Notre mémoire contre la leur!
Notre histoire contre la leur!

A la fin des années vingt, les charbonnages représentent le deuxième secteur industriel du pays, juste après la métallurgie. Avec la grande crise, les revenus des mineurs diminuent de 30% en quelques mois, alors que les loyers restent inchangés et que le pain augmente. Aux réductions de salaire s’ajoutent les licenciements: plus d’un demi-million de chômeurs en 1932 dont 200.000 non indemnisés…
Le 17 mai 1932, les patrons charbonniers borains annoncent une nouvelle diminution de salaire de 5%. C’est l’étincelle d’une vague de grèves insurrectionnelles qui vont s’étendre à d’autres bassins miniers, à la métallurgie et aux transports.

Les socialistes désavouent la grève et la répression est féroce: la gendarmerie charge sabre au clair contre des manifestations familiales, et les rassemblements de plus de cinq personnes sont interdits. Finalement, l’état de siège est décrété: les automitrailleuses quadrillent les quartiers ouvriers et les dirigeants communistes et syndicalistes révolutionnaires sont emprisonnés. Le dimanche 10 juillet la gendarmerie charge une manifestation à Roux et tue un ouvrier, Louis Tayenne.
Petit à petit, avec la complicité des dirigeants socialistes, les mineurs sont isolés et mettent fin à la grève à la mi-septembre. L’histoire de cette grève est le sujet d’un film muet, Misère au Borinage, réalisé en 1934 par Henri Storck et Joris Ivens, qui est devenu aujourd’hui une référence cinématographique.

Moins connu est le documentaire « Manifestation pour Tayenne », tourné l’année précédente. C’est pourtant le premier documentaire social de l’histoire du cinéma. Il montre la manifestation organisée en 1933 par le Secours Rouge pour le premier anniversaire de la mort de Louis Tayenne, d’abord sur les lieux du drame et puis au cimetière. Cette commémoration, qui honore non seulement Louis Tayenne mais tous les travailleurs morts dans la défense des intérêts de leur classe, a eu lieu tout le long des années 30.

Ce dimanche 8 juillet 2018, le Secours Rouge, le Parti Communiste, le Cercle Louis Tayenne et l’Association Culturelle Joseph Jacquemotte vous invitent à participer à une nouvelle commémoration Tayenne au cimetière de Marchienne-au-Pont.
Rendez-vous de co-voiturage, place Rouppe, 13H

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Notre mémoire contre la leur!
Notre classe contre la leur!
Tous et toutes à la commémoration Tayenne!

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Pour en savoir plus sur l’histoire de la commémoration

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Dimanche premier juillet, le porte-parole du ministère de la Santé palestinien a communiqué le bilan des victimes depuis le 30 mars parmi les participants à la Grande Marche de retour dans la seule bande de Gaza. Ce bilan est de 134 tués et 15 200 blessés par les troupes d’occupation de l’état d’Israel.

Il y avait 16 mineurs et parmi les manifestants tués et 2536 parmi les blessés. Parmi les mineurs tués, on dénombre au moins un enfant âgé de onze ans (voir notre article). De plus parmi les blessés, il y a 231 membres du personnel médical et 175 journalistes qui ont soit été blessé par des tirs à balles réelles ou avec des gaz toxiques. Enfin 40 ambulances ont été endommagées par des tirs de munitions de guerre.

Manifestant blessé à Gaza

Manifestant blessé à Gaza

Deux Palestiniens, dont un enfant de 11 ans, ont été tués vendredi par des tirs de soldats israéliens lors de manifestations près de la frontière de la bande de Gaza. Yasser Abou al-Naja, 11 ans, a été tué d’une balle dans la tête près de la ville de Khan Younès. Le deuxième Palestinien, Mohammed al-Hamayda, 24 ans, a été tué d’une balle dans le ventre, à l’est de Rafah, également dans le sud de la bande côtière sous blocus israélien. Depuis le 30 mars, l’enclave palestinienne est le théâtre d’une mobilisation contre le blocus israélien et pour le droit au retour des Palestiniens sur les terres dont ils ont été chassés ou qu’ils ont fuies à la création d’Israël, en 1948. Au moins 137 Palestiniens ont été tués par des tirs israéliens depuis le début des manifestations.

A la frontière de Gaza vendredi

A la frontière de Gaza vendredi

Lundi 2 juillet, débutera le procès de Emilio Cao pour agression sur agent dépositaire de l’autorité publique et trouble de l’ordre publique. Emilio Cao est un ancien étudiant en philosophie, aujourd’hui professeur. Il est accusé d’avoir lancé une pierre sur des policiers lors de la marche de la dignité qui s’est tenue en mars 2014 à Madrid.

Aucune preuve ne vient appuyer ces accusations et le policiers prétendument victime de l’agression n’a pas voulu comparaitre lors d’une audience en mars. Cela a eut pour effet de reporter le début d’un procès qui se tient plus de quatre ans après les faits. Malgré tout ces éléments, le procureur demande une peine de 5 ans et huit mois de prison. Emilio Cao a annoncé sa volonté de participer aux éditions suivantes de la marche pour la dignité.

