Ce 6 octobre, Emilie Martin se verra notifier un nouveau mandat d’arrêt européen à Pau. Emilie est porte-parole du collectif Bagoaz pour la défense des prisonniers basques. Elle fut aussi celle d’Herrira, association engagée dans la même cause et créée légalement en 2012, un an après qu’ETA ait annoncé l’arrêt de la lutte armée. Le mandat d’arrêt concerne son activité dans Herrira, Emilie n’avait pas répondu à la convocation du juge Velasco en novembre 2013, un mandat d’arrêt avait donc été émis en avil 2016. C’est ce mandat d’arret qui lui sera notifié à Pau avec séance la semaine suivante (le 11). Emilie risque plusieurs années de prison.

Emilie Martin

Emilie Martin

Parmi les forces du Bataillon International de Libération, la Brigade Krasucki a publié hier une photo en soutien aux accusés du procès Air France. On peut y voir des combattants internationalistes surplombant une ville fraîchement débarrassée de l’occupation de Daesh, Manbij. La CGT n’a pas manqué de réagir dans un communiqué délirant « Non seulement nous réfutons tout lien avec ce groupuscule mais surtout nous condamnons l’utilisation des valeurs de fraternité et de paix entre les peuples qui ont guidé notre ami et camarade Henri KRASUCKI tout au long de sa vie notamment au cours des heures les plus difficiles de sa jeunesse. » Faisant bien sûr référence à l’appartenance de Krasucki à l’organisation de résistance antifasciste FTP-MOI, avant la carrière syndicale qu’on lui connait…

La Brigade Krasucki

La Brigade Krasucki

Une personne qui avait manifesté à Niort le 9 mars dernier et qui avait été arrêtée en fin de manif’ sous le prétexte d’avoir tagué deux voitures de police est convoquée ce 8 novembre. Le prétexte a depuis changé: ce sont à présent la dégradation du portail du Médef et un graffiti sur un panneau signalant une caméra qui sont reprochés.

Procès pour un manifestant du 9 mars

Procès pour un manifestant du 9 mars

Plusieurs milliers de personnes ont défilé samedi dans les rues d’Ajaccio pour réclamer l’amnistie des prisonniers politiques corses détenus sur le continent. De nombreux élus insulaires, des acteurs culturels, mais aussi des délégations catalanes, basques, sardes ou encore écossaises ont participé à la mobilisation. Les manifestants ont remonté l’artère principale d’Ajaccio en scandant « Amnistia è Libertà » (amnistie et liberté). Depuis le dépôt des armes du Front de libération national corse (FLNC) en juin 2014, la question de l’amnistie des recherchés et des détenus « politiques » se pose sur l’île. En mai 2015, l’Assemblée de Corse a adopté une résolution réclamant l’amnistie à une large majorité.

La manifestation d’Ajaccio

La manifestation d'Ajaccio

Six manifestants ont comparu ce matin devant le tribunal correctionnel de Paris pour rébellion: Gildo, un membre de la direction de l’union locale CGT de Saint-Denis risque un an d’emprisonnement et 15 000 euros d’amende, qui comparaît aux côtés de trois autres manifestants, Michel, Maxime et Valentin ; Bastien sera, lui, jugé demain à 13 h 30. Frédéric comparaîtra jeudi prochain. Ils sont poursuivis pour rébellion, outrage, non-dispersion après sommation ou même violences sur personnes dépositaires de l’autorité publique lors des manifestations du printemps dernier contre la loi travail, tous risquent des peines de prison ferme et de fortes amendes. Autre point commun : à l’opposé des versions des forces de l’ordre, leurs récits, certificats médicaux et vidéos à l’appui, racontent les violences policières qu’ils ont subies.

pour lire le compte-rendu d’audience

Demain mardi, cinq autres manifestants, Axel, Arnaud, Jules, Romain et Rudy qui passent en procès au tribunal d’Amiens à partir de 8h30. Ils seront jugés pour leur participation à des blocages dans le centre-ville d’Amiens lors des manifestations contre la loi travail, et ils encourent de fortes amendes et des peines d’emprisonnement. Rassemblement solidaire demain mardi à partir de 8h30 devant le tribunal d’Amiens.

