Comme nous vous l’annoncions dans un article du 22 septembre dernier, les autorités ont renforcé de manière extraordinaire leur effectif sécuritaire en vue des prochaines élections locales dans le Bihar en raison de l’appel au boycott lancé par le CPI(Maoist). Selon ces dernières, depuis le déploiement de ces forces, les soldats ont mené 14 combats avec des groupes de la guérilla actif dans des zones proches de la frontière entre le Bihar et le Jharkhand. Ils auraient également interpellé plus de 50 personnes suspectées de faire partie du parti maoïste ou d’en être de proches sympathisants. En raison de l’évolution des choses ces deux dernières semaines, le gouvernement central vient en outre d’annoncer avoir pris la décision de renforcer les effectifs dans plusieurs district du sud du Bihar afin de permettre aux élections de se dérouler au mieux. Cela signifie un nouveau déploiement militaire dans les jours à venir alors que des milliers de soldats et policiers sont actuellement en opération dans l’état.

Soldats de la Border Securtiy Force

Soldats de la Border Securtiy Force

La résistance antifasciste en Ukraine a revendiqué une attaque à l’explosif dévastatrice (15kg d’Amonal) contre le siège des services secrets ukrainiens (FSB), rue Catherine, à Odessa. Le communiqué présente cette action, qui a eu lieu ce dimanche au petit matin, comme une reprise de la résistance armée antifasciste après les arrestations de ce printemps, et une riposte à la répression de masse, aux tortures et aux disparitions commises par le FSB. Le communiqué du groupe « Odessa souterrain » fait référence à une action du même type mené contre les services secrets russe en avril 1999 (action revendiqué par la NRA) et au dynamitage, pendant la guerre, par les partisans soviétiques odessites, du siège des services de répression de l’occupant fasciste. Le nom même du groupe fait référence aux labyrinthe de souterrains creusés sous Odessa et qui servaient de base à la résistance pendant la guerre.

https://www.youtube.com/watch?v=1ql8eZwcZFE


Attaque contre le siège du FSB à Odessa

Ukraine: La Résistance dynamite le siège des services de sécurité à Odessa
Attaque contre le siège du FSB à Odessa

Vendredi, la police du Bastar (Chhattisgarh) a démantelé un vaste réseau urbain de maoïstes impliqué dans la fourniture de matériel explosif aux guérilleros. La police a également découvert une énorme cache d’explosifs contenant notamment 750 kilos de gélatine, 1000 kilos de nitrate d’ammonium, du fil électrique et huit fausses plaques d’immatriculation. La masse totale d’explosif saisie s’élève à environ 1750 kilos, pour une valeur de plus ou moins 320.000 roupies (environ 4500 euros). La police a arrêté sept personnes qu’elle suspecte d’être liée à ce réseau, parmi lesquelles un ingénieur minier qui serait pivot central de celui-ci. Toutes résident dans l’Odisah, état voisin du Chhattisgarh.

Saisie d’explosif par la police du Bastar

Saisie d'explosif par la police du Bastar

Un détachement de la 16e Brigade de l’armée gouvernement a eu un engagement avec des guérilleros du Front José David Suárez de l’ELN. Deux guérilleros sont mort, et une guérillera a été blessé et capturée. L’opération a eu lieu dans le village d’Alto Redondo, dans le département de Casanare. Un des combattant mort était connu sous les pseudonymes d' »El tuerto » et de « León ». La prisonnière, connue sous le nom de « Liliana », avait des responsabilité dans le service médical du Front José David Suárez.

Les militaires emportents les dépouilles des guérilleros

Les militaires emportents les dépouilles des guérilleros

Treize soldats ont été blessés lors de l’explosion d’une bombe artisanale enfouie sous terre par les terroristes du PKK. Les militaires se trouvaient dans leur véhicule et traversaient le district de Baskale dans la province de Van tard lundi soir. Selon l’agence de presse Dogan, les soldats blessés ont été transférés dans un hôpital de la ville de Van après avoir reçu des premiers soins à l’hôpital de Baskale. Une opération aérienne a été lancée pour retrouver le commando. La guérilla du PKK a notament diffusé une vidéo montrant l’attaque du blindé (à 1:39)

Lundi 21 septembre, un « garde de village » (milicien anti-guérilla) a été abattu alors qu’il se trouvait dans le district de Silvan dans la province de Sirnak. Un autre garde a également été blessé lorsque les militants du PKK ont ouvert le feu sur les deux hommes. Le chef de police du district Hozat de Tunceli et un autre officier de police qui se trouvait avec lui ont, quant à eux, été gravement blessés lorsque des membres du PKK ont attaqué à l’arme automatique son véhicule lundi.

