La semaine internationale de solidarité avec Georges Abdallah qui va culminer avec la manifestation de Lannemezan, à laquelle notre Secours rouge enverra une délégation, bat son plein. Pour en suivre le détail rendez-vous:

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Semaine internationale de solidarité avec Georges Abdallah

Le 24 novembre 2015, 8 travailleurs de l’usine Goodyear de Amiens-Nord ont été condamnés à 24 mois de prison (9 fermes et 15 de sursis) et 75 000 euros d’amende (voir notre article). Les 19 et 20 octobre prochains, les 8 militants CGT de Goodyear sont convoqués devant la Cour d’Appel d’Amiens. Cette procédure judiciaire a été enclenchée par le Procureur de la République d’Amiens alors même que la direction de Goodyear avait retiré sa plainte. Ce procès interviendra trois semaines après celui des quinze salariés d’Air France jugés pour l’épisode de la « chemise arrachée ».

Des rassemblements seront organisés les 19 et 20 octobre. Liste des départ depuis la région parisienne.

Manifestation de soutien

Manifestation de soutien

La police militaire brésilienne a dispersé hier lundi à Río de Janeiro une manifestation contre la proposition d’amendement 241 à la Constitution, amendement plafonnant les dépenses publiques. L’amendement toucherait directement les secteurs de la santé et de l’éducation. La manifestation devait déboucher en face des bâtiments de Petrobras et de la Banque du développement économique et social (BNDES). Les affrontements ont commencé vers 19H30, les manifestants ont lancés des pétards et du mobilier de terrasse sur les policiers qui utilisaient des gaz lacrymogènes.

Les affrontements à Rio

Les affrontements à Rio

Dans le cadre de la semaine d’action en soutien à Georges Abdallah du 15 au 22 octobre 2016, le collectif anti-impérialiste Coup Pour Coup 31 organise à Toulouse une soirée Palestine le mercredi 19 octobre à partir de 19H. Avec: punch solidaire / grignotage / table de presse / point info Campagne réfugiés palestiniens / Atelier écriture à Georges Abdallah et aux autres prisonnier.e.s politiques / Diffusion de clips sur les mobilisations à Lannemezan et les soutiens à Georges Abdallah. Cette soirée sera l’occasion de s’inscrire au bus pour la manifestation à Lannemezan et de discuter de la campagne pour la libération de Georges Abdallah. Tout les bénéfices de la soirée seront reversés à la cagnotte de notre campagne pour les réfugiés palestiniens.

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De violents incidents ont éclaté samedi aux abords de la préfecture de Haute-Corse entre des dizaines de jeunes nationalistes cagoulés et des forces de l’ordre, en marge d’une manifestation de soutien aux prisonniers politiques, à Bastia. Tenues de peintres en bâtiment pour certains, masques à gaz pour les autres. Fusées de détresse, cocktails Molotov ont enflammé les abords de la préfecture de Bastia, peu après 16 h 30. Des heurts qui se sont propagés dans tout le centre-ville de Bastia, théâtre de violents incidents qui se sont poursuivis jusque dans la soirée de samedi. La Poste centrale a été incendiée, atteinte par des cocktails Molotov, tout comme des banques ciblées, huit véhicules, et plusieurs dizaines de poubelles.

Au départ du palais de justice de Bastia, la manifestation avait réuni quelque 4000 personnes selon les organisateurs, derrière un seul mot d’ordre : « Libertà ». Quelques jours auparavant, les trois syndicats étudiants nationalistes de l’Université de Corse – la Ghjuventù Indipendentista, la Ghjuventù Paolina et la Cunsulta di a Ghjuventù corsa – avaient appelé à la mobilisation pour dénoncer le verdict prononcé le 6 octobre dernier par la cour d’assises spéciale de Paris, à l’encontre de Nicolas Battini, Stéphane Tomasini et Ghjiseppu-Maria Verdi, en fuite (voir notre article).

