Il s’est tenu samedi à Liège une journée de solidarité avec les prisonniers palestiniens.
Lors des débats avec la salle, le porte-parole du Comité lillois de solidarité avec la résistance palestinienne a longuement évoqué la légitime lutte armée, le sort intolérable des prisonniers, la situation de Georges Ibrahim Abdallah. D’autres intervenants ont dénoncé les accords d’Oslo et la collaboration de l’Autorité Palestinienne avec l’occupant, et demandé la reprise de la lutte armée par l’OLP. Enfin, il a été longuement question du sort des prisonniers, détenus illégalement par l’entité sioniste, et d’un palestinien réfugié dans une ambassade qu’Israël veut faire extrader. Notre Secours Rouge a tenu un stand. L’après-midi s’est terminée sur une manifestation culturelle.

Des participants à la journée avec des affiches appelant à la libération de Georges Abdallah

Des participants à la journée avec des affiches appelant à la libération de Georges Abdallah

Les forces israéliennes ont blessé sept manifestants Palestiniens au cours de nouveaux affrontements dans la ville de Bethléem vendredi. Les Palestiniens ont été touchés par des balles en caoutchouc au cours des affrontements, et une douzaine d’autres Palestiniens souffert excessive inhalation de gaz lacrymogène lors d’attaques par les forces israéliennes. Pendant ce temps, les troupes israéliennes ont attaqué une manifestation hebdomadaire dans le village de Nabi Salih au nord-ouest de la ville de Ramallah. Un activiste étranger a été blessé à balle réelle tirée par les forces israéliennes. Sept Palestiniens ont également été blessés par balle lors d’affrontements dans la partie orientale de la bande de Gaza, un des blessés est dans un état critique.

Manifestants palestiniens en Cisjordanie

Manifestants palestiniens en Cisjordanie

Des rassemblements ont lieu dans 70 villes pour demander la levée de cet état d’exception, refuser d’inscrire la déchéance de nationalité pour les binationaux dans la Constitution, et demander la fin de la répression ciblée de certaines population. L’appel à manifester a été lancé par les collectifs « Nous ne céderons pas » et « Stop état d’urgence », qui regroupent notamment des syndicats (CGT, FSU, Syndicat de la magistrature), des associations et des organisations de défense des droits de l’homme. Ce rassemblement a lieu trois jours après que le Conseil d’Etat a rejeté un recours de la LDH demandant la levée de l’état d’urgence, et alors que le gouvernement a l’intention de prolonger cet état d’exception jusqu’en mai. Le cortège parisien a rassemblé quelques milliers de personnes de la place de la République à celle du Palais Royal.

La manifestation à Paris

La manifestation à Paris

Les employés de la municipalité de Cerrillos luttent depuis presque un mois contre un plan de licenciements. Excédés du manque de réponse officielle, ils ont pris d’assaut la municipalité. La police est intervenue en usant de gaz au poivre contre les manifestants barricadés à l’intérieur du bâtiment. Des dégâts sont signalé dans la municipalité et à la voiture du maire.

Devant la municipalité de Cerrillos

Devant la municipalité de Cerrillos

Depuis le début de l’année, le MEET, Mouvement pour l’épanouissement de l’étudiant togolais convoque des Assemblées générales pour soumettre une série de doléances à la présidence de l’Université (allocations et bourses non payés, manque de transport, frais de logement dans les cités sur le campus excessifs, etc.). Une première Assemblée générale tenue le 13 janvier 2016 avait déjà tourné à l’affrontement. L’association estudiantine aurait adressé un courrier aux autorités en charge de l’enseignement supérieur exprimant leurs revendications. Courrier qui serait resté lettre morte, d’où l’appel à manifester durant 48 heures lancé par le MEET jeudi passé.

Ce jour là, le campus universitaire de Lomé a été le théâtre d’affrontements entre étudiants et forces de l’ordre – la manifestation d’étudiants ayant été interdite par les autorités. Bilan provisoire de la journée : au moins cinq blessés du côté des étudiants, dont deux grièvement à la tête. Du coté des forces de l’ordre, trois policiers seraient blessés, et une voiture de gendarmerie a été incendiée.