Un des blessés transféré à l’hôpital de Van

Un des blessés transféré à l'hôpital de Van

Un militaire du 26e Bataillon d’infanterie a été capturé samedi par une colonne d’une trentaine de combattants (y compris cinq femmes) de la NPA dans la localité de Policarpio, à San Luis, (Agusan del Sur). Le soldat circulait en moto lorsqu’il a été arrêté par les guérilleros qui l’ont emmené avec eux dans la jungle. Le lendemain, c’est-à-dire hier dimanche, les guérilleros ont fait exploser un IED qui a blessé cinq militaires du 8e Bataillon d’infanterie, parmi lesquels un officier. L’explosion a eu lieu dans la localité de Pagan, à Kitaokitao.

Combattants de la NPA

Combattants de la NPA

Une fusillade a éclaté entre des forces de sécurité et des guérilleros maoïstes dans le district de Rajnandgaon (Chhattisgarh) ce dimanche. Le combat a eu lieu alors qu’une équipe conjointe de la Indo-Tibetan Border Police et de la police locale menait une opération de contre-insurrection à proximité du commissariat de Sitagaon. C’est lorsque les soldats se sont trouvés face à une brigade maoïste qu’ils ont ouvert le feu, entraînant une longue fusillade à l’issue de laquelle les guérilleros ont battu en retraite dans les jungles avoisinantes. Durant l’opération de ratissage qui a suivi, les soldats ont saisi un IED d’environ 10 kilos, du fil électrique, des affiches et des calicots maoïstes ainsi que du matériel appartenant à la brigade.

Toujours dans le Chhattisgarh, mais cette fois dans le district de Kanker ce samedi, une équipe formée de membres de la Border Security Force et de la police locale a découvert une bombe artisanale (‘tiffin bomb’, c’est-à-dire placée dans un ‘tiffin’, terme indien désignant le récipient dans lequel ils mettent leur repas de midi pour aller travailler) de 10 kilos alors qu’elle patrouillait dans une zone occupée par la guérilla. Selon la police, un de ses hommes a découvert un fil le long de la route, et c’est en le suivant qu’il a découvert la bombe. Les démineurs sont immédiatement intervenus pour la désamorcer.

‘Tiffin bombs’

'Tiffin bombs'

L’armée colombienne a déclaré hier avoir tué hier jeudi, au matin, douze combattant de l’ELN dans le sud-ouest de la Colombie, dont six ont été identifiés. Ils appartiendraient au front « Jose Maria Becerra » de l’ELN. Un guérillero aurait en outre été capturé. Huit fusils d’assaut ont été saisis, ainsi que des pistolets, des grenades à main, des cartouches, des IED, des équipements IT. L’opération militaire a eu lieu dans le village de San Juan de Micay, qui fait partie de la municipalité de Tambo (département de Cauca).

Opération antiguérilla en Colombie

Opération antiguérilla en Colombie

Une embuscade du PKK a blessé ce mardi 12 soldats au Kurdistan, dans la région de Mus. Un IED a explosé au passage d’un convoi sur la grande route Mus-Diyarbakir/Kulp, à proximité de la localité de Suluca, balayant les blindés et blessant les occupants. Deux routes principales ont été fermées pour des raisons de sécurité pour trois jours. Un autre IED a explosé hier au passage d’une patrouille de police, tuant deux policiers et blessant deux autres sans la province d’Hakkari. Dans la ville de Urfa, dans le sud du pays, 17 personnes soupçonnés d’appartenir au PKK ont été arrêtées. Des documents et des armes auraient été saisies dans leurs maisons.

Le cratère creusé par l’explosion de Suluca

Le cratère creusé par l'explosion de Suluca

En octobre/novembre prochain, des élections en cinq phases se dérouleront dans l’état du Bihar, lequel est largement occupé par la guérilla maoïste. Cinq drones vont être déployés durant cette période. Ils seront connectés à différentes stations basées dans divers endroits de l’état et culmineront à 1500 – 2000 mètres du sol, au-dessus des lieux de vote ainsi que des ‘zones sensibles’. A cette hauteur, ils sont hors de portée d’armes telles que les AK-47 dont disposent les maoïstes. Ils donneront des images en direct aux stations qui seront gérées par des experts en sécurité qui prendront les décisions en temps réel et pourront directement contacter le personnel déployé à travers les différentes régions. Il est à noter qu’habituellement, en raison du manque d’infrastructures routières, la police en se rend que très peu dans les zones qui seront couvertes par les drones, ce qui l’empêche de mener des actions de ratissage et de surveillance durant les élections comme elle le fait dans tous les autres états indiens à l’égard des guérilleros maoïstes qui appellent systématiquement au boycott. Selon le chef de la police locale, ‘les drones peuvent traquer les mouvements des maoïstes en temps réels. Ces derniers doivent sortir de leurs cachettes pour attaquer les forces de sécurité. Bien sûr, les forêts offrent peu de visibilité mais dans les endroits dégagés, les drones pourront s’avérer très utiles’.

Un drone militaire indien de type