L’état indonésien a fait don d’un territoire de 350 hectares appartenant à de petits paysans à Agung Podomoro, une industrie de produits immobiliers de luxe. Les habitants n’ont aucun recours si ce n’est de résister. 7000 policiers accompagnées d’auto-pompes ont été amenés pour chasser les paysans. Durant l’expulsion, il y a eu un mort et 10 blessés coté manifestant, et 13 personnes arretées.

Les paysans indonésiens résistent à l'expulsion

76 prisonniers politiques papous sont actuellement détenus dans les prisons indonésiennes. Le nombre d’arrestations politiques a plus que doublé en Papouasie occidentale (occupée par l’Indonésie) en 2013 par rapport à l’année précédente, et des rapports révèlent que la torture et les mauvais traitements à l’encontre des détenus politiques ont augmenté. Les tribus de Papouasie occidentale continuent d’être arrêtées pour des mobilisations pacifiques et sont souvent accusées de trahison ou d’incitation à la révolte, ce qui peut leur valoir de longues peines de prison. Wiki Meaga a été arrêté en novembre 2010 alors qu’il se rendait à l’enterrement d’un membre de sa famille dont l’état de santé a empiré après avoir été torturé par la police. Meaga et huit autres Papous ont été accusés d’avoir brandi le drapeau indépendantiste. Ils ont été torturés après leur arrestation. Six d’entre eux ont été reconnus coupables de ‘trahison’ et condamnés à huit mois d’emprisonnement. Le sort des trois autres hommes reste inconnu.

Une manifestation de solidarité avec les prisonniers politiques qui a eu lieu au début du mois en Papouasie a été dispersée par la police qui a tiré des balles à blanc. Deux étudiants ont été arrêtés. Une centaine de personnes ont manifesté au même moment à Londres devant l’ambassade d’Indonésie.

Indonésie: Brutale répression des Papous

Lundi passé, une usine de gilets pare-balles et de vêtements de protection destinées aux militaires et aux policiers a été incendiée dans le village de Babakan, (District de Babakan Ciparay), à Java. L’action a été revendiquée par l’Earth Liberation Front dans un communiqué qui salue les prisonniers anarchistes du monde entier.

La nuit du 26 juin, une engin incendiaire a endommagé le troisième étage du Media Hotel & Towers (ex Hotel Sheraton) à Jakarta. L’action est revendiquée par la FAI-FRI dans le cadre du Projet Phénix en Grèce et en solidarité envers Kostas Sakkas, anarchiste en grève de la faim pour obtenir sa liberté. Plusieurs initiatives solidaires ont aussi eu lieu en Grèce. A Salonique par exemple, la circulation a été stoppée par des pneus enflammés. Des distributeurs de billets ont été détruits dans plusieurs villes, il y a eu des manifestations et des accrochages de banderoles.

Indonésie/Grèce: Actions de solidarité avec Kostas Sakkas

Condamné en avril dernier pour avoir incendié une banque ATM-BRI le 7 octobre 2011, le militant anarchiste de la FAI Eat a été libéré ce 14 décembre. Cette action, également revendiquée par Billy, lui aussi membre de la FAI et condamné au cours du même procès, avait été effectuée en solidarité avec Luciano Tortuga, un anarchiste incarcéré au Chili, ainsi qu’avec tous les prisonniers révolutionnaires détenus en Indonésie et à travers le monde. Dans le cadre de sa probation, Eat devra se présenter régulièrement devant les autorités de Bornéo.

Indonésie: Eat a été libéré

Des émeutes ont éclaté à Moro-wali, dans l’île de Sulawesi, après que la Chambre des représentants n’ait pas statué sur une demande autonomie régionale administrative. Des foules en colère sont descendus vers les maisons des fonctionnaires et des législateurs locaux qui avaient juré de soutenir l’autonomie. Deux véhicules de l’État et une moto ont été incendiées, une autre voiture appartenant à un législateur a été poussé dans un ravin.

Indonésie: Emeutes à Sulawesi

Des étudiants qui participaient à une manifestation en faveur de l’autodétermination dans la partie occidentale de la Papousie (sous le contrôle indonésien), à l’extérieur de la ville de Manokwari, se sont affrontés à la police. Celle-ci a ouvert le feu sur les étudiants. Plusieurs d’entre eux ont du être hospitalisés. Cinq policiers ont aussi été blessés par des jets de pierre.

Papouasie/Indonésie: La police tire sur les étudiants

Plus de 1.300 ouvriers d’une usine de chaussures indonésienne qui fournit Adidas et Mizuno, ont affrontés des agents de sécurité après qu’ils aient été licenciés pour fait de grève. Les travailleurs avaient été licenciés cet été après une lutte pour une hausse de salaire à la suite de la hausse du salaire minimum au début de 2012. Les incidents ont eu lieu à Tangerang, près de 40 kilomètres à l’ouest de Jakarta. ils ont diminué lorsque l’entreprise a accepté de rencontrer les représentants des ouvriers hier soir, bien que des centaines d’anciens travailleurs soient restés dans la cour de l’usine.

Adidas est sous le feu de l’actualité de la délocalisation depuis qu’un journal britannique a écrit que dans les neuf usines que le groupe utilisait pour produire les chaussures olympiques, les ouvriers travaillaient 65 heures par semaine pour 0,55 $ l’heure. L’économie indonésienne a augmenté de 6,5% en 2011 et a attiré des investissements étrangers directs record de 20 milliards de dollars. Les ouvriers indonésiens restent parmi les moins bien payés en Asie, et gagnent souvent moins que les ouvriers chinois et indiens.

Indonésie: Emeutes des ouvriers d’Addidas

Dans la nuit du 20 avril, 4 anarchistes ont été arrétés alors qu’il ‘commetaient des actes de vandalisme solidaire’ (selon leurs propres mots) avec les prisonniers Eat, Billy, Tukijo et Hidayat. Les 4 ont été interrogés durant 17h sur leurs relations avec les prisonniers, sur les moyens de communication utilisés pour parler avec les prisonniers. La police a exigé les identifiants Facebook des arrétés comme ‘moyen de communiquer par la suite’. La police a saisit plusieurs posters contre les mines, pour la solidarité avec les prisonniers, etc… Ils sont donc finalement accusés de trouble à l’ordre public, de vandalisme et d’être responsable d’un blog anarchiste indonésien (maintenant hors-ligne). Les 4 ont rapportés être suivis de très près depuis leurs arrestations, ils sont en attente d’un prochain interrogatoire, le 26 avril.