Une nouvelle manifestation est annoncée ce lundi à 13 h 45 devant les grilles de Bridgestone Béthune à l’appel d’une intersyndicale CGT-SUD-CNT-FSU. Motif cette fois? Soutenir cinq salariés convoqués par la direction dans le cadre d’une procédure disciplinaire. Deux d’entre eux sont des représentants syndicaux, un troisième est syndiqué, les deux derniers sont des salariés non-protégés. Le 19 février dernier, un cortège de manifestants partis du centre de Béthune avait fait halte devant les grilles provoquant un débrayage. Les cinq salariés concernés risquent une mise à pied.

Des dizaines de milliers de personnes au moins ont participé à cette manifestation, d’une ampleur sans précédent depuis 2012, pour accueillir à Madrid les « marches de la dignité », des colonnes parties, certaines à pied il y a plusieurs semaines, de différentes régions d’Espagne. Sous le slogan « Non aux coupes budgétaire – du pain, du travail et un toit », les manifestants dénonçaient « l’urgence sociale », le chômage qui touche toujours plus d’un actif sur quatre en Espagne et la politique d’austérité menée par le gouvernement de droite depuis plus de deux ans.

Au moment de la dispersion, de violents affrontements ont éclaté en plein centre de Madrid entre des groupes de manifestants, qui jetaient des pierres et toutes sortes de projectiles, et la police qui a chargé et tiré des balles en caoutchouc. Des jeunes manifestants ont aussi monté des barricades, incendié des poubelles, cassé des vitrines de banques. Il y a une centaine de blessé et au moins 24 arrestations.

Une manifestation a tourné avant-hier 19 mars en échauffourées devant le monument aux morts de Papeete. Des centaines de grévistes manifestaient contre la réforme de la fonction publique communale, alors que les autorités de la Polynésie française et de l’Etat devaient commémorer la fin de la guerre d’Algérie. Les grévistes reprochaient au Haut-commissaire de la République, de ne pas les recevoir. Des coups ont été échangés entre grévistes et policiers. La réforme de la fonction publique communale ne prend pas en compte les spécificités insulaires et va provoquer des pertes de revenus importantes pour beaucoup d’employés. La grève est massivement en Polynésie qui compte 4.800 agents communaux.

heurts à papeete

heurts à papeete

Un cortège de lycéens a défilé à Amiens mardi. Des pneus ont été incendiés, le feu a endommagé une voiture, et des vitres ont été brisées. vers 10 heures devant le lycée Saint-Rémi quelques dizaines de jeunes venus d’autres lycées d’Amiens sont venus appeller les élèves de cet établissement privé à rejoindre le mouvement. Ils auraient tenté -en vain- de bloquer le portail de l’établissement avec des poubelles pour y pénétrer. Des fenêtres ont été brisées, des pierres et des oeufs lancés. Un jeune homme a été interpellé.

Les gendarmes ont interpellé mardi matin une vingtaine de militants écologistes entrés dans le site de la centrale nucléaire de Fessenheim (est de la France) mais une quinzaine d’entre eux se trouvent toujours sur le toit du bâtiment réacteur où ils ont déployé une banderole. Ils appellent les autorités de la centrale et les pouvoirs public à faire cesser la menace posée par les centrales nucléaires vieillissantes en Europe. Une cinquantaine de militants participaient à cette opération surprise démarrée à l’aube, dans cette centrale en service depuis 1977.

France: Arrestations lors d’une action de Greenpeace

Huit ans et deux mois de prison, et plusieurs milliers d’euros d’amende. C’est la peine requise le 14 mars par le ministère public de Madrid contre huit syndicalistes espagnols d’Airbus. Ils avaient participé à la grève générale du 29 septembre 2010, destinée à protester contre les mesures d’austérité mises en place par le gouvernement espagnol. Comme dans d’autres endroits en Espagne, la manifestation et les piquets de grève organisés devant l’usine d’Airbus de Getafe, dans la banlieue de Madrid, avaient tourné en affrontements avec la police. Trois ans et demi plus tard, huit des manifestants – tous des employés d’Airbus ayant occupé des responsabilités syndicales dans l’usine – se trouvent accusés d’« attentat contre l’autorité », de « blessures » et d’« attentat contre la liberté des travailleurs ».

airbus getafe

airbus getafe

Le ministre de l’intérieur Manuel Valls s’étant annoncé à Pau, un rassemblement appelant notamment à la libération de Georges Ibrahim Abdallah avait été prévu devant le Palais Beaumont. Après quelques minutes, les manifestants ont été évacué brutalement (clés de bras, menaces) par les forces de police (BAC et Police Nationale). Tous ont été amenés au commissariat, puis déposés sous bonnes gardes à environ 300 mètres du Palais Beaumont, devant le Lycée Louis Barthou. Là, ils déployé une banderole: « PS, Valls, on n’oublie pas : expulsions, Rroms, Georges Abdallah, Aurore Martin, solidaire de l’État d’Israël. La vergonha !” co-signée Libertat, Action Antifasciste Pau et OC-FR.

Un rassemblement a eu lieu ce mardi, de 15 à 16H00, place de l’Albertine (près de la gare centrale), en solidarité avec les prisonniers politiques et toutes les victimes de la répression en Turquie. Le rassemblement était fait à l’appel de l’AÖTDK, (Avrupa Özgür Tutsaklarla Dayanışma Komitesi – Confédération Européenne de Solidarité avec les Prisonniers Politiques). D’autres rassemblements ont eu lieu dans différentes villes d’Europe et de Turquie.

Bruxelles: Rassemblement pour les prisonniers politiques en Turquie

La 18e édition de la manifestation contre la brutalité policière, dans le quartier Villeray, à Montréal, n’aura duré que quelques minutes. Peu après le départ, environ 150 manifestants ont été interpellés et trois autres personnes ont été arrêtées et seront accusées au criminel. Les manifestants n’avaient marché que quelques mètres qu’ils étaient déjà encerclés par le groupe d’intervention du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM). Sur la rue Chateaubriand, les policiers ont créé une souricière et ne les ont pas laissés poursuivre leur parcours. Un peu plus tôt, le SPVM avait informé la foule que la manifestation était déclarée illégale. Aucun itinéraire n’avait été fourni.

Au final, les quelque 150 manifestants interpellés recevront un constat d’infraction pour ne pas avoir respecté le règlement municipal P6, qui rend obligatoire la divulgation d’un itinéraire aux forces de l’ordre et interdit le port du masque. Trois autres manifestants auront des charges en matière criminelle, dont une pour « agression armée ». Un manifestant, qui était présent dans la souricière, a été blessé à l’arcade sourcilière.

EDIT: Au final, ce sont quelque 288 manifestants interpellés qui recevront un constat d’infraction pour ne pas avoir respecté le règlement municipal, qui rend obligatoire la divulgation d’un itinéraire aux forces de l’ordre et interdit le port du masque. L’amende imposée est d’environ 637 $. Cinq autres manifestants, soit quatre hommes et une femme âgés de 19 à 24 ans, auront des charges en matière criminelle

Canada: La manifestation contre les violences policières étouffée dans l’oeuf

Ce samedi 15 mars, une manifestation contre les violences policières organisée par les JOC (Jeunes Organisés et Combatifs) a rassemblé entre 800 et 1000 personnes dans les rues de Bruxelles, à l’occasion de la journée mondiale contre les brutalités policières. Cette manifestation était organisée pour la troisième année consécutive, avait pour but de dénoncer une réalité encore trop sous-estimée.

Bruxelles: Troisième à la manifestation contre les violences policières