Hier, les autorités turques avaient annoncé que dix guérilleros du PKK avaient été tués lors d’une offensive de l’armée dans la province de Sirnak, à la frontière irakienne. Finalement, un second bilan a été présenté aujourd’hui. Quinze guérilleros ont été tués lors de cette offensive menée dans une région montagneuse de la province, où le PKK disposerait de plusieurs base. En outre, deux soldats sont également décédés dans les affrontements. Dans un autre incident, les forces de sécurité à Diyarbakir ont tué le conducteur d’un véhicule dans une fusillade qui a éclaté après qu’elles l’aient stoppé et aient trouvé 125 kilos d’explosifs dans son coffre.

Le Département d’État des États-Unis offre une récompense de cinq millions de dollars pour le renseignement qui amènera à la capture de Víctor Quispe Palomino, alias « camarade José ». La guérilla dirigée par le « camarade José » est depuis des années la principale guérilla du PCP-SL (avec une colonne principale qui compterait, selon les forces de sécurité, au moins 200 combattants). Plus importante que celle du Haut Huallaga dirigée par le « ‘camarade Artemio », qui avait adoptée des position liquidatrices et qui vient d’être défaite militairement, la guérilla du « camarade José » est active dans la région de la Vallée des rivières Apurimac et Ene (VRAE), dans la zone centrale de l’Amazonie péruvienne.

Hier, des unités du renseignement turc ont appris que des groupes de guérilleros étaient en train de se rassembler à proximité du district de Uludere de la province de Sirnak, proche de la frontière irakienne. Une division locale de l’armée a déclenché une opération soutenue par l’armée de l’air. Des soldats spécialement entraînés ont été largués depuis des hélicoptères et ont engagé le combat avec les guérilleros. Dix d’entre eux ont été tués et leurs armes saisies. Les autorités militaires ont déclaré que deux soldats avaient été blessés dans les combats.

La police de l’Etat du Jharkhand a arrêté samedi cinq militants maoïstes et saisi une importante cache d’armes et de munition dans le district de Gumla. Un des maoïstes arrêtés, Durjan Singh, était activement recherché.

Par ailleurs, la femme d’un officier de police grièvement blessé dans une embuscade maoïste (qui a coûté la vie à deux policiers) jeudi a provoqué un scandale en dénonçant le fait que son mari était resté en poste pendant 10 ans dans une des zones les plus gagnées à l’insurrection maoïste parce qu’ils étaient incapable de payer les pots-de-vin demandé par la hiérarchie pour un transfert. C’est la troisième fois que cet officier échappe par miracle à la mort dans une embuscade de la guérilla.

Le magazine Le point publie cette semaine un reportage photo sur une escouade de la guérilla maoïste: cliquer ici

Le ministre péruvien de la Défense vient d’annoncer la capture de Florindo Eleuterio Flores, le « camarade Artemio ». Celui a été retrouvé très gravement blessé. Selon un premier bilan médical, son bras droit, touché par une balle il y a quelques jours, serait pratiquement perdu.

EDIT:
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Pérou: Capture du « camarade Artemio »

Ce matin trois soldats ont perdu la vie dans une embuscade des Farc dans la localité de Villa Colombia (sud-ouest de la Colombie). Trois autres ont été gravement blessés et huit plus légèrement. Les militaires, qui patrouillaient dans le secteur, ont été attaqués à la grenade et à l’arme automatique.

Les forces de l’ordre ont découvert vendredi après-midi un immense arsenal de la guérillera, dissimulée dans une région forestière du département de Caqueta. Les militaires ont en particulier mis la main sur plus de 3 000 barres de pentolite, un puissant explosif, près de 30 000 mètres de cordons détonants, ainsi que 24 missiles sol-air, plus de 500 grenades, des mines antipersonnel, des fusils d’assaut et une grande quantité de munitions.