5 des 6 manifestants jugés ce matin à Paris avaient été arrêtés dans le kessel devant l’Assemblée nationale

5 des 6 manifestants jugés ce matin à Paris avaient été arrêtés dans le kessel devant l'Assemblée nationale

Les « Mères du Samedi » (Cumartesi Anneleri) tiendront leur 600° rassemblement de dénonciation demain samedi 24 septembre 2016. Elles dénoncent des disparitions forcées avec garde-à-vue secrète comme arme de terreur d’état en Turquie, au Kurdistan et ailleurs, en se rassemblant chaque samedi pendant une demi-heure à Galatasaray (Istanbul), brandissant les portraits de leurs proches disparus (certains depuis le coup d’état de 1980 et la guerre sale au Kurdistan dans les années ’90).

Rassemblement solidaire à Paris, à 12h, à la Fontaine des Innocents (Châtelet)

Les

Les

Voici le bilan de la répression de la manif du 15 septembre selon le groupe de défense collective (Defcol):
« A Paris, le ministère et la préfecture annoncent 4 manifestants blessés pour 8 flics blessés (15 sur toute la France). C’est simplement délirant, quiconque était présent le 15 septembre sait que les flics se sont montrés particulièrement agressifs, que les blessés graves étaient nombreux et qu’un manifestant a perdu un oeil.
Leurs fouilles, leurs intimidations, leurs coups de matraques, leurs tirs de grenades et de flash ball se sont conclus par des arrestations. D’après eux 17 personnes ont été interpellées à Paris, 62 sur toute la France.
À notre connaissance, huit manifestants sont passés en comparution immédiate, un mineur a été présenté devant un juge des enfants et une personne à qui une CRPC a été proposée (Comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité) l’a refusée. Cette dernière est donc convoquée à une date ultérieure.
Concernant les huit comparutions immédiates :
– Le renvoi du procès a été demandé dans cinq cas. Tout le monde comparaîtra libre à la barre, avec un contrôle judiciaire pour 2 d’entre eux plus une interdiction de Paris pour l’un deux.
– Deux manifestants ont été condamnés pour des jets de projectiles et rébellion. L’un à 6 mois ferme sans mandat de dépôt alors qu’il nie les faits, l’autre à 1 500 euros d’amende dont 1 000 avec sursis.
– Enfin, un dernier a été relaxé. De l’aveu même de la proc, l’infraction n’était pas caractérisée, en gros les flics se contredisaient eux-même dans leur procès-verbal.
S’agissant du mineur, la juge a décidé son placement sous le statut de témoin assisté. »

Le syndicaliste éborgné par la police

Le syndicaliste éborgné par la police

Bernard, Jean-Pierre, Loïc et Yamann sont convoqués au tribunal le 9 décembre, « accusés » d’avoir participé à la distribution d’un tract de la campagne BDS le 7 février 2015. En outre, la convocation de Bernard et Yamann porte aussi sur la distribution d’un tract le 19 décembre 2014. Ils sont poursuivis pour « avoir entravé l’exercice normal – de 3 magasins – lors de leur activité économique » à la suite d’un dossier monté par deux organisations proisraéliennes (dont la LICRA) et adressé au Procureur de la république. Alors que les deux distributions de tracts ont été sans incidents et que les diffeurs ne sont pas entré dans les magasins. Plus d’infos ici.

Rassemblement ce jeudi 22 septembre à partir de 13h au Tribunal de Grande Instance de Toulouse.

