Dans la ville de Davao, un militaire a été tué lors de l’attaque d’une base de paramilitaires par les guérilleros maoïstes dans le village de Paradise Embac, (district de Paquibato). Dans le Nord Cotabato, un militaire et trois guérilleros ont été tués. Les troupes du 57e Bataillon d’Infanterie menaient une patrouille de sécurité dans le village Bagumbayan quand elles ont rencontré un nombre indéterminé de combattants de la NPA. Le combat a duré environ une heure. En outre, trois membres des forces de sécurité ont été blessées après un combat contre environ 15 guérilleros de la NPA dans le village Tambis (Surigao del Sur).

Le dirigeant maoïste Kobad Ghandy aviat été arrêté le 20 septembre 2009 en vertu du Unlawful Activities Prevention Act. Selon l’acte d’accusation, épais de plus de cent pages, Ghandy aurait été impliqué dans des activités antinationales et était un membre actif de la guérilla opérant dans différentes parties du pays. Il était également accusé d’avoir tenté de mettre en place une base urbaine du CPI(maoïste) à Delhi. En décembre 2009, la cour avait rejeté sa demande de libération sous caution. Inculpé en vertu de la loi anti-terroriste, Ghandy risquait la peine de mort ou la prison à vie. Hier, un tribunal de Delhi a abandonné les accusations de terrorisme à l’encontre du militant, mettant en avant le manque évident de preuve. Celui-ci reste néanmoins inculpé pour des faits de faux et d’usurpation d’identité. Cela fait plus de trente ans que Kobad Ghandy est engagé avec les guérilleros maoïstes. Il a par ailleurs passé plus de dix ans dans la clandestinité dans différentes zones tribales avant d’être arrêté.

Kobad Ghandy

Kobad Ghandy

Au moins onze soldats de la CRPF ont été tués ce matin dans une embuscade maoïste à Dhanora, district de Gadchiroli (Maharashtra). L’attaque a eu lieu peu avant midi. Quarante soldats de la CRPF circulaient dans un bus de la force pour se rendre en ‘zone rouge’ afin d’y effectuer une opération de sécurité. Leur véhicule a explosé lorsqu’il a roulé sur un IED. Outre les onze décès, les autorités ont annoncé que 29 soldats avaient été blessés, donc cinq grièvement. Elles ont également déclaré que vu la situation, le bilan pourrait encore évoluer. La police du Maharashtra, les brigades anti-naxales, la CRPF et d’autres agences de sécurité se sont immédiatement rendues sur place. Les autorités de sécurité locales ont déclenché et supervisent les opérations de ratissage dans la forêt afin de capturer les guérilleros. En fin d’après-midi, au moins soixante personnes avaient déjà été interpellées et placées en détention provisoire pour interrogatoire.

Résultat d’une embuscade maoïste

Résultat d'une embuscade maoïste

Ce lundi, les autorités colombiennes ont déclenché une nouvelle vaste opération offensive à l’encontre des FARC dans la province de Meta, dans le centre-est du pays. La semaine dernière, elles avaient déjà lancé un assaut dans la province d’Arauca, à la frontière avec le Venezuela, tuant 36 guérilleros. D’après le président colombien, depuis hier, l’armée de terre, de l’air et de la marine luttent en totale coordination contre les guérilleros. Pour l’instant, elles ont abattus 32 combattants des FARC et en ont capturé quatre. Les combats entre les forces de sécurité et les guérilleros se poursuivaient toujours ce matin, et les autorités colombiennes ont annoncé que l’offensive allait continuer.

Ce lundi, un groupe de maoïstes a pris un contingent de la CRPF en embuscade dans le district de Sukma (Chhattisgarh). La fusillade, longue de plus de deux heures, a éclaté a proximité d’un commissariat lorsque des douzaines de guérilleros ont ouvert le feu sur les soldats. Ceux-ci ont immédiatement répliqué. Un soldat a été tué et un autre blessé au cours de l’affrontement. Un porte-parole du quartier générale de la police du district a déclaré que plusieurs guérilleros avaient également été abattus, mais a reconnu qu’aucun corps n’avait été retrouvé jusqu’à présent.

Durant toute la semaine dernière, des milliers de soldats et de policiers appuyés par l’aviation ont mené une opération visant les guérilleros du PKK aux abords du Mont Cudi, dans le sud-est du pays. Celle-ci a pris fin dans la soirée de vendredi. Outre les six policiers tués entre mardi et jeudi, les autorités ont annoncé que vendredi matin, un policier avait été tué et trois autres blessés durant un affrontement. Aucun bilan n’a été transmis du côté du PKK alors que les autorités turques ont quant à elles annoncé la mort d’au moins six guérilleros. Cette offensive était la plus vaste conduite contre le PKK depuis le début de l’année.

Par ailleurs, vendredi, cinq guérilleros présumés ont été tués dans la province de Siirt, dans le sud-est de la Turquie. Les autorités ont déclenché une opération après avoir reçu une information selon laquelle un groupe de guérilleros se cachait dans une zone forestière de la province. Les forces spéciales de la gendarmerie et de la police ont été déployées dans la forêt où se trouvaient effectivement un groupe de guérilleros, qui a immédiatement répliqué à leur attaque. Cinq d’entre eux sont décédé sur place.

Soldat de l’armée turque

Toujours dans le sud-est mais samedi, quinze femmes membres du PKK ont été tuées par les forces de sécurité. Les affrontements se sont produits dans une zone rurale de la province de Bitlis.

Soldat de l'armée turque

Au moins trois soldats ont été blessé et un sous-officier tué dans deux embuscades de la guérilla maoïste. Une vingtaine de soldats du 82e Bataillon d’Infanterie circulant à bord de deux véhicules militaires dans un village de Tubungan, (Iloilo) sont tombé dans une embuscade lundi matin. Un IED a touché un des véhicules. Les guérilleros ont ouvert un feu nourri sur le convoi immobilisé avant de disparaître dans la jungle. Trois soldats ont été blessés. Deux civils passant à proximité ont été légèrement blessé par le souffle de l’explosion. Une autre embuscade a eu lieu à Sibagat (Agusan del Norte) dimanche après-midi. Un détachement du 26e Bataillon d’Infanterie étaient en « immersion communautaire » quand ils ont essuyé un feu nourri de combattants de la NPA. Un sous-officier a été tué.

La guérilla maoïste a enlevé Biju Janata Dal, membre de l’Assemblée Législative de l’état de l’Odisha. Il a été enlevé alors qu’il circulait dans sa voiture par un groupe d’environ 80 rebelles armés dans les jungles de Toyaput, de 600km de Bhubaneswar, peu de temps ensuite minuit en rentrant après une tournée politique. Une opération de ratissage est en cours.

EDIT: La guérilla maoïste a libéré un touriste italien enlevé il y a deux semaines dans l’Etat d’Orissa. Un autre ressortissant italien, qui dirige l’agence de voyages Orissa Adventurous Trekking, est toujours détenu par la guérilla qui revendique, entre autre, l’arrêt du tourisme dans les zones aborigènes.

Inde: La guérilla maoïste enlève un parlementaire
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