Dans leur grande opération de contre-guérilla actuellement en cours dans le Huallaga, l’armée péruvienne a capturé deux guérilleros maoïste qui ont déclaré que le « camarade Artemio » était mort des suite de ses blessures et qu’ils avaient laissé son corps le long de la rivière Mishollo, près de la localité de Pizana. Le dernier contact direct entre le groupe du « camarade Artemio » et les forces lancées à sa porusuite a été un échange de coup de feu entre un hélicoptère Mi-17 de l’armée et le groupe de guérilleros qui avait pris une embarquation sur la rivière Mishollo, après avoir fait soigner le « camarade Artemio » jeudi matin au poste médical de Santa Rosa de Mishollo. Il y aurait une soixantaine de guérilleros dans les environs, dont cinq constitueraient l’escorte du « camarade Artemio ». Les autorités déplorent le manque de collaboration des populations.

Le « camarade Artemio » dirigeait depuis de nombreuses années le Comité régional du Huallaga du PCP-SL. il dirigeait une des deux principales forces de la guérilla maoïste. Il avait récemment adopté des positions liquidatrices et lancé, en vain, un appel à une « solution politique » avec l’Etat péruvien, ce qui lui a valu de violentes critiques d’autres instances du PCP-SL.

Pérou: Le « camarade Artemio » pourrait avoir été tué

Une vaste opération militaro-policière est en cours pour tenter de capturer le « camarade Artemio », dirigeant du Comité régional Huallaga du PCP-SL. Les forces policières prétendent avoir localisé le « camarade Artemio », qui serait blessé de deux balles (au bras et au thorax), escorté d’une demi-douzaine de guérilleros près à la rivière Mishollo, dans le secteur de Túpac Amaru, (province de Tarapoto/Saint-Martin). Le groupe aurait dû abandonner tous les sacs à dos contenant leurs effets personnels et des réserves de munitions.

Le « camarade Artemio » représente la ligne liquidatrice qui, au sein du PCP-SL, prône une « solution politique » à la guerre populaire, c’est-à-dire l’abandon de la guerre populaire en échange d’une amnistie et de la possibilité de participer à la vie politique bourgeoise. Cette position (comme le projet du MOVADEF) a été dénoncée comme contre-révolutionnaire par d’autres instances du PCP-SL, notamment par la Base Mantaro Rojo

Jeudi soir, des guérilleros maoïstes ont ouvert le feu sur une jeep dans le district de Sukma (Etat de Chhattisgarh) et ont tué un de ses occupants, Kartam Surya. Kartam Surya était un de trois chefs de gangs paramilitaires anti-maoïstes. En janvier 2011, l’année dernière, un autre de ces chefs, Ismail Khan, était abattu tandis qu’il assistait à un combat de coq dans la ville Sukma. Le troisième, Kicche Nanda, a été blessé dans l’embuscade de jeudi qui a coûté la vie à Kartam Surya.

Décrit comme « le fléau des Maoïstes » par les journaux locaux, Kartam Surya a commencé sa carrière comme simple milicien de contre-guérilla . il s’est rapidement retrouvé à la tête d’un groupe d’une centaine de paramilitaires du Salwa Judum qui est devenu le symbole des excès de la campagne de contre-insurrection. Ce n’est pas moins de 500 meurtres, 99 viols et 103 incendies criminels qui sont imputés à ces Salwa Judum dans le Chhattisgarh. Kartam Surya a personnellement été accusé du viol et de séquestration de trois femmes aborigènes âgées de 19 à 23 dans le village de Sam Setti en été de 2006. Les autorité ont dit que Kartam Syurya s’était soustrait à la justice et que la police était incapable de le retrouver… alors qu’au même moment, à la tête de son gang, il continuait à semer la terreur dans les régions insurgées. En avril 2011, les villageois des villages de Tarmetla, Timapuram et Morepalli ont accusé les Salwa Judum d’avoir violé trois femmes, tué trois hommes et brûlé près de 300 maisons et granges à blé au cours d’une opération de cinq jour. Kartam Suya était présent lors de ces atrocités.

Quatre militaires du 107 bataillon de la BSF, dont un officier, ont été tués, et deux paramilitaires ont été blessé dans une embuscade tendue par les maoïstes dans le district de Malkangiri vendredi. La jeep des militaires a été soufflée par l’explosion d’un IED près de Janiguda, à 75 km de Malkangiri, tandis qu’elle faisant route vers sa base de Balimela, après une tournée d’inspection. Une vingtaine de guérilleros maoïstes sont alors sortis des fourrés et ont longuement mitraillé le véhicule.

Inde: La guérilla maoïste frappe les forces de sécurité