Le 26 mai, lors d’une vaste opération de police dans le secteur de San Clemente, dans la région du Maule, les forces de sécurité ont arrêté deux anarchistes accusés d’avoir envoyé un colis piégé à un commissariat de la ville de Talca, en novembre 2020. L’attaque s’était soldée par des dégâts et deux policiers avec des traumatismes acoustiques. La police accuse Ignacio et Luis Avaca, frères jumeaux, de s’être adressés à une société de livraison pour envoyer le colis explosif. Tous deux ont été arrêtés dans le cadre de la loi sur le contrôle des armes et ont été placés en détention préventive pendant 4 mois, le temps que l’enquête se poursuit.

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La décision du gouvernement de présenter une injonction à la Cour constitutionnelle pour imposer sa réforme des retraites, défavorable pour les travailleurs, a relancé mardi les mobilisations et protestations. Des concerts de casseroles, appelés via les réseaux sociaux, ont eu lieu dans plusieurs villes, tandis que dans certaines communes de la région métropolitaine, des barricades et des affrontements ont eu lieu. Des communes telles que Santiago Centro, Estación Central, Macul, La Florida, Recoleta, Ñuñoa, San Miguel, Huechuraba, Pudahuel, Quinta Normal, La Pintana, Cerro Navia et Independencia ont été touchées par les affrontements. Des heurts ont également eu lieu dans d’autres villes, telles que Valparaíso, Viña el Mar, Temuco, San Felipe, Antofagasta, Rancagua et Constitución, entre autres. L’avenue Guillermo Mann, dans la commune de Ñuñoa, a été l’un des points chauds des incidents nocturnes. Le 33e poste de police, situé sur cette route a été attaqué par des manifestants.

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Cela fait plus d’un mois que les prisonniers et prisonnières anarchistes du Chili sont grève de la faim (voir notre article). Parmi les actions de solidarité, des barricades enflammées ont barré des rues de la capitale, ainsi dans le quartier Simón Bolivar. La solidarité est aussi internationale: à Madrid, les vitrines d’une agence d’Iberdrola ont été caillassées en raison des intérêts économiques de cette entreprise énergétique au Chili et de ses relations avec l’État chilien.

Lundi 22 mars, Santiago du Chili, les prisonniers et prisonnières anarchistes ont entamé une grève de la faim. Il s’agit de Mónica Caballero Sepúlveda (section pour femmes de la prison de San Miguel) ; Marcelo Villarroel Sepúlveda, Joaquín García Chanks, Juan Flores Riquelme, Juan Aliste Vega (qui adhère à la lutte mais ne fera pas la grève à cause de sa situation de santé), tous détenus dans la prison de haute sécurité, à Santiago ; Francisco Solar Domínguez (section de sécurité maximale), Pablo Bahamondes Ortiz, José Ignacio Duran Sanhueza, Tomas González Quezada, Gonzalo Farias Barrientos (sections 2 e 3 de la prison-entreprise de Santiago 1). Les revendications de la grève sont l’abrogation de l’article 9 et le retour à l’article 1 du décret-loi 321, et la libération de Marcelo Villarroel et de tous les prisonniers subversifs, anarchistes, de la libération mapuche et de la révolte. voir le texte intégral

Des anarchistes ont revendiqué l’attaque à l’explosif menée le 24 décembre dernier contre le bâtiment du 21e commissariat, à Estación Central (Santiago), attaque menée avec un engin composée de dynamite et d’ANFO (un explosif artisanal composé de nitrate d’ammonium et de gazole). L’attaque est revendiquée comme « action de vengeance pour les centaines de mutilé.e.s et de mort.e.s et les milliers de prisonnier.e.s que la répression et ses appareils ont provoqué le long de l’histoire. » Avec cette attaque, les auteurs cherchent « à rendre une partie des durs coups que nous avons reçu, en démontrant que la vengeance est possible et en rappelant que ce commissariat est responsable de l’éborgnement d’un jeune rebelle de Villa Portales, qui a été la cible de plus de quatre tirs de la part de la police, le 21 décembre 2019, à l’âge de 17 ans. Ils sont également responsables de la torture des marchands ambulants ». Lire le communiqué complet

 

Quelque 10.000 personnes, convoquées sur les réseaux sociaux, se sont rassemblées dans les rues près du siège du gouvernement, protégé par une forte présence policière, vendredi 27 novembre, à Santiago du Chili. Ils réclamaient la démission du président conservateur, Sebastian Piñera. Les manifestants ont marché sur l’avenue Alameda, l’artère principale de la capitale chilienne. La police a utilisé des gaz et des canons à eau pour disperser des groupes de manifestants cagoulés qui leur jetaient des pierres et qui ont incendié des arrêts de bus.Les Carabiniers ont arrêté au moins 25 manifestants.  Des manifestations ont aussi eu lieu dans les villes de Concepcion (sud), Antofagasta (nord) et Valparaiso (centre).

