Vendredi 3 août, l’ELN a capturé six personnes dont trois policiers et un soldat dans le département du Choco. Cette opération a eut lieu seulement deux jours après que l’ancien président de la Colombie, Juan Manuel Santos, ait admit avoir échoué à négocier un cessez-le-feu avec l’ELN (voir notre article).
Dans un communiqué publié le lendemain de la capture, l’ELN s’est déclarée prête à relâcher ses prisonniers à condition que l’armée et les paramilitaires diminuent leurs activités, qui mettent en péril tant la guerilla que ses prisonniers. L’ELN a donc demandé au haut commissaire pour la paix d’intervenir auprès de l’armée, pour que les conditions de sécurité nécessaires soient mis en place afin de procéder à une libération. Elle a par ailleurs déclaré que, en attendant, les prisonniers seraient correctement traités et protégés.