Simon Harwood, un policier britannique de 45 ans avait été relaxé pour l’homicide d’un vendeur de journaux lors du G20 de Londres, il est pourtant radié de Scotland Yard puisque plusieurs autres infractions au code de police étaient déja à son actif. L’audience publique ne s’est pas prononcé sur le fait de savoir si le policier avait provoqué ou contribué à la mort du passant. Sur une vidéo amateur, on voit nettement le policier pousser Ian Tomlinson qui marche les mains dans les poches et qui tombe lourdement sur le sol. Il décedera plus tard, d’une cause sur laquelle les rapports médicaux sont divergents : une hémoragie interne ou un arrêt cardiaque.

Le fondateur de WikiLeaks se trouve à l’Ambassade équatorienne en Angleterre, le Président Rafael Correa lui ayant offert l’asile. L’Angleterre refuse de lui octroyer le sauf-conduit nécessaire pour le transférer en Equateur, et menace de prendre d’assaut l’ambassade pour enlever Julian Assange. Son extradition vers la Suède pourra être suivie d’une extradition vers les Etats-Unis, où il se devrait répondre pour espionnage et risquer ainsi la peine de mort. Samedi 18 août, le Président de l’Equateur a reçu le soutien des pays membres de l’ALBA lors d’un sommet convoqué d’urgence à Guayaquil. Tous refusent les menaces du gouvernement britannique, « parce qu’elles violent les principes de souveraineté et d’intégrité territoriale des nations ». Un rassemblement aura lieu dimanche 26 août 2012 de 13H00 à 14H30 devant l’ambassade de Grande-Bretagne (Rue d’Arlon, 85, Bruxelles 1040)

La semaine dernière, des milliers d’anarchistes de toute l’Europe ont convergé à St Imier en Suisse pour célébrer le 140e anniversaire de la création de l’Internationale anarchiste. A leur retour de St Imier, deux anarchistes ont été retenus pendant près de deux heures à l’aéroport d’Heathrow par la police SO15 (anti-terroriste). Durant leur détention, les anarchistes ont été informés que leurs droits n’étaient exceptionnellement pas applicables et ont du donner leur nom, adresse, adresses e-mail, ADN et empreintes digitales. Les anarchistes détenu-es ont dit avoir été contraints de signer des formulaires dans lesquels ils renonçaient à leur droit à garder le silence et à un avocat. La police a également effectué une fouille complète de leurs effets personnels, a photocopié leur passeport et la propagande qu’ils-elles transportaient et a copié l’information de leurs téléphones et de leurs appareils photo.

L’Equateur accorde l’asile diplomatique au fondateur de Wikileaks, Julian Assange, qui est réfugié dans son ambassade à Londres depuis le 19 juin. Le chef de la diplomatie équatorienne a annoncé ce jeudi la décision de son pays après avoir longuement détaillé les risques auxquels Assange était exposé en cas d’extradition vers la Suède, où il est accusé de viol. Le gouvernement équatorien considère que cela “alimente les craintes de Julian Assange d‘être victime d’une persécution politique. » Londres s’est dit déçu par la décision de Quito et a assuré qu’il extraderait tout de même Assange vers la Suède. Il avait menacé auparavant d’utiliser une loi l’autorisant à lever le statut diplomatique de l’ambassade.

Hier soir, plus de 500 cyclistes s’étaient rassemblés dans le centre de Londres. Tous les derniers vendredi du mois depuis plus de quinze ans, comme dans plus de 300 autres villes à travers le monde, est organisée une randonnée à travers la capitale britannique afin de ‘récupérer l’espace public’. En 2008, la House of Lords a déclaré qu’il s’agissait d’une randonnée traditionnelle et non pas d’une manifestation, l’autorisant de facto sans autorisation policière. Pourtant, hier soir, un hélicoptère survolait le lieu de rendez-vous dès 18h30, plus d’une heure avant le départ, un fourgon de police était présent ainsi que de nombreux policiers à vélo. Lorsque le peloton a voulu traverser le London Bridge selon l’itinéraire habituel, il en a été empêché par un cordon policier. Rapidement, il s’est retrouvé encerclé dans un kettle, les forces de l’ordre arrivées en masse procédant à une cinquantaine d’interpellations en vertu de la section 12 du ‘Public Order Act’ pour désobéissance. Toutes les personnes interpellées ont été emmenées en bus dans un commissariat du centre-ville et placées en détention provisoire. Selon plusieurs témoins restés sur place, les policiers auraient justifié leur action en affirmant qu’ils avaient donné l’ordre aux cyclistes de rester au sud de la Tamise, ce qu’ils n’auraient pas fait. Mais tous ont affirmé ne jamais avoir rien entendu de tel. Certains détenus ont été libérés ce matin.