Le véhicule de gendarmerie incendié sur le campus

Le véhicule de gendarmerie incendié sur le campus

Des centaines de Palestiniens habitant à Taybeh se sont insurgés contre la démolition par les Israéliens de constructions décrétées par eux « illégales ». Les affrontements ont commencé à l’entrée de la localité et les forces de sécurité a jeté sur les manifestants des grenades assourdissantes. Taybeh (1.300 habitants) est un petit village à une trentaine de kilomètres au nord de Jérusalem, non loin de Ramallah. C’est le dernier village entièrement chrétien de Palestine.

Taybeh

Taybeh

Les manifestants, regroupés derrière une banderole proclamant «Pour en finir avec l’état d’urgence», ont scandé «état d’urgence, état policier, on nous empêchera pas de manifester», ou encore «Assignés à résistance contre l’état d’urgence», tandis qu’un hélicoptère les survolait. Sur une pancarte, on pouvait lire «La liberté se meurt en toute sécurité» ou bien «Davos: nos urgences sont vos déchéances», en référence au Forum économique mondial qui se déroule actuellement en Suisse. Certains manifestants ont collé sur les murs des affichettes représentant une caméra de surveillance et affirmant «l’Etat nous surveille, crevons lui les yeux». D’autres, au visage caché derrière un foulard, ont peint sur les murs d’autres appels à manifester, à l’aide de bombes de peinture.

Le PCF, Lutte ouvrière, le Parti de gauche, le Nouveau parti anticapitaliste ainsi que la Fédération anarchiste, le syndicat FO et le Mouvement pour la paix, avaient appelé à ce rassemblement contre l’état d’urgence instauré après les attentats du 13 novembre. Un projet de loi pour le prolonger de trois mois après le 26 février sera présenté le 3 février en Conseil des ministres. Partis d’un quartier situé à l’ouest de Rennes, les manifestants – qui défilaient également contre le projet de transfert de l’aéroport de Nantes à Notre-Dame-des-Landes, la déchéance de nationalité et les interventions militaires en Syrie – se sont rendus jusqu’à la préfecture de Bretagne, en centre-ville, avant de repartir vers leur point de départ.

La manifestation de Rennes

La manifestation de Rennes

Dans la ville cisjordanienne de Kafr Qaddum, les troupes israéliennes ont blessés par balles vendredi trois Palestiniens, dont une enfant de 9 ans, Ayat Zahi, touché alors qu’il se tenait sur le porche de sa maison. Elle a été emmenée à l’hôpital Rafidia. Deux manifestants ont subi des blessures par balles aux pieds dans la même ville. Dans Bilin, un enfant de 10 ans, Bachar Mustafa al-Khatib, a été blessé par une balle en caoutchouc dans la tête. A Gaza, un Palestinien a été touché dans le pied lors d’affrontements avec les forces israéliennes près du checkpoint Nahal Oz. Des affrontements ont également éclaté au passage de Karni, au camp de réfugiés d’al-Bureij, et dans la région d’al-Faraheen de Khan Younis, où aucun blessé n’a été signalé.

Les incidents d’hier à Kafr Qaddum

Les incidents d'hier à Kafr Qaddum

Les étudiants de l’Université nationale d’Apurimac Micaela Bastidas (UNAMBA) se sont affrontés avec la police dans différentes partie de laville. Ils revendiquent le départ du « comité de réorganisation totale ». Ce matin, un grand groupe d’étudiants a essayé de forcer l’entrée du palais de justice mais ils ont été repoussés par les policiers qui ont utilisé des gaz lacrymogènes. Jeudi dernier, un autre groupe d’étudiants, tous masqués, avaient barricadés les entrées principales du campus, mettant le feu à une voiture désaffectée appartenant à l’université. Les veilles des étudiants avaient caillassé un autobus destinés au transport des étudiants. Suite à ces incidents, huit étudiants avaient été arrêtés. Trois restent en détention.

Affrontements à Apurimac

Affrontements à Apurimac

Des chômeurs ont organisé hier jeudi, un sit-in devant le siège du gouvernorat de Mahdia revendiquant l’emploi et le développement de leur région. Suite au sit-in, les chômeurs ont envahi le siège du gouvernorat. Les forces de sécurités sont intervenues en recourant au gaz lacrymogène. La ville de Mahdia comporte le plus grand nombre de diplômés chômeurs de Tunisie.

Affrontements à Mahdia

Affrontements à Mahdia