Le PS parisien a porté plainte pour l’attaque qui a eu lieu contre le local de sa fédération à Paris. Plusieurs manifestants qui avaient été dispersés par la police alors qu’ils étaient rassemblés contre la Loi Travail ont vidé une poubelle devant l’entrée du PS en cassant les vitrines de la porte d’entrée avant de s’encourir, aucun n’a été arrêté. Le Secrétaire général du PS parisien parle d’un groupe de 30 à 60 manifestants armés de barres de fer qui serait rentré et aurait saccagé le hall. Il était visiblement sous le coup de l’émotion puisqu’une vidéo témoigne en fait d’une dizaine de manifestants pas armés de barre de fer. Le secrétaire a déclaré qu’il avait donné instruction de ne plus réparer la casse faite sur les locaux du PS tant que la situation ne se serait pas calmée.

France: Une poubelle vidée et une vitrine cassée font paniquer le PS

En août 2015, des migrants qui avaient été expulsés de la Halle Pajol (18e arrondissement de Paris) pour atterrir dans un centre Emmaüs ont protesté contre leurs conditions de vie (isolés, démarches bloquées, nourriture périmée, lave-linge en panne, pas de kit d’hygiène,…) et demandent à rencontrer ceux qui les avaient expulsé de la Halle en leur promettant des conditions correctes (OFPRA, mairie et Emmaüs). Ils font appel à des militants solidaires qui les rejoignent, ensemble ils font un sit-in dans le hall d’entrée. Le centre a immédiatement appelé la police en prétextant une « séquestration », quatre personnes (trois solidaires et le migrant qui faisait la traduction) sont arrêtées et placées sous contrôle judiciaire. En octobre 2015, les quatre ont été condamnés à 4 mois de prison avec sursis et à payer des dédommagements à Emmaüs. Tant les condamnés que le parquet et Emmaüs ont fait appel, le procès d’appel commencera donc le 3 octobre prochain à 13h30 au TGI de Paris.

Emmaüs en appel contre des militants solidaires des migrants

Emmaüs en appel contre des militants solidaires des migrants

Le 28 juin dernier, des manifestants opposés à la loi Travail bloquaient le rond-point des Postes, à Lille, au petit matin. Dans la matinée, les policiers chargeaient et procédaient à plusieurs arrestations (voir notre article). Ce mardi 30 août, 6 manifestants passent au tribunal sur des prétextes divers (bitume abimé, non dispersion, etc.).

Rassemblement solidaire devant le tribunal de grande instance, boulevard du peuple belge, à Lille, à partir de 12h30. Comme toujours, ça peut durer un bon moment… N’hésitez pas à venir plus tard. Ramenez de quoi manger et boire.

Les incidents du 28 juin

Les incidents du 28 juin

A Toulouse et dans d’autres villes, des manifestations ont eu lieu ce samedi 27 août pour la libération du leader emprisonné du PKK, Abdulah Ocalan, et en soutien à la résistance au Rojava qui combat Daesh, l’état turc et leurs alliés réactionnaires. L’OCML-VP était présente sur place dans le cadre de la campagne de soutien au Bataillon International de Libération

Rassemblement pour la libération d’Ocalan à Toulouse

Rassemblement pour la libération d’Ocalan à Toulouse

Bilen Ceyran, étudiante belge de 24 ans, et co-présidente de Young Struggle -une organisation de jeunesse socialiste- a été arrêtée ce 26 août (et non le 23 comme précédemment annoncé) en Turquie, à Izmir, avec deux amis lors d’une raffle. Bilen est active parmi les militants bruxellois et parisiens, elle a été étudiante à l’ULB et part parfois en vacances en Turquie.

A cause de l’état d’urgence, l’information de son arrestation est arrivée très tardivement. Elle se trouve toujours en garde à vue à l’heure actuelle. Elle n’est pas autorisée à consulter un avocat. Sa famille et ses amis ont très peu d’information à l’heure actuelle.

Selon la presse turque pro-AKP, Bilen est accusée d’être membre de la KGÖ, la Jeunesse Communiste affiliée au MLKP et considérée comme une organisation terroriste par le régime.

Manifestation ce lundi 29 août à 16h devant l’ambassade de Turquie à Bruxelles. Rue Montoyer 4, à 1000 Bruxelles (Métro Trône).

