Les policiers sont intervenus hier vers 6 heures pour évacuer une douzaine de squatteurs, qui occupaient l’ancienne gendarmerie de Pantin, située rue Lakanal, depuis un an environ. Le tribunal administratif de Montreuil avait ordonné leur expulsion le 18 décembre. Le collectif de squatteurs, composé d’étudiants, de jeunes travailleurs ou de sans-emploi venus de toute l’Ile-de-France, contestait cette décision de justice. L’évacuation s’est achevée sans violence vers 11 h 30. Un des occupants a été interpellé, après avoir tenté de franchir les grilles entourant la mairie avec sa camionnette, dans laquelle se trouvaient les ruches présentes dans le squat.

Le rassemblement des intermittents organisé place de la République à Paris, hier vendredi a tourné à l’affrontement avec les forces de l’ordre. Les manifestants protestent contre la réforme programmée de leur statut.
Les manifestants se sont dirigées en métro à Varennes à deux pas de Matignon. A la sortie de la bouche de métro, ils ont été repoussés par les forces de l’ordre et des échauffourées ont éclaté.

Dix salariés grévistes de Lisi Automotive Nomel avaient été convoqués par le tribunal de grande instance d’Argentan hier matin au sujet du blocage du site fertois. Ce dernier a rendu sa décision et contraint les grévistes à lever le blocus, sous la menace de faire intervenir les forces de l’ordre. Suite à cette décision, les délégués syndicaux et la direction se sont réunis. Durant cette réunion, les délégués ont obtenu à ce que l’augmentation de salaire de 35 € concerne tout le monde et non que les ouvriers, que la revalorisation de la prime de vacances soit de 100 € et non de 10. Il n’y aura aucune incidence pour les travailleurs grévistes ainsi que pour ceux qui sont allés devant la justice. Les grévistes ont donc repris le travail dès 8 heures ce matin.

France: Fin de la grève à Lisi Automotive Nomel

140 salariés de l’équipementier automobile Lisi Automotive Nomel à La Ferté-Frênel bloquent l’accès de l’usine depuis mardi matin. Ils bloquent les camions, mais ils n’empêchent pas les non-grévistes et les intérimaires de travailler. Douze grévistes, dont le délégué syndical (CGT), sont convoqués devant le tribunal de grande instance d’Argentan ce jeudi matin.

France: 12 grévistes de Lisi Automotive Nomel convoqués au tribunal

Lundi 21 avril, fin d’après-midi, un énorme dispositif de police s’est déployé pour expulser les occupants de deux maisons squattées à Toulouse: une vingtaine de fourgons de CRS et de CSI. Suite à un ultimatum, considérant la présence d’enfants et de personnes âgées, les personnes présentes préfèrent partir d’elles-mêmes. Un commissaire exige qu’une personne qui l’accompagne pour audition 40 personnes sont sur place et commencent à partir quand des policier de la BAC se saisissent d’un occupant (sans doute désigné « responsable à auditionner »). Ses amis accourent, les policiers sortent matraques, flash-ball et grenade de dispersion, CRS et CSI chargent dans le tas.

Une personne qui avait pris plusieurs photos se fait arracher son appareil photo, puis les policiers shootent dedans afin de le réduire en morceaux. Trois personnes prennent des coups, se font tabasser au sol puis embarqués, crane ouvert, arcades défoncées. Une autre qui s’en allait à l’opposé des policier se fait tirer dessus au flash-ball. Tir tendu, depuis l’autre coté de la route, à pas plus de 5 mètres. A l’hôpital, on constate qu’une bonne partie des os autour de sa pommette droite, sous son œil, sont en bouillie. Quatre personnes embarquées sont placées en garde à vue pour violation de domicile. Trois d’entre elles sont sorties: une sans suites, une avec un rappel à la loi, et une avec une convocation pour un procès devant la chambre correctionnelle de Toulouse.

France: Brutalité policière lors de l’expulsion d’un squat

Le ministre de l’intérieur français vient de présenter un plan de lutte « Contre la radicalisation violente et les filières terroristes », l’une des mesures phares est la création d’un site internet destiné aux parents pour que ceux-ci puissent dénoncer leur enfant qui « dériverait vers le terrorisme ». Autres mesures prévues : le repérage des visiteurs de sites illégaux, la création de « cyber-patrouilles » (il n’y a pas plus de précision que ce terme vague…), la création d’un cadre légal étendu à la cyber-infiltration sous pseudonyme, l’extension du droit à prélever à distance des données sur des cibles. Les Fournisseurs d’accès à Internet seront obligés de supprimer plus rapidement les contenus illégaux.

Un document de 2010 du Government Communications Headquarters (GCHQ britannique) révèle que la DGSE avait accès « libre et total » aux réseaux d’Orange et flux de données qui y transitent. En outre, les agents de la DGSE et d’Orange coopèrent à casser le chiffrement des flux de données correspondants. Ces activités ont lieu hors de tout cadre légal et judiciaire.

pour en savoir plus

Les deux personnes suspectées d’appartenir à la mutuelle des fraudeurs,
perquisitionnées, interpellées et relâchées après 27h de garde-à-vue, ont été auditionnées par la Brigade financière. Aujourd’hui, la presse
affirme que Transpole ne porte pas plainte, contrairement à ce qui a été
dûment signifié et entendu en audition : les enquêteurs se sont entretenus
par téléphone avec le chef du contrôle pour Transpole. Considérant le manque de fondement de leur plainte, et par là-même la nullité de leur conseil juridique, l’entreprise serait-elle en train de reculer ? En effet, l’incitation à la fraude (ce qui reste à prouver) n’est pas une incitation à commettre un crime ou un délit, tel que l’interdit la loi, mais une incitation à commettre une simple contravention, ce qui n’est pas puni du tout. Ils devront trouver autre chose pour criminaliser la Mutuelle des fraudeurs.

Ce jeudi 17 avril, sept policiers encagoulés ont perquisitionné et arrété une personne suspectée d’appartenir à la Mutuelle des Fraudeurs de Lille, qui lutte pour la gratuité des transports en commun. Ordinateurs et argent ont été saisis, la personne arrétée a été relachée plus tard dans la journée.