C’était hier soir que se déroulait la cérémonie officielle d’ouverture des Jeux Olympiques…

Arrestation de cyclistes à Londres


Arrestation de cyclistes à Londres

Arrestation de cyclistes à Londres
Arrestation de cyclistes à Londres

Le 24 juillet, les autorités françaises et britanniques ont décidé de renforcer leur coopération militaire et ont lancé un programme commun de drones de combat. Deux accords cadre ont été signés mardi. Le premier porte sur le drone tactique Watchkeeper, le second vise à lancer les travaux du programme de démonstration du Système de Combat Aérien Futur (SCAF) dont l’appareil devrait être opérationnel en 2030. Les études préliminaires à ce projet ont été confiées à BAE Systems et à Dassault Aviation qui ont déjà signé un accord pour développer en commun un drone MALE (Moyenne Altitude Longue Endurance).

Alors que la Grande-Bretagne a déployé un énorme effectif pour un dispositif sécuritaire inédit autour des Jeux Olympiquesqui débutent ce vendredi, la France a annoncé qu’elle allait également, en concertation avec le Ministère de l’Intérieur britannique, mobiliser un contingent policier. Selon les autorités, celui-ci est destiné à répondre à l’afflux exceptionnel dans le nord de la France de personnes en transit se rendant aux JO (60 délégations et 445000 visiteurs). Ce sont pas moins de 2500 policiers et 2000 gendarmes qui seront mobilisés jusqu’au 12 août, avec des renforts disponibles à tous moments si nécessaire. Les mesures de sécurité concernent notamment les transports: gare de Calais et du Nord à Paris, Eurotunnel, ports de ferries (Caen-Ouistreham, Cherbourg, Dieppe, Le Havre, Roscoff, Saint-Malo,…).

Convoqué par des députés pour s’expliquer, le directeur général de G4S, Nick Buckles, a reconnu que la défaillance de son entreprise était une « pagaille humiliante ». Chaque jour ou presque apporte son lot de révélations sur l’incapacité de G4S, une société britannique de 660.000 salariés dans le monde, à remplir son contrat consistant à fournir 10.400 gardiens pour les JO (il n’y en a « que » 4.200 à pied d’oeuvre). La semaine dernière, l’Etat avait dû venir à la rescousse en mobilisant en catastrophe 3.500 soldats supplémentaires. Au total, ce sont 17.000 militaires qui seront déployés pour les JO, dans le cadre du plus grand dispositif de sécurité mis en place en temps de paix au Royaume-Uni avec 40.000 hommes mobilisés.

Pour en savoir plus sur l’état d’exception à Londres

Mardi, le ministre britannique de la Défense a confirmé l’installation de missiles sol-air sur six sites à Londres et à proximité pour ‘protéger le parc olympique’. Leur localisation exacte a été dévoilée et certains missiles seront notamment déployés sur des tours résidentielles. Des habitants d’une des tours ont introduit un recours en justice pour empêcher le dispositif que le ministre a détaillé: ‘le dispositif de sécurité aérienne comprendra quatre système de missiles Rapier et deux de missiles à grande vitesse qui feront partie d’un programme de sécurité aérienne à plusieurs niveaux comprenant avions de combat Typhoon, hélicoptères, militaires spécialistes en reconnaissance et radars (…) Un petit nombre de militants sont opposés au déploiement de ces mesures défensives (…) Le ministère est confiant qu’il l’emportera’.

Missile Rapier

Missile Rapier

Des militants ont occupé ce lundi le toit du siège de la multinationale G4S (West Sussex), qui fournit à lsraël des instruments de répression de la population palestinienne. Sur leurs banderoles on peut lire notamment : “G4S profite de l’apartheid israélien, des emprisonnements arbitraires et des déportations mortelles » et « La Grande-Bretagne doit cesser de fournir des contrats publics (police, justice et prisons) à une firme qui participe à la torture des enfants palestiniens ». Une douzaine d’autres militants de la campagne internationale « Boycott lsraël », en bas de l’immeuble, montrent des affiches et informent les passants et la presse des activités criminelles de G4S.

Grande-Bretagne: Occupation du toit de G4S