Duterte, président des Philippines, a fait campagne en 2016 sur la promesse de mettre un terme à la guérilla maoïste active depuis plus de 50 ans dans le pays. Il a affirmé vouloir trouver une solution politique. Depuis le mois de novembre, il a abandonné toute volonté de négociations, prétextant les violences de la guérilla pour refuser de discuter. Ce mercredi, il a ordonné à son gouvernement de travailler à une trêve afin de permettre les pourparlers. Jose Maria Sison, fondateur et figure historique du CPP, exilé politique aux aux Pays-Bas, a déclaré que les deux camps pourraient trouver à résoudre leurs divergences grâce à ces négociations. Il a néanmoins ajouté « Il ne doit y avoir aucune pré-condition à la reprise de ces pourparlers ». Or, auparavant, Duterte a toujours exigé un cessez-le-feu de la guérilla avant de se mettre à table pour discuter.