Des dizaines de Palestiniens ont été asphyxiés aujourd’hui, lors d’une répression effectuée par les forces d’occupation israéliennes contre une marche pacifique en solidarité avec les prisonniers palestiniens grévistes dans les prisons israéliennes. Les participants à la marche ont demandé de libérer immédiatement de ces prisonniers. Les soldats d’occupation israéliens stationnés à l’entrée nord de la ville ont tiré intensivement les gaz lacrymogènes sur les participants à la marche.

Sept prisonniers palestiniens continuent leur grève de la faim illimitée dans les prisons israéliennes, en protestation contre leur détention administrative, dont le plus ancien Kayed Fasfous depuis 102 jours consécutifs. Parmi les prisonniers grévistes : Miqdad Al-Qawasmeh, en grève de la faim depuis 78 jours, Hisham Abu Hawash depuis 69 jours, Shadi Abu Akr en grève depuis 61 jours, Ayad Al-Hreimy depuis 32 jours et le prisonnier Ra’fat Abu Rabee’ qui entame une grève depuis une semaine.

Des manifestants palestiniens et des policiers se sont affrontés pendant plusieurs heures près de la porte de Damas dans la vieille ville de Jérusalem mardi dans l’après-midi et en soirée. Jets de pierres d’un côtés, grenades assourdissantes, gaz lacrymogènes et jets d’eau nauséabonde de l’autre. Dix-sept Palestiniens ont été blessées, dont 10 hospitalisées, et 22 ont été arrêtés. Une vidéo montre un policier en civil tirer en l’air lors d’une arrestation. Les affrontements font suite à une série d’incidents ces derniers jours précipités par la volonté des Israéliens de dégager le vieux cimetière musulman pour aménager une voie touristique.

Au moins 44 Palestiniens ont été blessés au sud de Naplouse, en Cisjordanie occupée, après que les troupes israéliennes aient attaqué des rassemblements de protestation pour condamner la colonisation. Les affrontements ont eu lieu vendredi, lorsque des soldats israéliens ont attaqué des rassemblements anti-implantation, principalement de jeunes Palestiniens, dans la ville de Beita et le village de Beit Dajan. Au moins 44 Palestiniens ont été blessés après avoir été attaqués par les forces israéliennes. 41 d’entre eux souffraient de problèmes respiratoires dus à l’inhalation de gaz lacrymogène, un a été blessé par des balles enrobées de caoutchouc et deux des manifestants ont été blessés en tombant alors que les forces d’occupation poursuivaient les jeunes manifestants.

Le dimanche 17 octobre à 17H30, le Secours Rouge vous invite au local Sacco-Vanzetti à une soirée débat sur le thème de la criminalisation de
l’antisionisme. A 19h, projection de « Censoring Palestine : The Weaponization of Antisemitism » (sous-titré en français). A 19h30, vidéo-conférence avec le Collectif Palestine Vaincra de Toulouse. Les bénéfices de la soirée seront reversés au fond de solidarité pour 4 militants antisionistes poursuivis à Milan (voir notre article).

Cette soirée s’inscrit dans la Semaine de solidarité avec les prisonniers et prisonnières palestinien.ne.s des locaux du réseau « Zone Midi ».
Voici les autres dates de cette semaine:
Lundi 18 octobre, 19H, à La Grue (rue du Danemark 70B à 1060 BXL)
Avec Michel Staczewski, professeur d’histoire et membre de l’Union des Progressistes Juifs de Belgique: introduction sur la colonisation de la Palestine (récapitulatif historique et aperçu de la situation actuelle). Cette présentation sera suivie d’un échange à partir des questions du public.
Mercredi 20 octobre, à partir de 18H, au Lagrange Point (114 rue des Tanneurs, 1000 BXL)
Table d’écriture de lettre aux prisonniers et prisonnières palestinien.ne.s, avec des arabophones qui pourront aider les non arabophones.
Jeudi 21 octobre, 18H30, à La Vieille Chéchette (2-6 rue du Monténégro, 1060 BXL)
Projection du documentaire : « 18 fugitives : les vaches de l’Intifada » suivie d’un temps de discussion/réflexion sur la désobéissance civile.
Jeudi 21 octobre, 20H à La Forge (26 rue de la forge, 1060 BXL)
Projection du film « Derriere les Fronts » (Alexandra Dols, 2017). Atelier d’écriture de lettre pour la prisonnière palestinienne Khitam Saafin. Exposition des Lettre de Khalida JarraJarrar.

