Les services de la sécurité intérieure israélienne (Shin Bet) ont déclaré avoir arrêté 50 membres présumés du FPLP et démantelé plusieurs cellules opérationnelles de Résistance en Cisjordanie. Cette opération fait suite à une action de la résistance qui a coûté la vie à une colon sioniste de Cisjordanie occupée en août dernier.  Les services israéliens ont avoué avoir utilisé des moyens exceptionnels, incluant la torture, lors de l’enquête en particulier contre Saler Arbeed, considéré comme le chef des opérations par les services israéliens (voir notre article). Selon le service de sécurité, lors de ses perquisitions, les policiers et les militaires israéliens ont saisi des armes (fusils d’assaut M-16, AK-47 et Galil, pistolets, etc.) ainsi que des matériaux utilisés pour confectionner des engins explosifs (engrais, billes de métal, détonateurs).

A cette occasion, le FPLP rappelle que « ce que l’Etat sioniste ne peut pas cacher, ce sont les faits qui parlent d’eux-mêmes, et qui ont même été reconnus par ses propres analystes. Comment une organisation comme le FPLP, qui a été durement réprimée, arrive continuellement à établir des cellules de résistance organisées, équipées et capables d’accomplir ses tâches avec précision comme l’a admis l’ennemi, malgré la coordination sécuritaire qui reste éveillée ? L’extrême intérêt porté par les médias sionistes sur le FPLP ces derniers jours est dû au fait que l’ennemi est conscient de la véritable source du danger de la Résistance […] qui est capable de travailler calmement et patiemment dans l’ombre, chose que l’ennemi croit avoir surmonté en passant à la forme d’agression globale à Gaza, ou en s’appuyant sur l’efficacité de la coordination sécurité en Cisjordanie ». 

Armes saisies par les forces de sécurité israéliennes

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Vendredi 13 décembre, plusieurs milliers de manifestant·es se sont rassemblé·es près de la clôture marquant la frontière de la bande de Gaza. Cinq Palestinien·nes ont été blessé·es par des balles réelles tirées par l’armée d’occupation à travers la clôture. D’autres manifestations, rassemblant plusieurs milliers de personnes, se sont tenues ailleurs dans la bande de Gaza. Il s’agissait de la 87ème « Marche du retour », un mouvement lancé le 30 mars 2018 (voir notre article).

Evacuation d'un blessé de la 5e Marche du Retour

Évacuation d’un blessé de la cinquième « Marche du Retour »

 

Au moins 37 manifestants palestiniens ont été blessés vendredi lors d’affrontements avec des soldats israéliens dans l’est de la bande de Gaza. Parmi les 37 palestiniens blessés, 14 avaient été visés et blessés par des tirs à balles. 10 enfants font partie. Les manifestants palestiniens ont repris vendredi les manifestations et rassemblements hebdomadaires anti-israéliens, connus sous le nom de « Grande Marche du Retour », qui avaient cessé depuis trois semaines. Les manifestants se sont rassemblés dans l’après-midi dans cinq endroits différents, le long de la frontière, agitant des drapeaux palestiniens et scandant des slogans anti-Israël.  Plusieurs manifestants ont coupé les barbelés de la clôture, tandis que des dizaines d’autres ont lancé des pierres sur les soldats israéliens stationnés à la frontière.

Manifestation à la frontière de Gaza

Les soldats israéliens ont abattu vendredi après-midi  Fahed el-Astal, âgé de 16 ans, et blessé légèrement un autre adolescent près de la barrière de la frontière. L’adolescent qui manifestait à l’est de la ville de Khan Younis, dans le sud de la bande de Gaza, près de la frontière, a reçu une balle dans le ventre et est décédé peu après son arrivée à l’hôpital. Le Hamas ayant annulé pour la troisième semaine consécutive la manifestation hebdomadaire, le jeune Palestinien tué participait à un rassemblement indépendant.

Manifestants à Gaza

 

 

Mardi 12 novembre, les réfugiés palestiniens en Belgique appellent à une manifestation devant le bâtiment du Commissariat général aux réfugiés et aux apatrides (CGRA) à Bruxelles. La manifestation dénonce les rejets, par les autorités belges, des demandes d’asiles des Palestiniens.

La manifestation aura lieu ce mardi 12, de 13h à 15h.
Rendez-vous devant le CGRA 40 place Victor Horta à 1060 Saint-Gilles (à l’arrière de la gare du midi).

 

Voici les initiatives prises lors du mois d’agitation pour Georges Abdallah: 30/10: Affichages en Seine-Saint-Denis ; 29/10: Tags à Bruxelles ; 29/10: Rassemblement à La Haye ; 29/10: Stand d’information à Paris ; 28/10: Initiative à Saïda ; 28/10: Affichages à Milan ; 27/10: Rassemblement à Beyrouth ; 26/10: Manifestation et tags à Lille ; 26/10: Rassemblement à Montréal ; 24/10: Rassemblement à Athènes ; 24/10: Tags à Clermont-Ferrand ; 24/10: Initiative à Toulouse ; 24/10: Rassemblement à Patra (Grèce)21-22-23/10: Trois journées solidaires à Bir-Zeit23/10: Soirée de soutien à Montréal23/10: Affichages à Paris et en Seine-Saint-Denis23/10: Rassemblement à Milan22/10: Initiative à Alger20/10: Intervention à Thessalonique20/10: Initiatives à Tripoli ; 19/10: Initiative à Göteborg ; 19/10: Soirée de soutien à Genève ; 19/10: Rassemblement et tags à Tunis ; 19/10: Initiatives à Beyrouth ; 19/10: 500 manifestants à Lannemezan ; 19/10: Initiative à Rafah ; 19/10: Rassemblement à Istanbul.

