Dans le cadre de son contrat avec l’administration américaine, l’entreprise privée Lockheed Martin produit des avions de combat, des radars, des satellites ou encore des véhicules militaires. Mais elle développe aussi, pour le compte de l’Agence de sécurité nationale (NSA), une technologie biométrique basée sur la reconnaissance d’écriture. Ces travaux s’inscrivent dans une réflexion globale sur l’évolution des systèmes d’identification, au-delà des capteurs d’empreintes digitales. Ils se fondent sur un postulat : chacun a une façon différente d’utiliser un clavier tactile.

La vitesse de la frappe, l’orientation des doigts, l’accélération du mouvement et la pression appliquée sur l’écran sont autant de variables prises en compte par cette technologie que Lockheed Martin a baptisée « Mandrake ». Les premières expérimentations autour d’une telle technologie – que l’on peut considérer comme une ramification de la reconnaissance d’écriture manuscrite – remontent aux années 70, sous l’impulsion de l’U.S. Air Force. L’objectif était de renforcer, à terme, le contrôle des accès aux bâtiments stratégiques comme le Pentagone, en instituant un deuxième facteur d’identification en complément au code PIN à 4 chiffres. Mais à l’époque, les taux d’erreurs restaient importants, tout particulièrement chez les femmes.

USA: Logiciel de reconnaissance « d’écriture » sur clavier

Le Sénat américain a rejeté ce samedi un projet de réforme soutenu par le président Barack Obama visant à limiter la capacité de l’Agence nationale de sécurité (NSA) à collecter des données aux États-Unis, suite au scandale suscité par les révélations d’Edward Snowden. Mais la chambre haute du Congrès a refusé dans le même temps de prolonger ce programme de surveillance, qui expirera le 1er juin si le Congrès n’agit pas d’ici là. Il a manqué trois voix aux 60 nécessaires pour que la réforme puisse être adoptée par le Sénat, qui n’a pas non plus réussi à prolonger de deux mois le programme.

La réforme par le Freedom Act, modifierait un article controversé du Patriot Act, adopté après les attentats du 11 septembre 2001, en interdisant la collecte à grande échelle par la NSA de données américaines, téléphoniques ou autres. La Chambre des représentants avait, elle, voté le 13 mai en faveur de la réforme, en réponse au tollé provoqué en juin 2013 par Edward Snowden, un ancien consultant de la NSA qui avait exposé au grand jour l’ampleur des programmes de surveillance américains.

Le siège de la NSA

Le siège de la NSA

L’analyse des documents Snowden continue a apporter son lot d’information. Les services de renseignements des cinq pays de l’alliance « Five eyes » (Etats-Unis, Canada, Royaume-Uni, Nouvelle-Zélande, Australie) ont échafaudé un plan en 2011 et 2012 pour pirater la boutique d’applications de Google et Samsung et espionner les smartphones. L’objectif des « Five eyes » était de renforcer la surveillance des smartphones grâce à des logiciels espions implantés via l’Android Market, boutique d’applications de Google rebaptisée depuis Google Play et utilisée par les téléphones de Samsung. Il prévoyait de pirater les connections à la boutique d’applications, d’implanter des logiciels malveillants afin de récolter des données dans les smartphones. Les agences voulaient également envoyer des informations erronées à des personnes d’intérêt.

Les agences s’inquiétaient de la possibilité d’un « autre Printemps arabe », et de la contagion des mouvements populaires. Elles s’intéressaient surtout à l’Afrique, en particulier le Sénégal, le Soudan et le Congo mais elles visaient également les boutiques d’application de la France, de Cuba, du Maroc, de la Suisse, des Bahamas, des Pays Bas et de la Russie. Des failles avaient été trouvées dans le moteur de recherche UC Browser, une application du géant chinois Alibaba populaire en Chine et en Inde qui a été installée par 500 millions de personnes.

Edward Snowden

Edward Snowden

Le matin du 18 mai, Wadiya Jamal, la compagne de Mumia a pu parler à son mari pendant 15 minutes au téléphone. Il est toujours hospitalisé, mais le fait qu’il ait réussi à téléphoner montre que son état s’est amélioré. La plupart du temps, il est tellement endolori qu’il ne peut pas se déplacer jusqu’au téléphone. Aucune visite ne lui est autorisée, il ne peut pas même voir ou parler à son avocat et à son médecin. Plusieurs associations abolitionnistes américaines tentent de porter ceci devant un tribunal fédéral, puisque c’est une infraction évidente à la constitution états-unienne.

Malgré la grave crise médicale qu’il traverse, Mumia n’a toujours pas accès à un diagnostique digne de ce nom, ni à un traitement suffisant. Wadiya Jamal a indiqué qu’elle a pu avoir Mumia au téléphone grâce aux nombreux coups de téléphones, faxes et courriers envoyés à l’administration pénitentiaire de Philadelphie, elle encourage donc les soutiens à continuer.

Mumia menotté en prison

Mumia menotté en prison

Marylin Zuniga a été mise en congé sans soldes après avoir laissé ses élèves de 3ème primaire écrire des lettres de rétablissement à Mumia Abu Jamal, à l’école Forest Hill Elementary, de la ville d’Orange dans le New Jersey. Elle avait cité Mumia Abu Jamal lors de son cours, et partagé l’information sur son état de santé. Suite à cela, les élèves ont eux-mêmes demandé à écrire des lettres de bon rétablissement à Mumia, ce que l’enseignante n’a bien sûr pas refusé. Le conseil d’administration doit encore se prononcer sur la décision de licencier définitivement la professeure. L’enseignante bénéficie de soutien à l’intérieur et à l’extérieur de l’école.

