Bradley Manning est à nouveau entendu par la justice américaine du 16 au 20 juillet 2012 à Fort Meade dans le Maryland. Il devra répondre de 22 chefs d’accusation dont celui de collusion avec l’ennemi, après une série d’audiences préliminaires qui ont débuté au mois de décembre 2011. Le jeune soldat âgé de 24 ans, risque une peine de 52 ans de prison pour avoir transmis à Wikileaks des documents militaires sur les guerres en Irak et en Afghanistan, et notamment la fameuse vidéo du raid aérien du 12 juillet 2007 à Bagdad.

Diffusée en avril 2010 par Wikileaks sous le titre de Collateral Murder, la vidéo montrait l’enregistrement des tires d’un hélicoptère de combat Apache sur un groupe de civils (parmi lesquels deux reporters), puis sur d’autres civils venant porter de l’aide à un blessé. La vidéo affiche en contrepoint les mensonges successifs des officiels US sur le massacre. Suite à la diffusion de la vidéo, le porte-parole de Wikileaks, Julien Assange, avait également fait l’objet de recherches. Les militaires américains, responsables de la tuerie, n’ont pas été inquiétés.

Actuellement incarcéré à la prison de Fort Leavenworth, Bradley Maning, 24 ans, est détenu a été détenu à l’isolement maximal (Maximum Custody Detainee) durant huit mois consécutifs. Ces mesures ont été levées mais ses conditions de détention restent particulièrement dures.

USA: Nouvelles audiences pour Bradley Manning

Des affrontements ont opposés jeudi soir dans le centre-ville de Los des manifestants d »‘Occupy LA et des forces de police. Les manifestants voulaient soutenir cinq personnes arrêtées pour avoir écrit des slogans à la craie sur le sol. La police est intervenues, des projectiles ont été lancés. Quatre policiers ont été blessés et 17 personnes ont été arrêtées. La police a blessé au moins un passant d’une balle en caoutchouc.

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A la demande des représentants du Congrès, les opérateurs de téléphonie mobile ont fourni le nombre de demandes de surveillance qu’ils ont reçu en 2011 de la part de la police, des tribunaux et des agences gouvernementales. Ces demandes peuvent concerner le contenu des SMS, la localisation de l’abonné à un instant précis, les appels émis ou reçus,… En 2011, l’ensemble des neuf opérateurs américains a reçu plus de 1,3 million de telles demandes. Par exemple, AT&T a répondu, en moyenne, à 700 demandes par jour, ce qui est trois fois plus qu’en 2007. L’opérateur Sprint a quand a lui répondu, en 2011, à environ 1500 demandes quotidiennes. Outre le problème de la collecte d’informations sans justifications légales, ce qui inquiète les organismes américains de protection de la vie privée, c’est le fait que les agences conservent ces données indéfiniment dans leurs fichiers.

L’ACLU-NJ (Union américaine pour les libertés civiles/New Jersey) a mis à disposition du public une application pour téléphone portable qui permet d’enregistrer et de filmer discrètement la police. Baptisée “Police tape”, cette application pour Android, qui peut être téléchargée depuis le site de l’ACLU-NJ, permet “d’enregistrer et de stocker discrètement et de façon sécurisée un échange avec la police”.

Cette application diffère des enregistreurs classiques en ce sens qu’elle disparaît de l’écran une fois qu’elle est lancée, évitant ainsi que la police n’intervienne pour y mettre fin. Elle permet aussi l’envoi à l’ACLU du fichier, pour conservation et analyse. Elle contient également des conseils légaux sur les droits des citoyens face à la police. L’ACLU du New Jersey précise sur son site que plusieurs tribunaux ont reconnu le droit des citoyens de filmer des policiers en exercice. Une application similaire pour téléphone Apple sera disponible plus tard cet été.

Le lien vers la page de téléchargement de l’ACLU-NJ

Carlos Montes est un activiste chicano bien connu pour le rôle qu’il a joué dans le mouvement étudiant de 1968 à Los Angeles, dans les mobilisations contre la guerre du Vietnam et, plus récemment, dans les grandes marches pour les droits des immigrants en 2006. Ces dernières années il était actif dans les mouvements anti-guerre et de solidarité avec les peuples en lutte. Il est un des 25 activistes internationalistes anti-guerre ciblé par le FBI.

Le 17 mai 2011, la maison de Carlos Monte a été prise d’assaut et dévastée par un commando conjoint des forces du Shérif du Comté de Los Angeles et du FBI. Il était accusé de six « délits de solidarité » avec les luttes des peuples colombiens, palestiniens etc. il risquait 18 ans de prison. Dans un premier temps, deux délits ont été supprimés, et il ne risquait « plus que » 5 ans. Ces dernières charges viennent de tomber à leur tour, mettant fin aux poursuite.

Une vidéo sur Carlos Montes

Le 28 juin 2012, la cour d’appel des États-Unis pour le deuxième circuit, a maintenu la décision du 15 juillet 2010 d’augmenter à 10 ans la peine initiale de Lynne Stewart. Le 16 octobre 2006, ce même juge avait condamné Lynne Stewart à 28 mois de prison pour conspiration et soutien matériel au terrorisme. Cette avocate, aujourd’hui radiée du barreau, a consacré sa vie aux pauvres, aux défavorisés, à la communauté noire et à la justice. Ceux d’entre eux qui n’avaient pas les moyens de payer les services d’un avocat pouvaient frapper à sa porte.