Rassemblement de soutien aux 4 BDS

Rassemblement de soutien aux 4 BDS

– 19 sept : à 13h30, TGI de Paris (12e chambre), procès d’un camarade Anonymous pour l’attaque informatique du site de la préfecture de police de Paris suite à la mort de Rémi Fraisse
– 20 sept: Procès des « 4 du 28 avril » (SNCF) Marseille, tribunal, 14h
– 20 sept: Procès de manifestants contre la loi Travail, Lille, TGI
– 21 sept à 9h Alexis (étudiant et salarié) pour outrage à la parole, geste et menace portant atteinte à l’ordre publique, TGI Paris, suite au kessel du 5 juillet à Assemblée nationale
– 21 sept : 19h00 Réunion pour l’Observatoire national des violences policières, CICP, Paris
– 22 sept : Ouverture du procès de 3 manifestants arrêtés pendant le 5 juillet devant l’Assemblée Nationale. TGI de Paris, 24e et 29e chambres. Les audiences commencent à 9h, nécessaire de venir à 8h. Les manifestants demandent de venir les soutenir.
– 27 sept : Procès de 5 militants contre la loi Travail, au tribunal d’Amiens,
– 27 et 28 sept Air France Chemise arrachée Bobigny, 9h, Rassemblement.
– 29 septembre : Fred interpellé le 5 juillet devant l’Assemblée Nationale, 9h, TGI de Paris
– 1er octobre : manif nationale de soutien aux migrants à Calais
– 1er octobre : concert de soutien aux camarades licenciés par l’ESA, à partir de 19h aux 33 rue des Vignoles Paris 20e
– 3 octobre 13h au TGI de Paris (chambre 1 pôle 8), appel du procès intenté par Emmaüs contre des personnes qui s’étaient rendues à un appel de migrants en lutte dans leur centre d’hébergement.
– 8 octobre : Notre Dame des Landes : Manif – Construction – Fête. Des bus sont organisés au départ de Paris – Départ la veille à 23h30.
– 16 octobre Cabaret d’Urgence organisée par Jolie Môme. Épée de Bois, Cartoucherie. Route du Champ de Manoeuvre 75012 Paris. Dédié aux réprimés de l’occupation du Medef et à tous les réprimés des mouvements sociaux.
– 18 octobre à partir de 8h30 au TGI de Boulogne sur mer procès d’une militante pour avoir soit disant opposé une résistance violente aux fonctionnaires de la BAC .
– 19 et 20 octobre Goodyear Amiens. Un village militant est prévu.
– 22 octobre : manif devant la prison de Lannemezan en soutien à Georges Ibrahim Abdallah qui entamera sa 33è année de réclusion
– 24 octobre : procès du squat de l’Attiéké à Saint Denis
– 9 novembre : Comparution en correctionnelle de 2 personnes dépositaires du Rassemblement de République en solidarité avec les migrants. 24e chambre correctionnelle du TGI de Paris.
– 8 décembre à Paris procès de Loïc de Jolie Môme.
– 13 décembre : procès d’Adil (postier du 92) TGI Paris
– 31 janvier 2017 : 2 opposants au projet « Bure » pour fichage ADN – 8h45 – TGI de Bar le Duc.

Coordination contre la répression et les violences policières
contact : stoprepression@riseup.net
Réunion tous les mardis à 18h à la Bourse du Travail de Paris

Nantes


3 rue du Château d’eau
M° République.

Nantes

Des manifestations ont eu lieu dans plus de 110 villes françaises pour cette treizième journée d’action depuis mars – la quatorzième en comptant le 1er mai – pour réclamer l’abrogation de la loi travail promulguée en août. A Paris, la manifestation avait à peine commencée que les incidents commençaient. La police a essuyé des jets de projectiles et de cocktails molotov, elle a fait usage de grenades assourdissantes et lacrymogènes. A16H30, une dizaine d’arrestation avait déjà eu lieu et plusieurs blessés étaient signalés. A Nantes il y a aussi eu des affrontements et plusieurs personnes ont été interpellées. Des incidents ont également eu lieu à Rennes. A Bordeaux deux groupes de manifestants, l’un de militants de la gauche syndicale et l’autre de l’intersyndicale, se sont rejoints place de la République. Des heurts se sont produits peu avant d’arriver sur la place Gambetta.

Arrestation aujourd’hui à Paris


Les interdits de manif à la manifestations de Rennes

EDIT 16/9

Ce sont finalement 62 ipersonnes qui ont été interpellées hier lors des manifestations contre la loi Travail, dont 32 ont été placés en garde à vue. Au total, 15 policiers et gendarmes ont été blessés à Paris et en province, dont deux grièvement, qui ont été hospitalisés. Les incidents ont eu lieu à Paris mais aussi à Nantes, Rennes, Rouen, Grenoble, Toulouse et Montpellier.

Cocktail molotov hier à Paris

Arrestation aujourd'hui à Paris
Les interdits de manif à la manifestations de Rennes
Cocktail molotov hier à Paris