Huit militants ont mené une action devant le siège local du PS à Pau ce jeudi en prémisse à la manifestation de demain à Lannemezan pour exiger la libération de Georges Ibrahim Abdallah. Ils s’y sont enchaînés et ont occupé les lieux durant trente minutes avant que la police n’intervienne. Elle a coupé les chaînes et embarqué les huit personnes au poste.

Occupation du PS à Pau

affiche georges abdallah

affiche georges abdallah
Occupation du PS à Pau

Samedi 19 octobre, la manifestation du DAL (droit au logement) en solidarité avec les sans logis et les mal logés, a été confinée à la Place de la République, à Paris, puis dispersée violemment. Plusieurs manifestants ont été frappées. Jean-Baptiste Eyraud, le porte parole du DAL, a été roué de coups de pieds alors qu’il s’était assis par terre en attendant de pouvoir sortir de l’encerclement policier auquel les manifestants étaient soumis. Il a eu deux côtes cassées.

Plusieurs dizaines de CRS ont dégagé de force mercredi matin la sortie de l’abattoir Gad de Josselin (Morbihan). Celui-ci était bloqué depuis 24 heures par des salariés de l’abattoir d’un autre abattoir du groupe voué à la fermeture. Les CRS ont formé un cordon pour permettre à une demi-douzaine de camions de sortir de l’usine. Des manifestants qui s’étaient couchés devant un des poids lourds ont été traînés au sol et un CRS a été assez violemment bousculé par les manifestants. Ces derniers, au nombre d’une cinquantaine, sont des salariés de l’abattoir de Lampaul-Guimiliau (Finistère) arrivés mardi matin devant l’abattoir de Josselin, où Gad a choisi de concentrer ses activités après la fermeture de Lampaul. Mardi, des incidents avaient opposés les salariés manifestants et à certains salariés du site de Josselin.

incidents chez GAD

incidents chez GAD

Le 23 septembre 2010 cinq manifestants sont interpellés à Roanne lors de la manifestation contre la réforme des retraites et cela pour avoir inscrit des slogans sur les murs de la sous-préfecture de Roanne. Le 13 septembre 2011, les 5 sont condamnés chacun à 2.000€ pour dégradation ou détérioration légère d’un bien et une décision d’inscription au casier judiciaire est prise contre eux. Ils décident de faire appel de ce jugement. Le parquet fait appel lui aussi car il estime la peine insuffisante. Le 15 octobre 2012, ils passent en cour d’appel au tribunal correctionnel de Lyon. Ils sont jugés coupables mais sans peine.

Début mai 2013 ils reçoivent une convocation pour faire un prélèvement ADN le 22 mai 2013. Ils refusent de se soumettre au test. Le 23 mai au petit matin deux d’entre eux sont interpellés chez eux devant leur famille et conduits au commissariat où ils reçoivent une convocation pour se rendre au tribunal de grande instance de Roanne le 5 novembre prochain.

La CGT organise une grande manifestation à Roanne à cette occasion, en solidarité avec les 5 syndicalistes mais aussi pour revendiquer lee vote définitif de la Loi d’amnistie « des délits commis lors des mouvements sociaux »; une loi portant sur des droits nouveaux protégeant les militants syndicalistes et progressistes qui, dans le cadre de leur mandat, agissent dans une action collective; le retrait de la liste des délits susceptibles d’être inscrits au fichier des empruntes génétiques, toutes les condamnations touchant les militants syndicalistes et progressistes qui, dans le cadre de leur mandat, agissent dans une action collective.

Rendez vous le 5 novembre à partir de 10 heures, Place des Mariniers à Roanne.

Des milliers de lycéens sont descendus hier dans les rues de Paris et d’autres villes de France pour protester contre l’expulsion d’une étudiante kosovare plus tôt dans la semaine. Réclamant la démission du ministre de l’Intérieur Emmanuel Valls, ils exigeaient également le retour d’un lycéen arménien également récemment expulsé. La police anti-émeute est intervenue à Paris pour disperser les 12.000 manifestants qui défilaient à travers la ville. Les policiers ont tiré des gaz lacrymogènes contre les étudiants qui ont répliqué en lançant des pierres et des stylos.

Etudiants contre policiers à Paris

Etudiants contre policiers à Paris

Inigo Vallejo avait été arrêté le 9 décembre 2003 près de Pau alors qu’il vivait dans la clandestinité après avoir été condamné en Espagne à 17 ans de prison en 2000. Les autorités espagnoles l’avaient reconnu coupable d’avoir participé à l’incendie d’un bus, action attribuée à l’ETA. En novembre 2009, les autorités françaises l’avaient condamné à une peine de 12 ans de prison pour sa responsabilité dans ‘la formation des activistes’. Considéré comme l’ancien numéro 2 de l’appareil militaire de l’ETA, Vallejo était réclamé par l’Audience nationale espagnole (instance pénale chargée des affaires de terrorisme) pour des délits de terrorisme et blessures. Hier, les autorités françaises ont accepté et remis Inigo Vallejo aux autorités espagnoles.

Iñigo Vallejo

Iñigo Vallejo

Marseille
Ce soir, 17 octobre : soirée-débat à 18h au Manifesten, 59 rue Thiers 13001 Marseille.
Demain 18 octobre : de 19h à 20h sur Radio Galère 88.4, une émission consacrée à Georges Abdallah, avec Youssef Boussoumah.
Le 20 octobre : à 21h, concert Hip Hop de soutien au collectif, au Molotov, 3 place Paul Cezanne 13006 Marseille.
Le 23 octobre : à 19h apéro militant, chants palestiniens et libanais à La Merveilleuse,18 place notre dame du Mont 13006 Marseille.

Toulouse
Demain 18 octobre: Concert de soutien à Georges Abdallah à La dernière Chance dès 21h, place Arnaud Bernard.

Bordeaux
Demain 18 octobre: concert de soutien, 19H00 salle Pierre Tachou, rue Joseph Brunet.

Limoges
le 19 octobre: Réunion-débat à 20h, salle Jean-Pierre Thimbaud.

Bayonne
Le 22 octobre: Soirée-débat au « Patxoki », 22 rue des Tonneliers au Petit Bayonne.

Toutes ces activités se font dans la perspectives de la manifestation du 26 octobre.

affiche georges abdallah

Vendredi 11, la Cour d’Appel de Rennes a rendu sa décision. Les magistrats confirment la relaxe du policier qui, volontaire pour expérimenter le LBD40, un flashball nouvelle génération, avait fait usage de son arme lors d’une manifestation lycéenne le 27 novembre 2007. À la suite de ce tir, un lycéen alors âgé de 16 ans, perdait l’usage d’un œil.

S’en suivent six années de bataille juridique afin que ce policier réponde de son acte. Mais en avril 2012, il est relaxé dans un tribunal de Nantes encerclé de policiers. Vendredi 11, au Parlement de Bretagne de Rennes, une dizaine de personnes venues soutenir Pierre n’ont pu entrer dans la salle d’audience où est prononcé le délibéré. Ni Pierre ni la Ligue des Droits de l’Homme, partie civile, ne pourront assister au délibéré. Ils apprenont par une secrétaire que la Cour d’Appel de Rennes confirme la relaxe du policier.

LBD 40

LBD 40