Evi Statiri est finalement « libre », en tout cas sortie de prison. On sait désormais quelles seront les conditions spéciales qu’elle devra respecter pour ne pas être enfermée à nouveau : ne pas quitter la Grèce, pointer 3x par mois au commissariat, assignation à résidence et limitation des déplacements à 1km autour de celle-ci, interdiction de communiquer avec ses co-accusés et donc avec son compagnon, Gerasimos Tsakalos membre emprisonné de la Conspiration des Cellules de Feu. L’Assemblée de Solidarité avec Evi poursuit sa lutte.

Banderole solidaire avec Evi Statiri

Après trois semaines de grève de la faim, Evi Statiri a annoncé ce lundi qu’elle cessait son action puisqu’il a été condamné qu’elle serait prochainement relâchée sous conditions. Les conditions en questions ne sont pas encore connues. Evi est emprisonnée depuis 7 mois car elle est la compagne d’un prisonnier de la Conspiration des Cellules de Feu. Elle avait été arrêtée après que les prisonniers de la CCF aient -selon les autorités- planifié leur évasion.

Banderole solidaire avec Evi Statiri

Evi Statiri, emprisonnée depuis 7 mois et en grève de la faim depuis le 14 septembre sera libérée sous peu selon les proches des prisonniers politiques. Elle sera toutefois soumise à un régime de ‘liberté surveillée’ très strict.

Il y a deux jours, les prisonniers politiques grecs avaient déclaré une journée d’actions solidaires dans les prisons de Trikala, Domokos, Grevena, et dans les ailes pour hommes et pour femmes de la prison de Korydallos.

Evi Statiri, compagne d’un prisonnier de la Conspiration des Cellules de Feu, devait être libérée suite à un amendement concédé par le premier gouvernement Syriza mais qui n’a jamais été appliqué par le Ministre de la Justice (comme d’autres promesses arrachées par les prisonniers politiques suite à leur grande grève de la faim).

Banderole solidaire avec Evi Statiri

Evi Statiri, en grève de la faim depuis le 14 septembre dernier a été hospitalisée ce 27 septembre, après une brusque aggravation de son état de santé dans la matinée du même jour. Evi souffre d’hypoglycémie sévère, d’hypotension et de tachycardie en plus des malaises et palpitations. Evi a donc été transférée de la prison de Koridallos vers l’Hopital Général d’Etat de Nikaia du Pirée, elle a perdu 11% de son poids initial. Elle attend toujours la réponse du Conseil Judiciaire après avoir fait à nouveau appel il y a trois semaines.

Edit : Gerasimos Tsakalos, membre emprisonné de la Conspiration des Cellules de Feu et compagnon de Evi a rendu public le fait qu’il est également en grève de la faim depuis le 14, malgré qu’il n’ait pas totalement récupéré de la grande grève des prisonniers, il y a quelques mois seulement.

Banderole solidaire avec Evi Statiri

Evi Statiri, compagne emprisonnée d’un prisonnier de la Conspiration des Cellules de Feu, est en grève de la faim depuis le 14 septembre. Le 25 septembre, les prisonniers de l’aile A de la prison de Korydallos ont refusé de regagner leurs cellules et ont peint des slogans sur les murs de la cour. Ils ont également publié un communiqué dont voici un extrait : « Nous continuerons à soutenir Evi autant que nous le pouvons en tant que prisonniers. Tandis que les jours passent et que nous continuons à voir le système jouer avec la vie de notre camarade Evi Statiri, notre patience arrive à bout. Le ministère doit reconnaitre la torture et le barbarisme dont il est responsable, libérer Evi Statiri et lever le statut d’exilée d’Athena Tsakalos. »

Les prisonniers révolutionnaires Dimitris Koufonitas (17-Novembre) et Kostas Gournas (Lutte Révolutionnaire) ont chacun publié un communiqué solidaire avec Evi Statiri. Accusant le gouvernement de Syriza d’instaurer un état d’exception contre les anarchistes, de se venger contre la grande grève de la faim des prisonniers révolutionnaires et de réprimer les proches des groupes armés révolutionnaires.

Nikos Maziotis dont le procès devrait s’ouvrir dans quelques semaines à Athènes pour les actions auxquelles il a participé suite à son retour à la clandestinité au sein de l’organisation Lutte Révolutionnaire, a publié un texte au sujet des élections parlementaires le 7 septembre dernier. Le texte a été traduit et est disponible sur le site Prisoners Voice. Vous pouvez le lire ici.

Nikos Maziotis

Nikos Maziotis

Le 17 septembre, lendemain de la commémoration de la mort de Pavlos Fyssas (antifasciste assassiné par des membres d’Aube Dorée) et 3 jours avant les nouvelles élections parlementaires, une manifestation anarchiste contre l’état et le capital a eu lieu à Athènes. Les détails sont dans notre précédent article. Une vidéo des affrontements vient d’être publiée.

Les affrontements à Exarcheia

Les affrontements à Exarcheia

Environ 150 jeunes anarchistes ont participé à l’attaque tard jeudi soir, d’un commissariat à Exarcheia, dans le centre d’Athènes. Environ 20 cocktails Molotov ont été lancés sur les policiers à l’extérieur du poste, et les policiers ont répliqué avec des grenades assourdissantes et des gaz lacrymogènes. Un policier a été blessé dans les affrontements qui ont suivi, et sept personnes soupçonnées d’avoir participé à l’attaque ont été arrêtées.

Les affrontements à Exarcheia

Le 2 septembre était la journée de solidarité avec Evi Statiri, arrêtée le 2 mars dernier et accusée d’avoir voulu faire évader les prisonniers des Cellules de Feu (voir notre article). Plusieurs actions ont eu lieu dans ce cadre, de nombreuses banderoles et tags à travers le monde, un refus de retourner en cellule de prisonniers de Korydallos ainsi que des dégradations contre un local de Syriza, et l’incendie de guichets automatiques et d’automates bancaires dans plusieurs quartiers d’Athènes. Hier lundi, Evi Statiri, débutait une gréve de la faim

Lire le communiqué (en anglais)

Banderole solidaire avec Evi Statiri

Evi Statiti, arrêtée le 2 mars dernier et accusée d’avoir voulu faire évader les prisonniers des Cellules de Feu (voir notre précédent article) passera au tribunal ce 3 septembre où il sera examiné si sa détention préventive est à nouveau prolongée. En conséquence, les soutiens appellent à une journée d’action ce mercredi 2 septembre dans toute la Grèce.

Poster de solidarité avec Evi Statiri, Athena Tsakalos et Nikos Romanos.

Poster de solidarité avec Evi Statiri, Athena Tsakalos et Nikos Romanos.