Les affrontements de samedi à Bastia

Les affrontements de samedi à Bastia

Mardi 20 septembre, après 1 an et 9 mois de procès, l’anarchiste Luis Fernando Sotelo a été condamné en première instance à 33 ans et 5 mois de prison et à une amende de 519 815,25 pesos (26 000€) pour les délit d’attaques aux voix de communication, d’attaques à la paix publique qualifiées et dommages qualifiés. Il est entré en grève de la faimUne manifestation de solidarité avec lui et un autre anarchiste emprisonné, Fernando Barcenas, également en grève de la faim, a eu lieu hier jeudi à proximité de l’Université Nationale autonome de Mexico. Des dizaines de manifestants masqués ont notamment lancé des cocktails Molotov contre un autobus, tagué murs et véhicules, et érigé une barricade enflammée, bloquant la circulation.

Bus tagué hier jeudi à Mexico

Bus tagué hier jeudi à Mexico

Une rassemblement a eu lieu ce jeudi matin, comme mercredi matin, devant le palais de justice de Bruxelles pour appeler à la libération des onze sans-papiers placés en centre fermé à la suite de l’expulsion en septembre de l’occupation de la « Voix des sans-papiers » située boulevard Léopold II à Molenbeek-Saint-Jean (voir notre article). Cette action est soutenue par divers regroupements de personnes sans-papiers, des associations et les syndicats FGTB et CSC. En première instance, des jugements ont été contradictoires. L’Office des étrangers a fait appel pour les personnes dont la libération a été demandée et les syndicats pour ceux dont l’arrestation a été maintenue. Les audiences relatives aux appels ont eu lieu mercredi et jeudi. La décision est attendue en début de semaine prochaine.

Le rassemblement de ce jeudi

Le rassemblement de ce jeudi

Plusieurs dizaines de personnes ont été blessées dans des affrontements avec les forces de l’ordre lors d’une marche féministe dimanche soir à Rosario, la troisième ville d’Argentine. Cette répression a eu lieu après qu’un groupe de femmes s’est échappé du cortège principal pour manifester devant la cathédrale en scandant « Église, ordure, tu es la dictature », pour dénoncer les blocages de l’Église catholique sur ledroit à l’avortement. Le défilé, auquel participait 70.000 femmes, clôturait les 31e Rencontres des femmes, un événement annuel national au cours duquel des femmes débattent, sur la base du volontariat, des avancées et des manques en matière de droits des femmes dans le pays. La question des féminicides – le meurtre d’une femme en raison de son sexe -, mais aussi celle de l’égalité au travail et du droit à l’avortement étaient notamment à l’ordre du jour.

La manifestation de Rosario

La manifestation de Rosario

Des manifestants qui défilaient dans la capitale Phnom Penh pour demander la fin des expulsions forcées se sont affronté aux forces de sécurité de la ville qui voulaient les disperser. Il y a eu de nombreuses arrestations et plusieurs blessés. Les manifestants, qui étaient nombreux à tenir au dessus de leur tête un modèle de leur maison, étaient descendu dans la rue pour marquer la Journée mondiale de l’habitat. Les litiges fonciers sont une question centrale au Cambodge, où des dizaines de milliers de personnes sont expulsés par des décrets gouvernementaux pour faire place à de grandes entreprises étrangères et domestiques. Cette situation provoque de nombreuses protestations, des affrontements violents et, dans certains cas, des peines de prison pour ceux qui refusent de quitter leur maison.

Manifestation contre les expulsions à Phnom Phen

Manifestation contre les expulsions à Phnom Phen

Au sein de l’université de Witwatersrand (Wits) à Johannesburg, comme dans celles de Stellenbosch (sud-ouest), de Rhodes à Grahamstown (sud), de Bloemfontein (centre) ou du KwaZulu-Natal (est), des incidents ont éclaté quelques heures à peine, lundi, après la reprise officielle des cours, très perturbés depuis le début du mouvement il y a trois semaines. À Wits, un groupe d’étudiants a attaqué à coup de jets de pierres des policiers et des agents de sécurité privés qui interdisaient l’accès d’un des bâtiments historiques du campus, provoquant leur riposte immédiate.

Les forces de l’ordre ont fait usage de grenades lacrymogènes et assourdissantes, de balles en caoutchouc et de canons à eau pour disperser les manifestants. Les affrontements ont ensuite débordé le campus, pour se propager dans l’après-midi vers un quartier voisin, dans le centre-ville de Johannesburg. Un bus a été caillassé et incendié. Au moins onze personnes ont été arrêtées.

Affrontements à Witwatersrand

Affrontements à Witwatersrand