Jeudi  après-midi, des affrontements ont eu lieu à proximité de l’université nationale, qui ont provoqué d’imenses embarras de circulation à Bogota Les forces anti-émeutes ont dégagé les axes routiers bloqués par les manifestants, mais ceux-ci ont à bloqué ces axes. Depuis des semaines, différents secteurs étudiants et académiques ont exprimé leurs désaccords concernant les candidats et la procédure de sélection du nouveau recteur. Les membres de la communauté universitaire dénoncent un processus électoral opaque et non démocratique. Cette élection est rejettée par la communauté étudiante. Cependant, la situation s’est aggravée ce jeudi suite à l’élection du nouveau recteur de l’université pour la période 2024-2027.

Une manifestation d’étudiant·es pro-palestiniens·nes se tenait ce mercredi 21 mars à Bologne à l’occasion de la rentrée académique. Des affrontements ont éclaté avec la police sur la Via Indipendenza lorsque le cortège a tenté de se rapprocher du Théâtre Manzoni où se déroulait la cérémonie d’ouverture. Un manifestant a été arrêté.

Affrontements lors d'une manifestation pour la Palestine à Bologne (21/03/2024)

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Lundi 18 mars, des affrontements ont éclaté dans la localité de Fiénkolén (sous-préfecture de Kintinian). Les manifestants essayaient de bloquer les activités de la société minière de Siguiri (SAG) qui entrepose du cyanure sur un terrain communautaire. Celle-ci avait promis d’engager plusieurs personnes de la région en contrepartie, une promesse qu’elle n’a pas tenu.  La police est intervenue pour réprimer la manifestation faisant usage de gaz lacrymogène et blessant par balle un manifestant. D’autres heurts ont éclaté dans la capitale suite au manque d’électricité dans plusieurs quartiers (Kountia, Km36 et Sanoyah). Ceux-ci ne sont plus approvisionnés depuis le 19 mars à 1h du matin. Les émeutes ont éclaté dès le matin suivant. Après une accalmie dans la journée, elles ont repris dans la nuit du mardi à mercredi 20 mars 2024. Des émeutes avaient déjà éclaté pour les même raisons le mois dernier (voir notre article).

Déploiement de forces répressives en Guinée (archive)

Déploiement de forces répressives en Guinée (archive)

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L’Unión Trabajadores de la Economía Popular (UTEP) et les organisations de gauche se mobilisaient ce lundi dans différentes régions d’Argentine, pour protester contre le manque de nourriture dans les cantines et les soupes populaires. Dans la capitale, Buenos Aires, plus de 500 piquets et manifestations bloquaient les accès et rues. La ministre de la sécurité publique avait cependant mis en place un protocole spécial visant à limiter l’impact de ces actions à l’aide d’importants moyens de la police fédérale. Ce protocole a parfois donné lieu à des affrontements entre les manifestants et la police.

Les heurts ont eu lieu principalement à Puente Saavedra et Puente Pueyrredón (CABA), deux des principaux points de concentration de la journée. À Avellaneda, sur l’Avenida Mitre, un cordon policier a été mis en place pour stopper l’avancée des manifestants qui marchaient en direction du pont avec l’intention d’obstruer la circulation. Alors qu’ils tentaient de franchir le cordon policier, un groupe de manifestants a commencé à jeter des pierres sur la police, qui a répondu par des gaz lacrymogènes. La confrontation s’est terminée par des bousculades. À Puente Saavedra, la police a avancé sur les manifestants qui bloquaient l’avenue Maipú du côté de Vicente López et les a expulsés à l’aide d’autopompes et en utilisant du pepper spray. Les manifestants ont répondu en lançant des pierres sur les forces de l’ordre.

Samedi matin, des dizaines de milliers de personnes ont manifesté à Cologne dans le cadre de la campagne internationale “Liberté pour Abdullah Öcalan, une solution politique à la question kurde”. A l’appel des institutions et organisations kurdes démocratiques en Europe, les manifestants se sont rassemblés devant le DGB-Haus, avant la marche organisée pour marquer le 25ème anniversaire de l’arrestation du leader kurde Abdullah Öcalan, le 15 février 1999.