Âgée de 72 ans, elle est détenue à la prison de Carswell, au Texas depuis 32 mois. Il lui reste encore sept ans et demi avant de pouvoir espérer retrouver la liberté, à l’âge de 80 ans… Lynne Stewart a servi de bouc émissaire au gouvernement US. La justice américaine s’est intéressée à son cas seulement après le 11 septembre 2001. Rappelons que sa seule faute est d’avoir contrevenu aux « mesures administratives spéciales » (SAM) de l’US Bureau of Prisons. Elle avait été obligée de signer ces mesures pour pouvoir défendre un islamiste. Les SAM sont inconstitutionnelles : elles enlèvent aux accusés de « terrorisme » le droit à un avocat et à être jugé par un jury d’État impartial dans l’État même où le « crime » a été commis et seulement pour ce « crime ». A l’époque de L’administration Clinton, le cas de Lynne Stewart a simplement été considéré comme une faute administrative. Lynne Stewart a reçu une lettre à cet effet, et n’a pas pu rendre visite à son client pendant quelque temps. Puis, elle a pu reprendre ses visites en prison et poursuivre son travail d’avocate. Ce n’est que le 9 avril 2002 qu’elle a été arrêtée à son domicile par le FBI, dans le climat d’hystérie consécutif aux évènements du 11 septembre 2001. Le soir de son arrestation, leministre de la Justice US, est allé dans une émission populaire déclarer que Lynne Stewart était une traîtresse à la nation.

Etats-Unis: Lynne Steward reste en prison

Une équipe de scientifiques de laboratoire de radionavigation d’Austin a pris le contrôle à deux reprises d’un drone américain. Pour ce faire, ils ont envoyé de faux signaux GPS au drone, en utilisant la technique du spoofing, qui permet au hacker de détourner des flux de communication en usurpant une identité numérique. Ils ont en effet reproduit le signal de l’appareil pour ensuite le « piéger » afin qu’il suive de nouvelles commandes. Le dispositif construit pour truquer le drone avait été assemblé pour tout juste 1 000 $

La seconde démonstration a eu lieu devant des représentants du département de la Sécurité intérieure des États-Unis, constatant qu’il était donc possible de faire écraser un drone assez facilement et sans trop de moyens. On estime que dans 5 ou 10 ans, il y aura 30 000 drones dans les airs aux USA. La méthode mise au point par les chercheurs texans permettrait même de prendre le contrôle d’un avion de ligne…

Briana Waters, une californienne de 36 ans membre du Front de Libération de la Terre (ELF) était la dernière accusée de l’affaire de l’incendie de 2001 à l’Université de de l’Etat de Washington. Elle avait plaidé coupable et a été condamné vendredi en appel à quatre ans de prison par un tribunal fédéral. Considérant le temps de la préventive et l’échelle de réduction de peine, elle devrait être libérée après 11 mois supplémentaires de détention. L’incendie du Centre de l’UW’S pour l’Horticulture Urbaine à Seattle avait causé 6 millions de dollars de dégâts. Les membres de l’ELF le soupçonnait (à tort semble-t-il) de modifier génétiquement des peupliers. Trois autres accusés ont été reconnus coupables et un quatrième s’est suicidé en prison.

Les autorités américaines ont pris ce jeudi la décision de placer Aitzol Iriondo Yarza sur leur liste terroriste. Ce dernier, considéré comme le chef militaire de l’ETA jusqu’à son arrestation le 8 décembre 2008, est actuellement détenu en France en attendant une éventuelle extradition vers l’Espagne. Dans sa déclaration, le ministère américain des affaires étrangères a affirmé que ‘la position d’Iriondo en tant que vieux membres de l’ETA et son engagement dans des activités terroristes telles que des meurtres, des attaques à la bombe, le recrutement, la formation et la fourniture d’un soutien logistique à une organisation terroriste constitue une menace pour les intérêts américains. Le désigner comme terroriste aidera à endiguer le flot d’assistance financière et autre à ce dirigeant de l’ETA’.

Depuis plus de quatre ans, le virus informatique Flame est régulièrement détecté dans différentes régions du monde. A la fin du mois de mai dernier, il a été identifié par Kaspersky Lab, un fabricant russe qui avait laissé entendre que vu sa sophistication, il supposait le concours d’un état. Utilisé à des fins de cyber-espionnage, l’Iran avait été la première cible des attaques de Flame. Ce mardi, le quotidien américain ‘The Washington Post’ a révélé, citant des ‘responsables occidentaux proches du dossier’ que ‘la NSA américaine, chargée de l’espionnage informatique, et la CIA ont travaillé avec l’armée israélienne pour mettre au point ce programme informatique destiné à se répandre dans les réseaux informatiques iraniens, copier des fichiers, faire des captures d’écran et renvoyer ces informations discrètement. Suite à ces révélations, les autorités américaines ont refusé tout commentaire, se bornant à affirmer qu’Internet fait partie des domaines d’intérêts de la défense et du renseignement.