les personnes arrêtées.

EDIT 01h: Fin des libérations. Il semblerait que tout le monde soit sorti (les proches rassemblés devant l’Amigo avaient tous retrouvé les leurs). Un manifestant a été ré-arrêté sitôt sorti sans raison apparente (probablement pour pouvoir enchaîner « légalement » deux arrestations administratives).

Bruxelles: Arrestations ‘d’indignés’

Une centaine d’ « indignés », de syndicalistes et de membres du Comité Action Europe s’étaient rassemblés hier sur l’Esplanade de l’Europe, pour protester contre les politiques d’austérité menées en Europe. Après avoir organisé une assemblée populaire face à la Commission et au Conseil de l’Union européenne, au rond-point Schuman, à 18h00, les militants sont arrivés vers 21h au niveau du Parlement européen, entre les bâtiments Altiero Spinelli et Paul-Henri Spaak, d’où ils ont été délogés par la police à l’aide de gaz lacrymogènes. Les manifestants ont ensuite reflué vers la place du Luxembourg (où il y a eu des interpellations) et la place de Londres.

La police a tenté d’encercler un dernier groupe de manifestants qui défilait en fin de soirée dans les rues d’Ixelles. Une charge de police a eu lieu rue de la Paix vers 23h. Quelques personnes ont été interpellées.

Par ailleurs, la police locale de la zone Bruxelles-Capitale-Ixelles a interpellé mercredi soir une personne qui avait effectué des graffitis sur les locaux du Parlement européen

Bruxelles: La police chasse les « indignés » du quartier européen
Bruxelles: La police chasse les « indignés » du quartier européen

En 2010, la police technique et scientifique a réussi 1.709 identifications d’empreintes digitales et palmaires prélevées sur les lieux de crimes et délits. Il s’agit d’une augmentation de 71% par rapport aux 998 identifications réalisées en 2009. Ce résultat est dû à l’acquisition, en 2010, du système APFIS (Automated Palm and Fingerprint Identification System). Auparavant, les comparaisons entre les empreintes palmaires et les traces palmaires étaient effectuées « manuellement ».

Le prélèvement des empreintes digitales (doigts) et palmaires (paumes) est effectué soit sur une fiche à l’encre ensuite numérisée, soit via un livescan, cet appareil permettant de prendre les empreintes d’un suspect sans encre de manière numérique et d’envoyer directement une fiche dactyloscopique dans la banque de données du service d’identification judiciaire (SIJ). La fiche est alors envoyée directement vers le système APFIS qui compare dans un premier temps les empreintes digitales de cette personne avec toutes les fiches présentes dans la banque de données. APSIS opère de manière automatisée 24h/24 et envoie une réponse de manière automatique en 5 minutes à l’enquêteur qui a transmis la fiche. Si la personne est déjà fichée, le policier obtient directement les informations concernant les antécédents de cette personne. Dans un deuxième temps, APSIS compare cette même fiche avec toutes les traces non identifiées à ce jour, contenues dans la banque de données. APFIS propose alors des candidats potentiels aux experts du SIJ.

Même si le système APFIS est très performant, deux opérateurs du SIJ procèdent systématiquement à la vérification d’une comparaison et à la validation de l’identification. Seul l’œil humain peut confirmer que des traces ou empreintes proviennent d’une même personne. En 2010, 23 % des identifications de traces se sont faites sur base d’empreintes palmaires pour seulement 2% en 2009. APFIS a également permis d’élucider des affaires remontant à plusieurs années. Le nombre de fiches dactyloscopiques insérées dans le système APFIS augmente chaque année. En effet, grâce notamment à l’utilisation plus répandue du livescan, les polices locales procèdent plus régulièrement à la prise d’empreintes (aujourd’hui, 168 services de police sont équipés d’un livescan). En 2009, on comptait environ 643.000 personnes dans APFIS. Ce nombre est passé à 720.000 en 2010. Chaque mois, environ 10.000 personnes sont comparées dans le système, ce qui est deux fois plus qu’il y a 5 ans. Parallèlement, la qualité des fiches transmises a augmenté grâce à l’utilisation de la technologie numérique.