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Plusieurs milliers de personnes se sont rassemblées sur la Plaza Italia à Santiago du Chili lors d’un nouveau vendredi de manifestations. Celles-ci se poursuivent, bien qu’à une plus petite échelle, près de 20 jours après que les Chiliens aient approuvé, lors d’un plébiscite, une nouvelle Constitution. Celle-ci permet de desserrer le carcan néolibéral protégée par la constitution de Pinochet. Cependant, tous les vendredis, des Chiliens continuent de se rendre à la Plaza Italia, l’épicentre des manifestations, avec des revendications comme compris la libération des personnes détenues suite aux manifestations, et des mesures pour atténuer les effets de la crise économique. Le rassemblement a été l’occasion d’affrontements avec la police, qui a utilisé de l’eau et des gaz lacrymogènes. Les manifestations, massives dans les premiers mois, ont été suspendues avec la pandémie, mais sont revenues sur ce point emblématique de la capitale après la fin de la quarantaine.

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Un rassemblement a eu lieu vendredi sur la Plaza Italia de Santiago, cinq jours après qu’il ait été décidé, lors d’un plébiscite historique, de modifier la Constitution héritée de la dictature d’Augusto Pinochet, avec près de 80% des voix. Les auto-pompes de la police sont intervenues et du gaz a été tiré contre la foule des manifestants. Ceux-ci exigeaient la libération des personnes détenues lors de la vague de manifestations qui a éclaté en octobre 2019, ainsi que des réformes urgentes pour atténuer les effets de la grave crise économique qui touche le pays.

Depuis octobre de l’année dernière, le bureau du procureur a dénombré 5.084 personnes poursuivies, dont 648 sont en détention préventive et 725 ont déjà été condamnées. Plus de 4 600 plaintes ont été déposées contre les forces de sécurité pour violations des droits de l’homme, (mais seuls 75 agents ont été inculpés). Des parlementaires de l’opposition ont présenté jeudi dernier un projet de loi visant à amnistier ceux qui ont commis des délits lors de la flambée sociale, mais il a été rejeté par le gouvernement parce que cela «justifierait la violence».

 

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Ce vendredi 16 octobre, plus de 5000 manifestants se sont rassemblés sur la Plaza Italia – également connue sous le nom de Plaza de la Dignidad -, qui a été l’épicentre du mouvement social de 2019, dont la répression a fait plus de 20 morts et 2.200 blessés. L’Institut national des droits de l’homme (INDH) a enregistré plus de 2500 plaintes et quelque 3000 victimes d’abus entre octobre 2019 et mars 2020. Cette manifestation intervient deux jours avant le 18 octobre, premier anniversaire de la flambée sociale au Chili, où une série d’émeutes a été enregistrée. Les manifestants ont peint en rouge la statue du général Baquedano et déposé une gerbe de fleurs avec l’inscription: «Pour les morts». La police, a qualifié l’acte de « vandalisation », est intervenue pour disperser les manifestants. Après l’intervention de la police, les manifestants  sont tous revenus pour se tenir devant le monument. Le 18 octobre de l’année dernière a marqué le début des plus grandes mobilisations sociales de l’histoire du Chili. Au départ, elle a commencé comme une mobilisation contre l’augmentation du prix des transports publics, mais a conduit à des revendications plus larges contre les inégalités sociales et en faveur d’une nouvelle Constitution.

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Mercredi 14 octobre, une manifestation anti-gouvernementale réunissant plus de 500 personnes se tenait à Puente Alto dans la banlieue de Santiago. Cette manifestation, organisée à l’appel de Primera Línea Puente Alto (un média indépendant défendant les classes populaires confrontées à la pandémie), s’est transformée en émeute lorsque plusieurs dizaines de personnes cagoulées ont attaqué un poste de carabiniers avec des pierres, des extincteurs et du mobilier urbain. Les manifestants auraient également brisé la clôture entourant le bâtiment du gouvernement provincial auraient également déclenché des incendies. Les carabiniers ont signalé l’arrestation de huit personnes, dont six hommes et deux femmes. En outre, cinq des détenus sont des mineurs.

Émeutes anti-gouvernementales à Puente Alto

Émeutes anti-gouvernementales à Puente Alto

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