Emilio Cao

Emilio Cao

Le bilan des manifestations de vendredi à Gaza est de 89 manifestants blessés. Des milliers de Palestiniens ont manifesté, comme chaque vendredi depuis le 30 mars, à quatre endroits différents près de la barrière frontalière dans la bande de Gaza. En plus des manifestations, dix incendies ont éclaté au cours de ce vendredi par des cerfs-volants et des bombes incendiaires lancés depuis la bande de Gaza.

Lacrymogènes sur Gaza

Lacrymogènes sur Gaza

Les vagues de protestation et leur répression se poursuivent au Nicaragua. Le vaste mouvement de protestation est, comme au Venezuela, un mélange de légitimes protestations populaires (en l’occurrence, contre le népotisme et la corruption du gouvernement Ortega, héritier de la guérilla sandiniste) et de manoeuvres de déstabilisation des forces de droite liées à l’impérialisme et à la grande bourgeoisie. Le bilan du mouvement, dont l’étincelle a été une protestation contre la réforme de la loi sur les retraites (voir notre article) serait de plus de 200 morts et 1300 blessés.

L’Église catholique est la principale force médiatrice. C’est ainsi qu’elle a obtenu la libération de jeunes protestataires. C’est aussi sous ses auspices que les négociations gouvernement/opposition ont repris ce lundi. Il est question d’élections anticipées qui devraient en mars 2019 (au lieu de fin 2021 comme prévu par la loi).

Insurgés défendant une barricade avec des armes artisanales

Insurgés défendant une barricade avec des armes artisanales

La manifestation annuelle pour la libération de Georges Abdallah à Paris aura lieu ce samedi 23 juin (départ : 15h00 de la Place des Fêtes, arrivée estimée entre 17h30/18h00 à la Place de la République). Comme l’année dernière, un co-voiturage sera organisé par le Secours Rouge à Bruxelles . N’hésitez pas à nous contacter via e-mail ou via Facebook. Nous demandons également aux personnes qui ne peuvent pas venir mais qui peuvent prêter leur voiture de nous contacter (nous sommes actuellement 17 pour trois voitures, ce qui est tout juste puisque deux personnes ont choisi le train). Rendez-vous place van Meenen, à Saint-Gilles, entre 9H00 et 9H30.

Un départ collectif en minibus est organisé également à Charleroi par « L’appel belge pour la libération de Georges Abdallah ». rendez-vous 9 h, rue de la Villette, 6001 Marcinelle (derrière la gare du Sud). Réservez votre place en écrivant à charleroi.palestine@gmail.com ou en téléphonant à 0473.28.63.75.

Co-voiturage pour la manifestation du 23 juin

Co-voiturage pour la manifestation du 23 juin

Cela fait déjà plusieurs semaines que la tension est palpable à Faraba Banta, petite ville située à une cinquantaine de kilomètres de Banjul. Les habitants craignent que l’exploitation de sable n’aboutisse à la destruction de leur environnement et de leurs rizières. Des manifestants s’étaient rassemblés ce lundi 18 juin pour défendre leur environnement et pour protester contre l’exploitation du sable. L’unité de la police détachée sur place depuis le début du mois est intervenue pour disperser les manifestants et a tiré à balles réelles, tuant deux jeunes manifestants.

Les corps des victimes gisant à l’hôpital Edward Francis, à Banjul

Les corps des victimes gisant à l'hôpital Edward Francis, à Banjul

Aujourd’hui mercredi, à 10h, 120 membres du collectif #NotInMyName a bloqué le chantier du centre fermé pour familles avec enfants, qui ouvrira bientôt ses portes à côté de l’aéroport de Zaventem. Banderoles toutes déployées, les activistes se sont attachés aux portes et clôtures du chantier, d’autres sont montés sur le toit des nouvelles unités familiales, brandissant leurs slogans : « Une heure en centre fermé = une heure de trop » et « Personne n’est illégal ».

Peu avant 13h, la police a réussi à entrer sur le site et a commencé une série d’arrestations. Une équipe de la RTBF, composée de deux journalistes et trois techniciens, était sur place pour réaliser un reportage. Peu avant 13h, la police les a enjoints d’arrêter de filmer puis les a embarqués pour les conduire au commissariat.

L’action à Steenokerzel

Au moins dix personnes ont été blessées hier mardi lors d’affrontements entre les manifestants et la police près du parlement ukrainien, à Kiev. Environ 2.000 mineurs de charbon, liquidateurs de l’accident de Tchernobyl et anciens combattants de la guerre en Afghanistan organisent un rassemblement permanent place de la Constitution, dans le centre de Kiev pour demander au parlement de ne pas réduire leurs avantages sociaux. Les échauffourées ont commencé lorsqu’un groupe de manifestants a essayé d’entrer dans le bâtiment du parlement. La police a cependant réussi à les en empêcher. Il y aurait eu une dizaine de blessés. Deux manifestants ont été arrêtés.

Une arrestation hier à Kiev

Une arrestation hier à Kiev