Grâce à APFIS, la Belgique remplira l’engagement pris au le traité de Prüm. Le traité de Prüm, signé en 2005 par 7 états de l’Union européenne règle l’échange transfrontalier d’informations en matière de terrorisme, de criminalité organisée et de migration illégale. Il prévoit que les pays signataires transmettent aux pays partenaires les données dont ils disposent. Dans ce cadre, le SIJ pourra, au cas par cas, échanger des informations relatives aux empreintes digitales et palmaires avec les bases de données des 26 autres pays de l’union européenne.

Le mouvement des ‘indignés’ en Belgique, né il y a environ un mois, se veut solidaire des mouvements spontanés nés en Espagne, en Grèce,… La date du 19 juin avait été fixée pour organiser des cortèges dans plusieurs villes d’Europe où des comités, des assemblées populaires et des campements aut-gérés ont vu le jour ces dernières semaines. Cet après-midi, plusieurs centaines de personnes s’étaient rassemblées sur la Place Flagey. Les ‘indignés’ dénoncent notamment les prochaines mesures européennes destinées à maîtriser les dépenses publiques et les conséquences de celles-ci. Peu avant 15h, 500 personnes ont pris part à l’assemblée populaire organisée sur la place avant de partir en cortège direction Place du Luxembourg pour y faire un sit-in devant le Parlement européen, suivi d’une nouvelle assemblée dans la gare. Un quart d’heure après le départ de la manifestation, dans la rue Dautzenberg, la foule s’est retrouvée face à un cordon policier, dont les membres ont fait usage de gaz lacrymogènes pour tenter de la disperser avant d’essayer de la faire redescendre vers la Place Flagey. Les manifestants ont répliqué par le jet de quelques projectiles en direction des forces de l’ordre. Bloqués des deux côtés, ils sont finalement parvenus à traverser le barrage policier pour poursuivre leur marche.

Manifestation des indignés à Bruxelles

Manifestation des indignés à Bruxelles

Manifestation des indignés à Bruxelles
Manifestation des indignés à Bruxelles

Ce samedi après-midi à 15h00, une trentaine d’activistes non-violents, s’appelant les « Robins des Bois du supermarché », ont fait une action au Carrefour de Liège. Ils ont invité les clients à goûter des produits au sein du magasin en installant le « free pique-nique » sur des tables et des chaises du magasins. Ils entendaient dénoncer les profits énormes de la deuxième plus grande enseigne de grande distribution au monde, alors qu’il est de plus en plus difficile pour de nombreuses personnes de boucler les fins de mois. Ils insistaient également sur les conditions de travail au sein de Carrefour qui, l’année dernière, a fermé plusieurs magasins et supprimé de nombreux postes de travail pour augmenter la rentabilité du groupe. La police est intervenue (sans violence) et a procédé à 15 arrestations.

Une quarantaine de militants et de sympathisants du Netzwerk « Freiheit für alle politsche gevangenen » ont manifesté ce samedi à Berlin devant l’ambassade de Belgique en solidarité avec les militants du Secours Rouge poursuivis en Belgique. Ce rassemblement s’intégrait dans une semaine de solidarité au cours de laquelle a été notamment organisés des conférences à Stuttgart, Magbebourg et Berlin, en présence d’une des inculpés de notre Secours Rouge.

Rassemblement solidaire devant l’ambassade de Belgique à Berlin

D’autres initiatives ont eu lieu à Stuttgart, Heilbronn et Magdeburg:

Rassemblement solidaire devant l'ambassade de Belgique à Berlin
Allemagne: Solidarité avec les 4 du Secours Rouge de Belgique
Allemagne: Solidarité avec les 4 du Secours Rouge de Belgique
Allemagne: Solidarité avec les 4 du Secours Rouge de Belgique

Ce jeudi, le conseil des ministres à accordé les contrats pour la construction de quatre nouvelles prisons à l’horizon 2013. Il s’agit de contrats DBFM (Design, Build, Finance, Maintain), ce qui signifie que les société qui se sont vues attribuer ces contrats construisent et gèrent la prison, à l’exception des questions de sécurité. Les sociétés désignées sont BAM-Dexia, Eiffage/Benelux et ‘Futures prisons‘. Quatre nouvelles prisons verront donc le jour dans les deux années à venir: Marche-en-Famenne (300 cellules), Leuze-en-Hainaut (300 cellules), Beveren (300 cellules) et Termonde (444 cellules). Le cas du site de Sambreville reste en discussion.