Depuis le début de la grève de la faim, Maja a perdu environ sept kilos. Elle se sent très faible et épuisée et sa capacité de concentration diminue. Ces symptômes physiques sont attendus et habituels après presque deux semaines de grève de la faim. Le dimanche 15 juin, pour la première fois depuis son incarcération à Budapest il y a un an, Maja a pu faire une heure de promenade avec quatre autres détenus, le lendemain, aussi. Les visites devraient être autorisées le week-end, on a parlé d’un téléviseur. De plus, l’établissement pénitentiaire a demandé à Maja des suggestions pour un programme de réinsertion.
Ainsi, avec sa grève de la faim, Maja a pu gagner des premières améliorations. Cependant, il n’y a pas eu de communication de l’établissement avec Maja ou son avocat, ni de garanties écrites sur la durée de ces améliorations. La requête liée à de grève de la faim de Maja est encore loin d’être satisfaite. Elle a clairement indiqué exiger son renvoi en Allemagne. Il n’est pas encore clair si les audiences de son procès auront lieu comme prévu les 18 et 20 juin et si Maja y sera de nouveau amenée. Lors de l’audience du 12 juin 2025, le procureur et le juge avaient nié le fait que Maja soit en grève de la faim et avaient essayé de faire en sorte que l’audience ait lieu comme prévu, jusqu’à ce qu’ils doivent l’interrompre après quatre heures, à cause de l’épuisement de Maja. Les journées d’action internationales pour Maja commencent ce vendredi 20 juin (voir notre article).
Dossier(s): Reste de l'Europe Tags: Antifascisme, Hongrie, Prisonnière