De violents affrontements ont éclaté, ce vendredi matin 8 octobre, dans la ville de Qabatiya, au sud de Jénine dans le nord de la Cisjordanie occupée. Les unités d’Al-Yamam de l’armée d’occupation ont pris d’assaut la maison d’un Palestinien recherché Chadi Zakarneh à Qabatiya. Ce dernier a réussi à échapper au large cordon de sécurité imposé dans la région. Les forces d’occupation ont alors menacé sa famille, puis assiégé et perquisitionné toute la ville. Les forces d’occupation ont arrêté les deux frères, Nimr et Mohammad Talal Zakarneh, après avoir pris d’assaut Qabatiya et mené des perquisitions dans leur domicile. Cette agression a provoqué le déclenchement d’affrontements entre les jeunes palestiniens et les forces d’occupation. Les affrontements se sont étendus à l’usine Abu George entre les localités de Qabatiya et Zababdeh.

 

Des manifestants palestiniens ont affronté les troupes israéliennes vendredi après-midi devant la colonie sioniste d’Eviatar, dans le nord de la Cisjordanie. Les forces d’occupation ont utilisé différents moyen de lutte anti-émeutes, notamment un drone lançant des bombes lacrymogènes qui s’est écrasé, officiellement en raison d’un dysfonctionnement. 90 manifestants ont été blessés.

Un drone israélien lanceur de grenades lacrymogènes (archive)

Un adolescent palestinien a été blessé par balles lors d’affrontements avec les forces israéliennes dans le camp de réfugiés d’al-Arroub, au nord d’Hébron, dans le sud de la Cisjordanie occupée. Des affrontements auraient éclaté à l’entrée du camp , au cours desquels les forces israéliennes ont tiré à balles réelles et des grenades lacrymogènes en direction des habitants. Un adolescent de seize ans a reçu une balle réelle dans l’abdomen, ce qui a nécessité son transfert à l’hôpital, où son état a été décrit comme critique. Plusieurs habitants ont suffoqué à cause de l’inhalation de gaz lacrymogène.

Le camp d’al-Arroub

 

L’armée israélienne a mené une vaste opération contre ce qu’elle a qualifié de « cellules terroristes » dans plusieurs secteurs de la Cisjordanie, particulièrement autour de Ramallah et de Jénine, dans la partie nord de ce territoire palestinien. Ce sont des unités spéciales israéliennes accompagnées par des agents du Shin Bet, le service de sécurité intérieure qui ont procédé à une série d’arrestations. Trois Palestiniens ont été tués dans le village de Biddu, à une dizaine de km au nord-ouest de Jérusalem, et un autre à Borquin, près de Jénine, dans le nord de la Cisjordanie où l’interpellation d’un Palestinien armé a donné lieu à de violents échanges de tirs entre miliciens palestiniens et les troupes israéliennes. Deux soldats israéliens, un officier et un combattant ont été blessés grièvement à Borquin.

Impact dans un véhicule militaire israélien lors des affrontements d’hier

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Un Palestinien a été tué hier vendredi par l’armée israélienne lors de heurts en marge d’une manifestation dans le nord de la Cisjordanie occupée. Il a été tué d’un tir à balles réelles à la tête, à Beita, petite ville de Cisjordanie, où les habitants organisent chaque semaine des manifestations contre la colonisation israélienne. Mohammed Ali Khabisa, 27 ans, a été transporté à l’hôpital de Naplouse, dans le nord de la Cisjordanie, où il est décédé peu de temps après. Huit autres Palestiniens ont été blessés par des balles enrobées de caoutchouc.

1380 détenus palestiniens dans les prisons israéliennes, appartenant à tout l’éventail politique, devaient entamer une grève de la faim illimitée vendredi 17 septembre. Cette lutte vise à protester contre les mesures punitives et répressives prises par l’administration des prisons israéliennes à la suite de l’évasion de Gilboa. Le premier groupe de la grève de la faim comprend 1380 détenus de plusieurs prisons : 400 détenus de la prison de Ramon, 300 de la prison d’Ofer, 200 de la prison de Nafha, 200 de la prison de Megiddo, 100 de la prison de Gilboa, 80 détenus de la prison d’Eshel, 50 de la prison de Shatta, et 50 de la prison de Hadarim.

De nouveaux groupes de détenus se joindront à la grève de la faim demain mardi, tandis que 100 détenus de premier plan, dont le leader palestinien Marwan Barghouti, s’abstiendront de boire de l’eau à partir de vendredi. Les détenus exigent de l’administration pénitentiaire israélienne qu’elle mette fin à sa politique de répression, d’abus et de transferts arbitraires, qu’elle mette fin aux mesures répressives imposées aux détenus, qu’elle libère les prisonniers isolés dans les sections ordinaires, qu’elle ramène les conditions de détention à ce qu’elles étaient avant le 5 septembre, et qu’elle mette fin à la politique de détention administrative arbitraire et cesse la politique de renouvellement des détenus administratifs, entre autres revendications.

MàJ: Le mouvement de grève a été annulé