Un millier de manifestants se sont rassemblés devant la mairie, où les conseillers municipaux devaient discuter du plan régissant notamment les zones réservées au logement. Quand les conseillers ont décidé que le plan serait examiné plus tard, alors que les débats étaient retransmis à l’extérieur du bâtiment sur de grands écrans, les membres du Mouvement des travailleurs sans abri (MTST) ont commencé à jeter des pierres et à brûler des pneus et des ordures en signe de protestation.

La police est alors intervenue avec du gaz lacrymogène et des bombes assourdissantes pour disperser les manifestants, et empêcher qu’ils n’entrent dans la mairie. Les manifestants ont répliqué en bloquant la circulation dans les rues autour du bâtiment, située dans un quartier très central de Sao Paulo et à un moment de pic du trafic extrêmement chargé de la ville. Sao Paulo, qui compte 11 millions d’habitants, a le déficit de logements le plus élevé du pays, soit 700 000 unités, selon les chiffres de la mairie.

Brésil: Une manifestation de sans-abri tourne à l’émeute

Plusieurs centaines de personnes ont marché devant l’ambassade des Etats-Unis à Manille ce mardi 29 avril, pour protester contre l’accord de défense signé le jour précédent entre Barack Obama et Benigno Aquino. Cet accord, d’une durée initiale de dix ans, définit le cadre d’une présence renforcée des troupes, de la marine et de l’aviation américaines aux Philippines. Les manifestants ont qualifié les USA de « Terroriste n°1 ».
Des incidents ont opposés les manifestants aux policiers qui barraient la route de l’ambassade et qui ont fait usage de canon à eau.


Manifestation à Manille en marge de la visite… par lemondefr

Le mardi 22 avril, un groupe composé de membres des familles de prisonniers politiques et des étudiants qui les soutenaient, ont participé à un rassemblement devant le bureau du chef de l’appareil judiciaire du régime, afin de protester contre le raid sauvage des agents de répression sur les prisonniers politiques à la prison d’Evin (pour moitié des Moudjahidines du Peuple, pour moitié des militants de diverses organisations de la gauche révolutionnaire). Le mercredi 23, un jour après la manifestation des familles des prisonniers politiques, trois personnes (Nada Sabouri, Milad Pour-Issa et Sohrab Salehine) ont été arrêtées en Iran. Ce sont des étudiants de l’université de Téhéran, on est sans nouvelle de la situation des personnes arrêtées et de leur lieu de détention.

Le rassemblement des intermittents organisé place de la République à Paris, hier vendredi a tourné à l’affrontement avec les forces de l’ordre. Les manifestants protestent contre la réforme programmée de leur statut.
Les manifestants se sont dirigées en métro à Varennes à deux pas de Matignon. A la sortie de la bouche de métro, ils ont été repoussés par les forces de l’ordre et des échauffourées ont éclaté.

Les manifestants qui célébraient dimanche le 34e anniversaire du printemps berbère ont été violemment réprimés par les forces de l’ordre deux jours durant. Les manifestants, pour la plupart des étudiants, ont entamé leur marche du campus universitaire vers le centre-ville. La police a tenté de les disperser à coups de matraque, de gaz lacrymogène. Les marcheurs ont répliqué par des jets de pierres et autres projectiles. Il y a eu plusieurs arrestations très violentes. Selon d’autres témoignages recueillis auprès des riverains de l’université de Tizi Ouzou, on dénombre plusieurs blessés, dont deux graves, parmi les manifestants.

Les affrontements ont repris lundi. Des étudiants se sont à nouveau rassemblés malgré les avertissements des autorités et réclament la libération de leurs camarades arrêtés la veille. Les affrontements ont lieu également la nuit. Des étudiants de Bouira, une autre localité de la région, ont également dénoncé la répression dont il ont fait l’objet en célébrant le printemps berbère.

A deux mois du Mondial, Rio de Janeiro a été le théâtre de nouvelles manifestations violentes mardi soir. À l’origine de cette violence, la mort d’un danseur d’une favela abattu par les forces de l’ordre qui l’avaient confondu avec un trafiquant de drogue. Barricades en feu, échanges de tirs, jeunes jetant des pierres et des bouteilles en verre sur la police… La police et les bâtiments gouvernementaux ont été pris pour cible par les émeutiers.

Brésil: Vague d’émeutes à Rio

Environ 200 proches et parents de prisonniers politiques se sont rassemblés hier dès la matinée devant la prison d’Evine et y sont restés toute la journée. Ils demandent à voir leurs proches et le retour des prisonniers à la section générale. Les gardiens refusent les visites aux familles rassemblées depuis 8h00 du matin et tentent de la disperser. En même tant, pour empêcher tout contact de ces familles avec les autres familles, le régime envoie des parasites pour brouiller les communications téléphoniques avec les autres quartiers de la capitale.

Des manifestants palestiniens ont été dispersés avec des grenades assourdissante. Seize Palestiniens ont été arrêtés ce dimanche matin, en plus des 8 personnes déjà arrêtés samedi. Ils sont accusés d’avoir jeté des pierres. Depuis une semaine, les heurts entre manifestants musulmans et forces de sécurité se multiplient sur l’esplanade.

Palestine: Affrontements à Jérusalem

Depuis 1967, plus de 800 000 Palestiniens ont subi l’emprisonnement à un moment de leur vie. Le 1er mars 2014, 5224 Palestiniens étaient en détention politique. Parmi eux , 21 femmes, 210 enfants, 11 parlementaires et 183 personnes en détention administrative (détention illimitée sans inculpation ni procès). Près de 1000 ont été condamnés à des peines allant de 20 ans jusqu’à la condamnation à perpétuité. Ainsi Ahmed Saadat a été condamné à 30 ans de prison et Marwan Barghouti à 5 peines de perpétuité. En même temps, à Gaza, la plus grande prison à ciel ouvert au monde, sous le siège et le blocus depuis 2007, la crise humanitaire a atteint son summum. Pendant ces dernières quatre années, par des grèves de la faim de masse, les prisonniers palestiniens ont lancé un appel à l’aide au monde entier. Non seulement ils incarnent l’unité du peuple palestinien, leur libération est aussi la condition à toute perspective de paix et de justice.

Soirée de soutien ce soir au Pianofabriek

17:00 – Welcome
18:00 – Photography exhibition « Suspended Lives » by Asmaa Seba
18:30 – Conference including:
* Leila Khaled (video message).
* Charlotte Kates – Samidoun Palestinian Prisoners Solidarity Network, U.S. National Lawyers Guild.
* Khaled Barakat – Cooridnator, Campaign to Free Ahmad Sa’adat.
* Rabee Eid – Palestinian youth activist and journalist living under the Israeli apartheid.
* Stop G4s Campaign – Palestina Solidariteit.
20:00 – Buffet/Snacks form Palestine.
20:30 – Concert with Souk Souk
Soundsystem

Il y a actuellement plus de 5.000 Palestiniens détenus par Israël, dont plusieurs centaines en « rétention administrative », c’est-à-dire sans jugement ni même mise en examen, pour des durées indéfinies. Parmi ces prisonniers, plus de 200 sont des enfants, condamnés à de lourdes peines de prison pour un jet de pierres alors qu’ils défendent leur propre village, et qui sont systématiquement soumis à torture et traitements dégradants.

Jeudi 17 avril a lieu la Journée des prisonniers palestiniens: à Paris, rassemblement de 17 à 19 heures place de la Fontaine Saint-Michel (métro Saint-Michel)