Des lettres et dessins pour Mumia.

Des lettres et dessins pour Mumia.

La Chambre des représentants a adopté mercredi une réforme interdisant à la NSA de collecter en masse des données aux Etats-Unis, réponse au scandale suscité par les révélations d’Edward Snowden il y a bientôt deux ans. Les représentants ont voté par 338 voix contre 88 pour la proposition de loi nommée USA Freedom Act, qui doit encore être examinée par le Sénat d’ici la fin du mois. La réforme, soutenue par Barack Obama, avait échoué au Congrès l’an dernier.

La loi modifierait un article controversé du Patriot Act, adopté après les attentats du 11 septembre 2001, et qui arrive à expiration le 1er juin. Elle interdirait explicitement la collecte massive et systématique par la NSA de données américaines, notamment téléphoniques. Une cour d’appel fédérale a déclaré la semaine dernière illégal le programme de métadonnées téléphoniques de la NSA, révélé en juin 2013 à l’aide de documents transmis à la presse par Edward Snowden, mais les juges ont laissé au Congrès le soin de concocter une réforme.

Le siège de la NSA

La ville de Chicago, a approuvé mercredi le versement de 5,5 millions de dollars de compensations financières à près d’une centaine d’hommes, pour la plupart noirs, qui avaient été torturés par sa police entre 1972 et 1991. Près d’une centaine d’hommes auraient été torturés par l’ancien chef de la police Jon Burge pour leur soutirer des aveux. Les suspects étaient l’objet de chocs électriques sur leurs organes génitaux et d’autres parties du corps; ils étaient asphyxiés, battus ou soumis à des simulacres d’exécution – et tout cela accompagné d’insultes à caractère racial lancées par des policiers qui étaient tous blancs. La plupart des victimes venaient des quartiers pauvres de South Side et la ville a contesté leurs plaintes pendant des décennies. La ville a aussi publié des excuses et précisé qu’elle aiderait les victimes par du conseil ou le paiement de frais de scolarité.

Quelques unes des victimes de la police de Chicago, présentes au procès

Quelques unes des victimes de la police de Chicago, présentes au procès

En 2013, Eddy Testelmans avait affirmé que l’état belge avait reçu des tuyaux de la NSA pour déjouer trois attentats en Belgique, et que ces informations avaient probablement été récoltées grâce au programme PRISM. Dans les faits, il n’en serait rien. C’est Testelmans -patron des renseignements militaires- lui même qui reconnaît ne pas savoir si cette information est vraie ou fausse puisque la source affirmant que ces 3 attentats avaient été déjoués était le gouvernement états-unien. A posteriori, rien ne prouve que ce soit le cas.

Le programme PRISM, un programme de surveillance massive, avait été révélé par Edward Snowden en 2013 et avait provoqué un énorme scandale que le gouvernement américain avait tenté d’éteindre par tous les moyens.

Développée par l’armée israélienne en 2008 pour être utilisée contre les émeutiers palestiniens, la ‘skunk’ est une substance à l’odeur nauséabonde et irrespirable décrite comme « au croisement entre un animal mort et des excréments humains ». Apparemment non-toxique, un militaire israélien déclare dans une vidéo « Vous pouvez en boire, mais vous ne le voulez pas ».La Skunk est aspergée grâce à une auto-pompe, et une fois dispersée, elle ne peut être nettoyée qu’avec un savon bien spécifique : toute autre tentative de nettoyage ne fera qu’exacerber l’odeur infecte.

Comme à chaque fois qu’une de ces armes « non-létales » est créée, ses ingénieurs se félicitent d’empêcher que les armes non-létales utilisées précédemment -et finalement létales- puissent ne plus être utilisées. Plusieurs armes puantes comme celle là ont été développées par les armées américaine et israélienne, mais la skunk est la première qui est apparemment suffisamment non-toxique pour absorber leurs propres foules avec. La skunk est composée d’un mélange de carbonades de soude et d’acides aminés.

Plusieurs villes américaines ont commencé à faire des stocks de skunk alors que de graves émeutes secouent plusieurs grandes villes américaines.

Sur cette vidéo, on voit la première utilisation de la skunk, en Palestine.


Israeli Skunk Spray Weapon par zzinn

Dispersion de manifestants à Gaza à l’aide de la skunk.

Dispersion de manifestants à Gaza à l'aide de la skunk.

L’application Mobile Justice CA, conçue par l’association American Civil Liberties Union (ACLU), voit le jour en plein regain de tensions et de manifestations en réaction à une série de décès d’afro-américains détenus ou confrontés à des policiers blancs. Les vidéos enregistrées avec l’application Mobile Justice CA peuvent être envoyées aux bureaux locaux de l’ACLU pour dénoncer de possibles violations de droits civiques par la police. Disponible pour téléphones Android ou iphone, elle permettra d’assurer que les vidéos sont stockées même si le téléphone est perdu, cassé ou prélevé. L’application peut aussi permettre d’envoyer des alertes à d’autres pour les appeler à se rendre sur un lieu donné ou pour documenter un incident.

L’application Mobile Justice

L’application Mobile Justice