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Des manifestations étudiantes ont eu lieu en raison du processus d’élection du nouveau recteur de l’Université d’Antioquia. Les étudiants dénoncent un processus antidémocratique et miné par des intérêts politiques et clientélistes. Les manifestants cagoulés ont lancé des projectiles sur les policiers qui ont fait usage de gaz lacrymogènes pour les disperser. Quelques manifestants ont volé une des voitures de patrouille de la police et l’ont incendié.

Depuis plus d’un an des procédures judiciaires sont engagées par la Hongrie à travers l’Europe à l’encontre de militant.e.s antifascistes poursuivis pour des heurts avec des néonazis durant le « Day of Honour » à Budapest en 2023 (voir notre article).  Après l’affaire Antifa Ost en Allemagne, cette nouvelle séquence répressive ne doit pas rester sans réponse. Sommés par la Hongrie de livrer des militant.e.s, les tribunaux européens acquiescent et collaborent activement. Le Secours Rouge a co-organisé avec l’Action Antifasciste Bruxelles, le Front d’Action Révolutionnaire et la Plate-forme Voix des Prisonniers (Tutsaklarin Sesi Platformu) un rassemblement de solidarité envers Ilaria, Maja, Tobi, Gabriele et tous les camarades recherché.e.s lundi 18 Mars devant l’ambassade de Hongrie. D’autres forces étaient présentent (SKB, Partizan) à ce rassemblement auquel ont participé une quarantaine de personnes.

Une vingtaine de policiers ont été blessés ce mardi lors de la manifestation des étudiants d’Ayotzinapa contre le bureau du procureur général de l’état. 11 véhicules ont également été brûlés. Les normaliens manifestaient après l’évasion d’un policier de l’État accusé d’avoir tué l’un de leurs compagnons, Yanqui Kothan Gómez, alors que les marches pour demander justice pour les 43 disparus d’Ayotzinapa en 2014 s’intensifient (voir notre article). Les manifestants ont lancé des pétards et des bombes artisanales sur les agents pour pénétrer dans les installations, et les éclats ont blessés les agents, qui se sont mis à l’abri dans les installations.

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Le placement en détention provisoire d’Hervé Pinto, président du Kollectif Jistiss Matinik, a provoqué deux nuits d’émeutes en Martinique. Dimanche, plusieurs incendies avaient déjà été déclenchés dans le centre-ville de Fort-de-France aux cris de « Libérez Pinto », un activiste qui dit être l’héritier d’un terrain dont il aurait été spolié sur la commune des Trois-Ilets. Les habitants de la résidence construite sur le terrain revendiqué par Hervé Pinto, se disant intimidés, avaient mené une action en justice et l’homme a interdiction de s’approcher du quartier. Le militant anticolonial a été interpellé dans une zone où il avait justement interdiction de se rendre. Dès 21 heures locales lundi, des manifestants masqués ont installé des barricades enflammées à l’entrée du quartier Sainte-Thérèse, à Fort-de-France. Ils ont jeté des cocktails Molotov sur un véhicule de gendarmerie mobile et tiré à trois reprises à balles réelles sur les forces de l’ordre. Des émeutiers ont pillé une station-service et incendié un commerce et au moins cinq voitures. Quatre personnes ont été interpellées.

 

 

 

Des affrontements ont eu lieu à Akbar Nagar, dans la ville de Lucknow, en Uttar Pradesh, dimanche 11 mars, lors d’une opération de destructions de constructions illégales menée par la police et l’administration. L’incident s’est produit dans la soirée alors qu’une équipe de la Lucknow Development Authority et de l’administration, accompagnée de la police, démolissait des constructions illégales dans la localité, le long de la route de Faizabad. Les habitants ont commencé à jeter des pierres sur les fonctionnaires de l’administration et la police pendant la démolition du troisième bâtiment.

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