La police chilienne a réprimé avec des canons à eau et des gaz lacrymogènes une manifestation Mapuche à Santiago du Chili. Des centaines de partisans et parents d’une dirigeante traditionnel mapuche, Francisca Linconao, emprisonnée et en grève de la faim, se sont rassemblés lundi après-midi devant les tribunaux de la capitale pour protester contre son arrestation et contre toutes par les arrestations de Mapuches dans la région de l’Araucanie dans le sud du Chili. Au moins cinq personnes ont été arrêtées et quatre policiers ont été blessés dans des incidents lors de cette manifestation. Les organisations mapuches ont tenu le même jour une autre manifestation au Palais de La Moneda à Santiago. Le rassemblement a également été dispersé par l’intervention des Carabiniers qui ont arrêté une douzaine de personnes.

Les Mapuches à Santiago

Les Mapuches àLes Mapuches à Santiago (archive)

Les forces de sécurité israéliennes ont tiré à balles réelles sur un manifestant lundi matin lors d’affrontements qui ont éclaté alors que 1.500 fidèles juifs visitaient un sanctuaire (le « tombeau de Joseph ») dans la ville de Naplouse en Cisjordanie. Les manifestants palestiniens ont brûlé des pneus, jeté des cocktails Molotov et des pierres sur les forces de sécurité protégeant les pèlerins. L’affrontement a eu lieu près du camp de réfugiés de Balata à la périphérie de Naplouse. Un manifestant, Mahdi Dweiket, 20 ans, a été touché d’une balle dans le pied.

Forces d’occupation autour du Tombeau de Joseph

Forces d'occupation autour du Tombeau de Joseph

Des affrontements ont éclaté samedi matin dans le village cisjordanien de Beit Umar pendant les funérailles d’un Palestinien dont le corps a été rendu à sa famille après avoir été détenu par Israël pendant plusieurs. Des centaines de Palestiniens ont brûlé des pneus et jeté des pierres sur un détachement de l’armée d’occupation lors des funérailles de Khaled Ahmed Alian Khalili, qui avait mené une attaque à la voiture bélier contre un groupe de policiers israéliens le 31 octobre dernier, blessant trois d’entre eux. Il avait été abattu sur les lieux. Un agent de la police des frontières israélienne, un officier et un soldat de l’armée d’occupation ont subi des blessures mineures suite à des caillassage lors de ces funérailles.

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Une série de mesures d’austérité et un processus de restructuration administrative approuvés par le Conseil de l’université de Tolima a provoqué une violente opposition de la part des étudiants. Des manifestants masqués ont jetés des pierres et des engins explosifs artisanaux (« pipe-bombs ») contre les forces anti-émeute (ESMAD) de la police nationale colombienne qui sont intervenues brutalement: cinq manifestants ont été blessés dans les affrontements mais aucune arrestation n’a été signalée.

Les affrontements à l’université de Tolima

Les affrontements à l'université de Tolima

Un jeune Palestinien a été abattu mardi lors d’affrontements avec les forces israéliennes dans un quartier du nord de Jérusalem. Ahmad Otham, 19, a été grièvement blessé d’une balle tirée par un sniper israélien a frappé sa poitrine lors de violents affrontements avec les forces israéliennes dans le quartier de Kafr Aqab. Ces affrontements ont éclaté après les véhicules israéliens sont entrés dans Kafr Aqab pour démolir la maison de la famille de Misbah Abu Sbeih, un Palestinien abattu le 9 octobre après qu’il ai tué deux Israéliens dont un policier. Plus de 250 Palestiniens ont été tués en un an.

Destruction de maison à Jérusalem par les forces d’occupation (archive)

Destruction de maison à Jérusalem par les forces d'occupation (archive)

Des soldats israéliens ont tué par balles tôt dimanche un Palestinien lors d’affrontements en Cisjordanie occupée. L’armée israélienne était entrée dans la nuit dans le village de Beit Rima, près de Ramallah, et qu’elle avait fait face à des lanceurs de pierres. Ahmed Hazem Atta, 19 ans, a été tué par les militaires, et un autre manifestant a été blessé.