18/10: Tags à Milan ; 18/10: Grande soirée de soutien à Toulouse ; 18/10: Affichages et stickers à Zürich ; 17/10: Initiative à La Corogne ; 17/10: Soirée de soutien à Hambourg15/10: Stand d’information à Toulouse14/10: Tags à Genève14/10: Initiative à l’ambassade de France à Beyrouth13/10: Nouvelle vidéo “Georges Ibrahim Abdallah, prisonnier des raisons d’Etats”12/10: Soirée de soutien à Montpellier11/10: Rassemblement à Bruxelles11/10: Soirée de soutien à Bordeaux11/10: Salut solidaire de Gaza10/10: Conférence à Nanterre9/10: Débat à Toulouse9/10: Intervention à Bruxelles6/10: Stand et expo à Charleroi5/10: Intervention à Zürich5/10: Rassemblement à Göteborg4/10: Banderole et fumi à Liège3/10: Soirée solidaire à Toulouse2/10: Tag géant et collages à Toulouse01/10: Manifestation à Zürich29/9: Brunch à Toulouse26/9: Conférence à Genève24/9: Stand d’information à Toulouse21/9: Collage géant à Bruxelles21/9: Conférence à Bruxelles.

Manifestation pour la libération de Georges Abdallah à Lannemezan

Lire l’appel au mois d’agitation

Israël est sur le point d’achever la construction de nouveaux ouvrages militaires autour de Gaza en réponse aux manifestations frontalières hebdomadaires et aux attaques de la résistance. Le projet comprend des défenses contre les missiles et des postes de sniper améliorés, qui ont été mieux fortifiés, placés plus haut et à des endroits plus stratégiques.De larges bermes protégeront également le personnel des Forces de sécurité israéliennes et dissimuleront les mouvements des troupes, ce qui permettra aux soldats de se déplacer plus librement. Les nouvelles défenses ont été construites le long des barrières souterraines qui barrent la route aux tunnels de la résistance et d’une haute clôture qui devrait être achevée à la mi-2020.

Un poste de tireur d’élite au sommet d’un mur de sable à la frontière de Gaza

 

 

Ce jeudi 31 octobre, à l’aube, les forces de l’occupation israélienne ont pris d’assaut le domicile de Khalida Jarrar, dirigeante palestinienne de gauche et féministe à Ramallah. Ils ont saisi Jarrar dans sa maison familiale à 3 heures du matin, avec plus de 70 soldats et 12 véhicules militaires armés lors d’une incursion forcée. Cette arrestation intervient à peine huit mois après la dernière libération de Jarrar après son emprisonnement de 20 mois en Israël, sans inculpation ni procès sous le régime de la détention administrative. Ce n’était pas la seule fois où Jarrar était emprisonnée par l’occupation israélienne; son arrestation en 2017 intervient seulement 13 mois après sa libération des prisons israéliennes après avoir purgé une peine de 15 mois de prison. Après avoir été arrêtée en 2015, elle a été placée en détention administrative. Au cours des 20 derniers mois de sa détention, elle est restée en prison sans inculpation ni procès pendant tout le temps.

Jarrar est une défenseure de longue date de la liberté des prisonniers palestiniens. Elle a été vice-présidente et directrice exécutive de l’association Addameer. Membre du Conseil législatif palestinien, élu au sein du bloc de gauche Abu Ali Mustafa (associé au FPLP), elle a présidé le Comité des prisonniers du PLC. Elle est également une dirigeante déclarée dans la lutte pour que les dirigeants israéliens soient tenus pour responsables des crimes de guerre devant la Cour pénale internationale. Elle est membre d’une commission palestinienne chargée de porter plainte devant la cour internationale et de porter plainte devant le tribunal international concernant les crimes en cours contre le peuple palestinien par Israël, des attaques sur Gaza à la confiscation de terres et à la construction de colonies en passant par les arrestations et les emprisonnements en masse.

Khalida Jarrar

Nos précédents articles sur Khalida Jarrar

Au moins 69 Palestiniens ont été blessés vendredi lors d’affrontements avec des soldats israéliens dans l’est de la bande de Gaza. Ces affrontements ont éclaté dans l’après-midi entre des milliers de manifestants palestiniens et de soldats israéliens lors des manifestations hebdomadaires anti-israéliennes, également connues sous le nom de « Grande marche du retour ». Des manifestants de Gaza ont brandi des drapeaux palestiniens, se sont approchés de la clôture des frontières avec Israël, ont scandé des slogans contre Israël et lancé des pierres et des grenades artisanales sur les soldats et leurs véhicules stationnés à la frontière. Depuis le début des manifestations hebdomadaires à la fin du mois de mars de l’année dernière, l’armée israélienne avait tué 312 manifestants et en avait blessé plus de 19 000 par des tirs à balles de guerre.

Manifestant palestinien à Gaza (archive)

Au moins 49 Palestiniens ont été blessés vendredi après-midi lors d’affrontements entre des manifestants palestiniens et de soldats israéliens dans l’est de la bande de Gaza. Parmi les 49 manifestants blessés, on compte 14 enfants. Les affrontements ont éclaté vendredi après-midi entre les manifestants palestiniens et les soldats israéliens lors des manifestations hebdomadaires anti-Israël, mieux connues sous le nom de Grande Marche du Retour. Les marches et manifestations hebdomadaires se déroulent depuis le 30 mars dernier, appelant Israël à mettre fin à plus de 12 ans de blocus sur la bande de Gaza dirigée. Les manifestants ont agité des drapeaux palestiniens, se sont approchés de la barrière qui isole Gaza, ont scandé des slogans anti-israéliens et lancé des projectiles sur les soldats israéliens stationnés à la frontière.

La manifestation à Gaza ce vendredi