Des manifestants pro-palestiniens sont descendus avant-hier dans les rues de Londres et des affrontements ont eu lieu entre les manifestants et la police métropolitaine sur le pont de Westminster. Bloqués par la police, les manifestants ont fait un sit-in sur le pont. Les manifestants exigeaient la fin du génocide en cours depuis trois mois à Gaza et un cessez-le-feu immédiat. La manifestation n’était autorisée que dans une zone restreinte et jusqu’à 15 heures seulement.

La CGT, principale confédération syndicale d’Argentine, avait convoqué, avec d’autres organisations sociales, une manifestation contre les plans économiques du gouvernement de Javier Milei. Les affrontements ont commencé lorsque des dizaines de policiers anti-émeutes ont formé un cordon à l’intersection des avenues Corrientes et 9 de Julio pour éviter que la circulation ne soit perturbée par le flux massif de manifestants traversant la rue. Au cours des incidents, un policier a été blessé après avoir été heurté par un bus municipal et sept personnes ont été arrêtées. Par ailleurs, au milieu des émeutes, un journaliste a été frappé par derrière par un agent de la police anti-émeute. Depuis dix jours, l’Argentine applique un protocole largement critiqué, mis en œuvre par la ministre de la sécurité, Patricia Bullrich, qui interdit le blocage des voies publiques lors des manifestations. La marche de la semaine dernière, la première contre le gouvernement de Javier Milei, coïncidait avec le 22e anniversaire de la crise économique, politique et sociale de décembre 2001, qui avait conduit à la démission du président radical Fernando de la Rúa (1999-2001) et fait 39 morts parmi les manifestants.

Une manifestation non autorisée d’étudiants s’est déplacé du Panthéon vers la Piazza di Montecitorio vendredi après-midi, essayant d’atteindre la Chambre et le Palais Chigi. Les forces de l’ordre ont chargé les étudiants manifestants après que certains d’entre eux auraient tenté de franchir un cordon de police.  Quelques dizaines de manifestants ont été nassés par la police anti-émeute. Les manifestants appartiennent à des collectifs autonomes romains qui protestent contre la politique du gouvernement Meloni en matière d’occupation des écoles. Les participants au cortège avaient l’intention de remettre une lettre (« Lettre des écoles occupées aux plus hautes fonctions de notre pays ») au ministre de l’Éducation, Giuseppe Valditara.

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Des heurts ont éclaté lors de la marche organisée par le Polo Obrero et d’autres organisations sociales et syndicales de la province de Buenos Aires contre les mesures d’austérité ordonnées par le gouvernement national et pour commémorer un nouvel anniversaire de la crise de 2001. Deux personnes ont été arrêtées, l’une sur Diagonal Norte et Maipú sous l’accusation d’avoir blessé un policier municipal, l’autre sur Diagonal Sur a été arrêté pour « attaque, résistance à l’autorité et blessures ». Les affrontements ont eu lieu sur Diagonal Norte, alors que les manifestants avançaient vers la Plaza de Mayo, tandis que sur l’avenue Belgrano, à la hauteur de Piedras, la police municipale a pulvérisé du gaz poivré sur les manifestants. Les arrestations s’inscrivent dans le cadre de l’application du « protocole de maintien de l’ordre public » annoncé la semaine dernière par la ministre de la sécurité, Patricia Bullrich, en vertu duquel les forces de sécurité empêchent les manifestants d’occuper la voie publique lors d’une manifestation.

Alors que le régime marocain est compromis de toutes les manières avec Israël, les Marocains ont multiplié les rassemblements de solidarité avec les Palestiniens. La dernière action de solidarité avec le peuple palestinien était un cortège de motos organisé dimanche par un groupe de jeunes brandissant des drapeaux palestiniens. Les forces de sécurité les ont encerclé, ont arraché les drapeaux palestiniens et maltraité les manifestants, faisant trois blessés parmi eux. Ce n’est pas la première fois que le régime réprime des marches de protestation dénonçant l’agression contre Gaza et exigeant la nécessité d’annuler tous les accords de normalisation conclus par Rabat avec Israël. Les forces de sécurité sont intervenus violemment à plusieurs reprises contre des manifestants, comme à Meknès ou à Taza, pour exprimer leur solidarité avec les Palestiniens.

L’action « Code rouge » cette année visait l’aviation avec deux cibles principales: l’aéroport d’Anvers (n°1 des jets privés) et l’aéroport de Liège (en particulier le hub d’Alibaba). Malgré des centaines d’arrestations (750 au dernier décompte, dont 320 militants ont été interpellés avant l’action à Anvers), des groupes de manifestants ont pu pénétrer dans les deux sites.

Samedi, dans la région d’Ica, une confrontation a éclaté entre des manifestants et la Police Nationale, faisant 18 blessés parmi les agents. L’affrontement a eu lieu au kilomètre 263 de l’autoroute panaméricaine lorsque quelque 200 travailleurs agricoles ont tenté d’emprunter la route panaméricaine, provoquant l’intervention de la police. Les manifestants ont résisté aux forces de l’ordre à coups de pierres et de bâtons, ce qui a entraîné l’utilisation de gaz lacrymogènes et au moins trois arrestations. Depuis jeudi dernier, des affrontements et des tentatives de blocage de la route ont été signalés. Cela coïncide avec le premier anniversaire des manifestations contre le gouvernement et la classe politique suite à la destitution de l’ancien président Pedro Castillo par le Congrès.

Des manifestant.e.s ont bloqué dès 7 heures du matin l’accès à l’entreprise OPI Sensor Systems à Audenarde. Cette entreprise appartient au groupe d’armement israélien Elbit Systems, qui fournit entre autres des drones et des équipements militaires terrestres de l’armée israélienne ainsi que du matériel de surveillance pour le mur en Cisjordanie. La police locale est arrivée sur place et a exigé le départ des manifestant.e.s dans l’heure mais elle a été confronté à un refus. Vers midi, des renforts de la police fédérale (dont l’équipe anti-lock-on, une auto-pompe et le bus cellulaire) sont intervenus pour mettre fin à l’action. Une vingtaine de manifestant.e.s, soit la moitié des participant.e.s  ont été embarqué.e.s . Des procès-verbaux ont également été dressés. Les manifestant.e.s commencent sont maintenant (16H30) relâché.e.s au compte-goutte.
EDIT (17H20): Tout le monde est libéré

Hier samedi 9 décembre, les manifestants à l’autoroute A69 ont dévié du parcours déposé en préfecture. Le cortège a quitté comme prévu l’école de Saint-Germain-des-Prés ce samedi après-midi. Il devait se rendre à l’école de Lemaput. Moins d’une demi-heure après le départ, les manifestants ont bifurqué pour prendre la direction de Puylaurens et envahir le site de la future centrale à bitume dédié à l’A69 ou des affrontements ont eu lieu avec les forces de l’ordre.

Alors que la préfecture des Bouches du Rhône avait pris, jeudi 7 décembre, un arrêté interdisant la manifestation du samedi 9 décembre à Marseille en soutien à la Palestine, qui devait débuter à la Porte d’Aix, celui-ci a finalement été annulé par le tribunal administratif. Un référé-liberté avait été déposé et plaidé vendredi dans la journée pour faire annuler l’arrêté qui reposait sur les amalgames habituels entre soutien à la Palestine et soutien au Hamas, et entre dénonciation des crimes d’Israël et antisémitisme. A Paris la Préfecture de police a modifié le parcours de la manifestation. Le départ devant avoir lieu à partir de la place de la République plutôt qu’à partir de l’Opéra.