Liberté pour Bilen Ceyran !

En avril 2017 doit être inauguré le centre de semi-liberté (CSL) de Saint-Martin-Boulogne (Pas-de-Calais), construit par le groupe Eiffage pour un contrat de 5,4 M€. Ses 47 cellules individuelles sont fabriquées dans des conteneurs maritimes recyclés. C’est CAPSA, une PME sous-traitante d’Eiffage, qui transforme ces containers commandés en Chine, dans l’usine de Meyzieu, dans le Rhône. Les cellules feront 11,7 m² et seront composées d’une kitchenette, d’une salle de bains et seront recouvertes d’un bardage. Elles doivent être livrées d’ici décembre. Comme l’exige la réglementation, les matériaux ne seront ni démontables, ni cassables et on ne pourra rien attacher sur les murs. Le procédé est plus économique et, surtout, plus rapide que les constructions traditionnelles. L’administration pénitentiaire considère ce CSL comme un test grandeur nature. En fonction du bilan tiré, l’expérience sera renouvelée.

Les containers-cellules fabriqués par CAPSA

Les containers-cellules fabriqués par CAPSA

Suite à l’arrêt du projet Truecrypt, le plus efficace des outils de chiffrement grand public, plusieurs développeurs avaient repris le flambeau pour poursuivre le développement de Truecrypt. Veracrypt, l’un de ces forks (un logiciel basé sur un autre) est passé ce 17 août en version 1.18a. Au menu des mises à jour: l’implémentation du chiffrement de l’EFI (le remplaçant des BIOS), des nouveaux algorythmes de chiffrements (Camellia, Kuznyechik, Magma et Streebog).

Autre bonne nouvelle, le moteur de recherche DuckDuckGo a fait une donation de 25.000$ qui servira à faire un audit. L’audit est organisé par l’OSTIF (Open Source Technology Improvement Fund) qui a confié l’analyse à la société française Quarkslab en lui demandant de communiquer le résultat de l’audit de façon chiffrée aux développeurs de Veracrypt (la société française Idrix) afin que les éventuelles failles découvertes ne soient pas utilisées avant d’être patchées.

Veracrypt

Veracrypt

Le FPLP a co-organisé aujourd’hui mardi, avec la Commission des Prisonniers et L’Union de la Jeunesse Progressiste Palestinienne de Gaza une manifestation devant le Centre français dans la ville de Gaza. La manifestation avait pour mot d’ordre la libération immédiate de Georges Abdallah et de Bilal Kayed qui entre aujourd’hui dans son 63ème jour de grève de la faim.

Le rassemblement à Gaza

Le rassemblement à Gaza

La ministre du travail El Khomri a « elle même » licencié un délégué syndical d’Air France ce 8 août. Au lendemain de l’arrachage de chemise à Air France, 5 procédures de licenciement avaient été lancées, mais l’une d’entre elles n’avait pas aboutie parce que l’inspection du travail avait refusé de licencier, arguant qu’il était difficile de voir sur les vidéos si la personne concernée était bousculante ou bousculée. Les 4 autres licenciements n’étaient pas passé par l’inspection du travail puisque les personnes concernées ne détenaient pas de mandats syndicaux.

La fuite du DRH d’Air France

La fuite du DRH d'Air France

« En solidarité avec les prisonniers politiques palestiniens qui sont en grève de la faim pour dénoncer la politique israélienne de « détention administrative » et pour soutenir et exiger la libération inconditionnelle du militant palestinien Bilal Kayed, je fais la grève du plateau pour trois jours à partir d’aujourd’hui jeudi 4 août. » a déclaré Georges Ibrahim Abdallah. Six prisonniers politiques de la Gauche Abertzalé l’ont rejoint dans son action. Bilal Kayed est un leader du FPLP emprisonné depuis 2001 qui aurait dû être libéré le 13 juin dernier mais est gardé en détention administrative par Israel. Il est entré en grève de la faim dés le 15 juin et a été rejoint par une centaine de militants du FPLP dans son mouvement, dont Ahmad Sa’adat, le secrétaire général du FPLP emprisonné.

Bilal Kayed et Ahmad Sa’adat

Bilal Kayed et Ahmad Sa'adat