Le procès d’Olivia, Maha, Mohamed et Ulrich, jugés pour avoir appelé au boycott des produits israéliens, se tenait ce mercredi 30 octobre à la Cour d’Appel de Paris. La procureure a ainsi estimé que les arguments développés par les avocats, et démontrant la nullité procédurale de toute l’affaire étaient pertinents, notamment parce qu’ils étaient accusés de « discrimination contre l’Etat d’Israël », alors qu’ il n’existe aucune loi en France concernant les discriminations à l’encontre d’un Etat. S’il existe bien une loi punissant les discriminations contre les personnes (à raison de leur appartenance ou non appartenance à une religion, une ethnie, une race, une nation), rien de tel concernant les Etats.

Les trois juges, après s’être retirés pour conférer entre eux, sont revenus dans la salle du tribunal au bout de quelques minutes, pour annoncer la fin du procès. Ils doivent indiquer le 22 janvier leur décision finale.

Dans la nuit de mercredi à jeudi, les forces de sécurité israéliennes ont effectué un raid dans la ville de Qabatiya, à proximité de Jénine. Elles ont interpellé quatre hommes qui ont été emmenés pour des ‘questions de sécurité’. Cette opération s’est déroulée dans la violence et un jeune homme de vingt ans a été abattu par les tirs indiscriminés des soldats sur la foule dans un marché. Touché à la poitrine, son décès a été confirmé à son transfert à l’hôpital.

Le 4 août 2005, Eden Natan Zada, un militaire israélien militant ultra-sioniste, avait commis un massacre de sang froid contre les occupants arabes d’un autobus à Shefa Amr. Zada avait tué le chauffeur, deux jeunes filles, un habitant du quartier et blessé onze autre personnes avant d’être désarmé et battu à mort par la foule. Les autorités israélienne ont rapidement lancé une procédure pénale contre les personnes soupçonnées d’avoir tué Zada. Les suspects ont été identifiés à partir d’enregistrements vidéos. Près de 8 ans plus tard, le procès atteint son terme. Les résumés des audiences ont été transmis par le ministère public et les avocats. Le verdict devrait être prononcé bientôt.

le bus, cerné par les habitants, après le massacre

le bus, cerné par les habitants, après le massacre

Cinq véhicules militaires ont envahi mardi matin le village de Silat al-Harithiya, près de Jénine, et tiré des gaz lacrymogènes dans le centre du village. Les forces israéliennes ont mis en place un poste de contrôle le long d’une route reliant les zones du village et fouillé les véhicules qui passent. Les habitants ont jeté des pierres et des bouteilles vides sur les forces israéliennes.

Le 13 août dernier, 26 prisonniers palestiniens ont été libérés par les autorités israéliennes. Il s’agissait de la première phase de libération de prisonniers de longue date acceptée par Israël. Un total de 104 prisonniers palestiniens arrêtés avant les accords d’Oslo seront libérés dans les neuf mois à venir par vagues successives, les autorités israéliennes ayant refusé de les libérer tous en même temps. Hier, elles ont rendu publique une liste de 26 prisonniers qui devraient être libérés dans les 48h. Cette liste a été publiée sur le site internet du Israel Prisons Service ce dimanche afin de laisser la possibilité aux Israéliens de soumettre d’éventuelles contestations judiciaires.

Huit militants ont mené une action devant le siège local du PS à Pau ce jeudi en prémisse à la manifestation de demain à Lannemezan pour exiger la libération de Georges Ibrahim Abdallah. Ils s’y sont enchaînés et ont occupé les lieux durant trente minutes avant que la police n’intervienne. Elle a coupé les chaînes et embarqué les huit personnes au poste.

Occupation du PS à Pau

affiche georges abdallah

affiche georges abdallah
Occupation du PS à Pau

Ahmad Sa’adat est le secrétaire général du FPLP. Il est détenu dans les prisons israéliennes depuis le 15 mars 2006. Avant cette date , il a été détenu dans les prisons de l’Autorité palestinienne, sous garde internationale (américaine et britannique) depuis janvier 2002. Des manifestations auront lieu dans toute la Palestine et du monde entier à l’occasion de ces jours et en solidarité avec Ahmad Sa’adat et les 5.200 prisonniers palestiniens détenus dans les prisons israéliennes.

free Ahmad Sa’adat

Le lien vers le site de la campagne

free Ahmad Sa'adat

Au moins 200 familles palestinienne de Jéru­salem Est occupée sont sans domicile et vivent tem­po­rai­rement chez des membres de la famille ou chez des amis, du fait de la démo­lition de leur maison par l’occupant israélien. Dans cer­tains cas, cinq ou six per­sonnes vivent dans une seule pièce à Jéru­salem Est.

Les familles pales­ti­niennes dont les maisons ont été démolies par les bull­dozers de l’armée israé­lienne sont parties de l’autre côté de la bar­rière de ségré­gation israé­lienne. Ce faisant, ils prennent le risque de perdre leur carte d’identité de Jéru­sa­lé­mites, accordée par les Israéliens. En effet, les Israé­liens, qui viennent de mettre en place de nou­velles cartes élec­tro­niques, les refusent aux rési­dents pales­ti­niens qui vivent der­rière la bar­rière de sépa­ration de Cis­jor­danie, ce qui leur enlève de fait le droit de vivre dans la ville.

démolition maison palestinienne

démolition maison palestinienne

Dans la nuit du vendredi 4 octobre, vers 1h30, l’armée israélienne a envahi le centre de Naplouse, a arrêté 4 résidents et terrorisé la ville pendant plus de 2 heures, tirant des salves de grenades lacrymogènes et des bombes assourdissantes. Les soldats ont détruit et pillé les locaux de l’Union de la Jeunesse Progressiste Palestinienne (PPYU). Ce centre avait auparavant été détruit le centre deux fois en 2004 et il avait dû fermer pendant 2 ans. Les personnes arrêtées sont : Thabet Nasser (de Madama, au sud de Naplouse), Zahahr Eshteri (Naplouse), Yousef Abugulme (de Beit Furik, à l’est de Naplouse) et Mohammed Shtawi (du camp de réfugiés Al Ein, Naplouse).

Alors que l’armée d’occupation terrorisaient les habitants, la jeunesse de Naplouse est descendue dans les rues. Les soldats ont tiré des volées de gaz lacrymogènes qui ont provoqué un début d’incendie. Ils ont également tiré à balles réelles au cœur de la vieille ville.

Palestinian Progressive Youth Union

Palestinian Progressive Youth Union

Musab al-Sarahneh, un enfant âgé de 6 ans du camp de réfugiés de Fawwar (sud d’Hébron) a perdu son œil droit vendredi 27 septembre. Il était assis, donnant la main à sa mère, dans une voiture qui les ramenait à la maison après une visite à un oncle. Alors qu’ils approchaient de l’entrée du camp de Fawwar, un soldat israélien a ouvert le feu sur leur véhicule. L’une des balles caoutchouc acier tiré par le soldat israélien a atteint l’enfant en plein dans un œil.

L’incident a eu lieu alors que les forces israéliennes avaient fermé l’entrée principale du camp. Quelques jeunes se sont alors rassemblés et ont lancé des pierres et des bouteilles vides sur les soldats israéliens, qui ont riposté par des tirs de grenades lacrymogènes, faisant des blessés parmi les manifestants.

enfant palestinien éborgné

enfant palestinien éborgné