La dépouille d’Ahmed Hazem Atta, portée par ses proches

La dépouille d'Ahmed Hazem Atta, portée par ses proches

Mercredi, à Chilpancingo, dans l’état du Guerrero, une manifestation de normalistes qui dénonçaient la disparition de leurs 43 camarades à Iguala il y a deux ans, a tourné à l’affrontement. dans l’après-midi, les normalistes et les parents des 43 jeunes disparus ont occupé le péage de Palo Blanco de l’Autopista del Sol à la sortie de Chilpancingo. Un groupe est parti en manifestation. Arrivé à la hauteur de la base du 50e bataillon d’infanterie, sur le boulevard Vicente Guerrero, ils l’ont attaqué avec des pierres, des engins pyrotechniques et des cocktails Molotov. Quelques véhiules ont été endommagés.

Manifestation des proches des 43 disparus

Manifestation des proches des 43 disparus

La police militaire a utilisé hier des gaz lacrymogènes, des bombes paralysantes, des aérosols de poivre et des charges de cavalerie pour réprimer des milliers de manifestants s’opposant au dur ajustement budgétaire adopté aujourd’hui par le Sénat brésilien. Au moins deux policiers et un manifestant ont été blessés alors que les deux camps s’affrontaient sur l’Esplanade des ministères.

Les manifestants s’opposaient à la proposition de modification constitutionnelle (PEC 55) par laquelle les dépenses publiques seront gelées pendant 20 ans. Des protestations ont eu lieu dans tout le Brésil. À Rio Grande do Sul, où les routes ont été bloquées et barricadées avec des pneus, la police militaire a également utilisé des bombes sonores pour disperser les manifestants. A Goiás, la police a arrêté tous les autobus publics transportant des étudiants, des enseignants et des syndicalistes qui tentaient de se joindre aux manifestations de Brasilia. Le Sénat fédéral a finalement voté au deuxième tour et à une large majorité (53 voix pour et 16 contre) la PEC 55 rejeté par 60% de la population.

Les affrontements d’hier à Brasilia

Les affrontements d'hier à Brasilia

Trois Palestiniens ont été blessés par les tirs de l’armée israélienne hier lundi à l’aube, lors d’une incursion dans le camp de réfugiés de Dheisheh, près de la ville de Bethléem, dans le sud de la Cisjordanie. Les soldats ont envahi le camp de réfugiés de trois directions distinctes, et fouillé de nombreuses maisons, un problème qui a conduit à des affrontements entre eux et des dizaines de jeunes qui ont lancé pierres et bouteilles. Quatre Palestiniens ont été blessés à balles réelles par les tirs des forces d’occupation. Les blessés sont dans un état stable, et ont été transférés par les secouristes à l’hôpital de Beit Jala, à l’ouest de Bethléem. Dans le cadre de ce raid, ainsi, les forces d’occupation enlevé 15 Palestiniens de régions partout dans la Jérusalem-Ouest Bankand Est, parmi lesquels deux mineurs de 15 ans, à Hébron, Bethléem, Ramallah, Jénine.

Les affrontements au camp de réfugiés de Dheisheh

Les affrontements au camp de réfugiés de Dheisheh

Sept enseignants stagiaires de la Coordinadora Nacional de Trabajadores de la Educación (CNTE) ont été arrêtés hiers mardi 7 décembre à Patzcuaro. Ces arrestations font suite aux blocages des routes et des voies ferrées par les manifestants, ainsi qu’à plusieurs affrontements contre des agents de la police fédérale et de la police de l’Etat du Michoacan à Patzcuaro, Lazaro Cardenas, Miguel Hidalgo, Maravatío, dans la capitale de l’Etat, à Morelia. Les détenus ont été mis à la disposition du procureur général de la République, ils sont accusés entre autre d’obstruction de routes.

Blocage d’une voie ferrée par les grévistes de la CNTE

Blocage d'une voie ferrée par les grévistes de la CNTE