A Genève, en marge de la conférence Global Energy 2013, sponsorisée principalement par Gazprom, des militants de Greenpeace ont mené diverses actions entrainant l’arrestation de huit d’entre eux. Ils ont d’abord déployé une banderole sur la façade de l’hôtel de luxe qui accueille le meeting avant d’étaler un tas de neige artificielle qu’ils avaient pollué avec du fuel provenant de tonneaux portant le logo Gazprom devant l’entrée. Un groupe de militants est ensuite entré dans le bâtiment, tous déguisés en serveurs pour distribuer un cocktail baptisé ‘Black Swan’ (terme industriel pour désigner une marée noire) aux participants. Une militante a tenté de prendre la parole mais a immédiatement été embarquée. Le porte-parole de la police de Genève a déclaré qu’il ne savait pas combien de temps ils seraient détenus.

Action de Greenpeace à Genève

Action de Greenpeace à Genève

Quatorze jeunes appartenant au mouvement anarchiste mexicain ont été arrêtés dans le centre-ville de Mexico en marge de vastes manifestations anti-gouvernementales. Parmi eux, huit mineurs. La police anti-émeute avait été déployée en force et était assistée par deux hélicoptères. De violents affrontements ont rapidement opposé les policiers aux manifestants. Sept manifestants ont été interpellés pour avoir taggé plusieurs vitrine de magasins tandis que les autres sont accusés de vandalisme et de détention d’objets tranchants. Les huit mineurs ont été libérés après le paiement d’une caution par leurs parents tandis que les adultes accusés de tags sont sortis rapidement dans la mesure où il ne s’agit pas, en droit mexicain, d’un délit pour lequel ils auraient pu être maintenu en détention.

Manifestation anti-gouvernementale à Mexico

Manifestation anti-gouvernementale à Mexico

Depuis la mi-octobre, plusieurs dizaines de villageois de Pungesti (nord-est du pays) se relaient pour occuper un champ et ainsi empêcher la société américaine Chevron d’accéder à l’endroit où elle souhaite lancer l’exploration pour les gaz de schiste. Les riverains dénoncent, outre l’accord entre la société et les autorités, l’extraction par fracturation hydraulique telle que la pratique Chevron, celle-ci pouvant provoquer des séismes et polluer des nappes phréatiques. La nuit dernière, plusieurs centaines de gendarmes ont fait irruption dans le campement pour déloger les villageois. Selon des témoins, ils ont été frappés et trainés par terre et l’accès au site a té bloqué. Deux personnes ont été blessées et emmenées à l’hôpital. Sept autres villageois ont été interpellés pour ‘troubles à l’ordre public’. En juillet dernier, Chevron a obtenu des permis d’exploration dans trois villages de la région.

Sit-in villageois dispersé

Sit-in villageois dispersé

Plusieurs milliers de personnes manifestaient mercredi à l’occasion d’une grève générale à Gafsa, dans le centre de la Tunisie. Les policiers ont tiré des gaz lacrymogènes sur quelques dizaines de manifestants qui ont tenté de forcer l’enceinte du bureau du gouverneur régional. Deux autres régions, Siliana (nord) et Gabès (est), étaient aussi paralysées par des grèves générales régionales mercredi. A Siliana, le débrayage marque le premier anniversaire de la violente répression d’un mouvement social qui avait fait 300 blessés, notamment par des tirs de chevrotine. Les affrontements de ce mercredi ont fait des dizaines de blessés (dont une trentaine de policiers). Des véhicules de la police et des bâtiments publics et privés endommagés.

A Gabès et Gafsa, le catalyseur des grèves a été la décision du gouvernement de ne pas les inclure dans la liste des régions où des facultés de médecine et centre hospitaliers universitaires seront bâtis dans les années à venir. Pour les antennes locales du syndicat UGTT, cette décision illustre les disparités de traitement entre les différentes régions du pays, un des facteurs de la révolution de 2011. Gafsa, région stratégique en raison de ses mines de phosphates mais parmi les plus pauvres du pays, a été le théâtre en 2008 d’une insurrection nourrie par la pauvreté et réprimée dans le sang.

