Les procédures judiciaires lancées par la SNCB et Infrabel à la suite des grèves non reconnues qui ont touché les chemins de fer entre le 25 mai et le 3 juin derniers ont déjà coûté au 1er juillet plus de 150.000 euros aux deux entreprises publiques (82.230 euros pour les frais d’avocats et 70.392 euros pour les frais d’huissiers). Après ces grèves, la SNCB et Infrabel, le gestionnaire de l’infrastructure ferroviaire, avaient introduit 44 requêtes unilatérales en référé dans seize arrondissements judiciaires pour réclamer des astreintes contre les travailleurs grévistes. Pratiquement tous les juges ont prononcé une interdiction de bloquer les trains par des sabotages, couplée à des astreintes.

La grève sauvage du 26 mai 2016, gare de Liège-Guillemins

La grève sauvage du 26 mai 2016, gare de Liège-Guillemins

La Région de Bruxelles-Capitale a délivré un permis de construire pour la nouvelle prison de Haren près de trois ans après la demande. La prison devrait accueillir 1.190 détenus répartis dans huit bâtiments et doit remplacer les prisons de Forest, Saint-Gilles et Berkendael. Un permis d’environnement doit encore être accordé au projet. Le temps de construction est estimé à 32 mois et son coût s’élève à 331 millions d’euros.

Le Conseil communal de la Ville de Bruxelles avait donné en juin dernier le feu vert au plan de déviation du chemin vicinal du Keelbeek, un acte qui était incontournable dans le cadre des autorisations à obtenir pour la construction de la maxi-prison à Haren. C’est ce point qui, en ocotobre dernier, avait entravé le processus en vue de cette construction souhaitée par la Régie fédérale des Bâtiments, dans la mesure où la demande de permis nécessite un déplacement de ce sentier (voir notre article).

Le projet de complexe pénitenciaire à Haren

Le projet de complexe pénitenciaire à Haren

Le gouvernement fédéral a approuvé vendredi le lancement d’une procédure de marché public pour l’achat pluriannuel et l’installation de systèmes automatiques de reconnaissance de plaques minéralogiques (ANPR), dont 240 sont destiné à la Flandre. Il s’agit à la base d’une initiative du ministre de l’Intérieur dans le cadre de la lutte contre la criminalité et le terrorisme. La Wallonie sera elle aussi dotée de caméras dotées d’un système de reconnaissance de plaques minéralogiques en vertu d’un accord conclu avec le fédéral, a annoncé lundi le ministre wallon des Travaux publics. Cet accord permettra de voir l’installation de plus de 150 caméras de ce type sur le réseau routier wallon.

Système de caméras ANPR

Système de caméras ANPR

La manifestation antifasciste contre le congrès du parti fasciste européen APF a démarré Square De Meeus au lieu de Place du Luxembourg ce matin à 10h. À Porte de Namur, la police anti-émeutes et l’auto-pompe ont chargé la centaine de manif et stants antifas. Du mobilier urbain aurait été pris pour cible. 70 antifas ont été arrêtés. Plus d’info dans la journée.

13.40: un peu plus de précision : le nombre de 70 arrestations avancé par certains médias serait exagéré, il s’agirait de 30 personnes. La manifestation (une centaine de personnes) aurait dès le départ tourné à l’affrontement avec le cordon de policiers qui protégeait le local. Les manifestants menés par un « cortège de tête » offensif se serait ensuite déplacé vers la Petite Ceinture. Un abribus JC Decaux et la vitrine d’une banque KBC ont été pris pour cibles de projectiles. La police a ensuite chargé par derrière ce qui a entraîné la dispersion des manifestants et l’arrestation d’un certain nombre d’entre eux. D’autres arrestations ne sont pas à exclure.

18/12: Ce ont finalement 56 personnes au total qui ont été interpellées hier matin. Elles ont toutes été relâchées, mais la police poursuit ses investigations. Une manifestante a par ailleurs été blessée.

La police arrête 70 antifas à Porte de Namur

La police arrête 70 antifas à Porte de Namur

À l’occasion du 16e anniversaire du massacre des prisonniers en Turquie du 19 décembre 2000, une projection/débat aura lieu au Local Sacco-Vanzetti (54 Chaussée de Forest) ce mercredi 21 décembre à 19h30. Une prisonnière qui a vécu les évènements sera présente pour participer à la discussion.

Projection/débat de

Voir notre article sur le film « Le Mur »

Projection/débat de

Merci aux 150 personnes qui sont venues à l’ouverture hier soir! Une photo de solidarité avec Anton (emprisonné pour la voiture de police incendiée à Paris). Des militants de Antifa NP2C, Alternative Libertaire Valencienne, OCML-VP Toulouse et Paris se sont joints à la fête.

Pour se tenir au courant de la suite des activités, voyez le site du local: saccovanzetti.space ou la page Facebook.

Bruxelles: Succès de l’ouverture du Sacco-Vanzetti

Ce 9 décembre, le Secours Rouge inaugurera son local, le « Sacco-Vanzetti », ce local servira aussi de lieu de réunions et d’activités pour d’autres groupes et collectifs actifs sur le terrain de la solidarité de classe ou de l’action antifasciste. Le nom est celui de deux militants anarchistes, victimes d’un lynchage judiciaire aux USA, et qui ont courageusement fait face à la justice de classe.
Cette salle de réunion et d’activités politiques (permanences, infothèque, conférences, projections, soirées de solidarité) est idéalement placée dans le bas de Saint-Gilles, à la sortie du métro « Porte de Hal » et à deux pas de la Gare du Midi.

Bruxelles: Soirée d’ouverture du Sacco-Vanzetti ce 9 décembre

Les collaborateurs de l’Office des étrangers ont désormais accès à la banque de données nationale générale de la police (BNG) qui contient tous les procès-verbaux rédigés par la police. L’Office des étrangers n’y avait jusqu’ici pas d’accès direct. Si, à l’analyse d’un dossier, apparaissaient de sérieux indices laissant penser que la personne était connue de la police, les collaborateurs de l’Office des étrangers pouvaient s’adresser aux services de police. En juillet 2015, il a été décidé de rendre cette banque de données directement accessible. L’Office des étrangers est le premier service non policier à accéder à la banque de données.

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Le 17 août 2016, un citoyen d’origine camerounaise est expulsé de force depuis la Belgique. Le jour de son « éloignement » il se débat et se retrouve entravé, pieds et poings liés dans l’avion de ligne qui doit l’emmener vers le Cameroun. Demain jeudi 1er décembre, à 8H30, au palais de justice de Bruxelles, aura lieu le procès des passagers qui ont exprimé leur opposition et empêché l’expulsion (voir notre article).

No Border

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