Tunisie: Affrontements à Gafsa et à Siliana

Les inculpés du CAS appellent à un rassemblement ce mercredi 27. à partir de 8h30 (Place Polaert). La séance est prévue à 9h dans une des salles de la cour d’appel. Il est possible que tous les soutiens ne soient pas autorisés à rentrer jusque dans cette salle, en raison du peu de place assises et d’un contrôle d’identité à l’entrée, mais il est important qu’un panel de soutien large puisse accompagner les inculpés jusque dans la salle d’appel pour démontrer à la juge que ceux-ci bénéficient d’un soutien. La séance devrait durer approximativement une heure.

Ceux qui n’aurait pas pu/voulu rentrer dans la salle, sont invités à rester présents aux abords du Palais jusqu’à la fin de la séance. Une fois l’audience terminée, les inculpés et leurs soutiens pourront discuter ensemble des prochaines étapes de la lutte. Et peut-être ensuite se nous diriger vers l’Église du Béguinage pour rendre visite au collectif des Afghans en lutte.

Cent cinquante personnes dont une délégation de notre Secours Rouge ont manifesté lundi après-midi devant le consulat d’Italie rue de Livourne à Bruxelles à l’appel du CLEA pour exiger la libération de Bahar Kimyongür, arrêté jeudi dernier à Milan sur la base d’un mandat d’arrêt émis par la Turquie.

manifestation pour bahar devant le consulat d’italie

manifestation pour bahar devant le consulat d'italie

Sous le coup d’un mandat d’arrêt lancé par les autorités d’Ankara afin qu’il soit «remis» à la Turquie, Bahar Kimyongür a une nouvelle fois été arrêté à l’étranger. Alors qu’il devait participer à une conférence internationale sur la Syrie, Bahar a été appréhendé à Milan le jeudi 21 au matin par la police italienne et placé en détention à la prison de Bergame.

Afin de réclamer sa libération immédiate, le CLEA appelle à un
nous appelons à un rassemblement ce lundi 25 novembre à 17 heures
devant le Consulat d’Italie, 38 rue de Livourne, à 1000 Bruxelles.

Bruxelles: Rassemblement ce lundi pour Bahar

Des centaines de professeurs ont fait face à une violente répression policière ce samedi à Ankara alors qu’ils s’étaient réunis à l’occasion de la ‘Journée des Enseignants’. Les manifestants entendaient dénoncer les récentes décisions gouvernementales qui vont notamment entraîner la privatisation de nombreux établissements scolaires. Des professeurs en provenance de tout le pays s’étaient rassemblés sur le célèbre Tandogan Square à l’appel du syndicat des enseignants. La police est immédiatement intervenue pour empêcher tout cortège de se former. Afin de poursuivre leur manifestation, les professeurs ont tenté de forcer les barrages policiers, entrainant tirs de gaz lacrymogène et jets de canons à eau de la part des forces de l’ordre. Au moins sept personnes ont été blessées, dont une grièvement. Cette dernière, une femme, souffre d’un traumatisme crânien après avoir été atteinte par une grenade de gaz tirée par un policier. Deux personnes ont été interpellées.

Enseignants réprimés à Ankara

Enseignants réprimés à Ankara

La police est brutalement intervenue au Parlement Européen de Strasbourg, mercredi 20 vers 16h, faisant plusieurs blessés léger parmi les 300 manifestants qui dénonçaient la politique de l’Europe forteresse et de son bras armé Frontex. Des manifestants dont des enfants, en scandant «Ouvrez les frontières!» et «Non à l’Europe forteresse!», ont réussis à contourner deux barrages policiers et à approcher jusqu’à la porte principale du Parlement. Une quinzaine de policiers ont défendu violemment l’accès à l’a porte qui fut fermée par le Service d’Ordre du Parlement, Une bonne centaine de policiers en uniformes et en civiles sont ensuite intervenus.

Manifestation à Strasbourg

Manifestation à Strasbourg