A l’initiative des militants de la Gauche Indépendantiste du pays de Rennes, c’est prés de 30 personnes qui ont pris part à la soirée de solidarité avec les prisonniers politiques basques et catalanes détenues dans cette ville. L’objectif de cette soirée était de remettre 300€ collectés en faveur de Marina Bernado militante Catalane condamnée pour ses actions au sein d’ETA et incarcérée à Rennes.

Vous pouvez écrire aux détenues basques et catalanes de Rennes membres du collectif des prisonniers politiques basques :

Marina Bernado Bonada 8613
18 bis, Rue de Châtillon B.P. 3.107 35.031 Rennes/Roazhon Cédex

Lola Lopez Resina Maria Dolores 7075
18 bis, Rue de Châtillon B.P. 3.107 35.031 Rennes/Roazhon Cédex

Areitio Azpiri Alaitz 7992
18 bis, Rue de Châtillon B.P. 3.107 35.031 Rennes/Roazhon Cédex

Aranalde Ijurko Maite 8740
18 bis, Rue de Châtillon B.P. 3.107 35.031 Rennes/Roazhon Cédex

une soirée de solidarité avec les prisonnières politiques basque et catalane

une soirée de solidarité avec les prisonnières politiques basque et catalane

Nekane Txapartegi est une féministe, militante et journaliste révolutionnaire basque. Après une année passée dans la clandestinité, elle a été arrêtée à Zurich le 6 avril 2016. La raison de son arrestation est une demande d’extradition venue de L’État Espagnol, elle est emprisonnée à Zurich depuis.

Avant de fuir le Pays-Basque, elle a été enlevée par la Guardia Civil, police paramilitaire espagnole, en 1999. Elle a enduré un emprisonnement « secret » (« Incomunicado ») pendant 5 jours sans aucun contact avec un avocat, un médecin ou ses proches. Elle a été lourdement torturée et violée durant cette détention. Ils lui ont arraché une fausse confession en la battant, en lui donnant des coups de pieds, en organisant une fausse exécution et en la violant. A cause de cet aveux obtenu sous la torture, Nekane a été condamnée à plusieurs années de prison lors d’un procès de masse contre la gauche basque pour « Soutien à une organisation terroriste ». Elle est passée dans la clandestinité pour fuir la justice de classe espagnole. Les partisans de l’État Espagnol l’ont suivi jusqu’à Zurich où elle a été arrêtée au printemps de l’année dernière par la police suisse collaborant avec l’État Espagnol.

En parallèle au procès concernant son extradition, il y a également un procès concernant son statut de réfugiée politique. Mais les autorités publiques de la première instance ont décidé de son extradition et contre son statut de réfugiée, malgré que la torture ait été prouvée. Le mois dernier, une autre instance judiciaire a pris une décision en faveur de son extradition vers l’État Espagnol, citant la « tradition démocratique » de celui-ci.

Depuis l’arrestation de Nekane, une large campagne de solidarité s’est formée en Suisse. La solidarité est plus importante que jamais après cette décision de justice négative. Une réponse décisive est nécessaire ! C’est pourquoi nous appelons pour des journées d’action pour la libération de Nekane du 15 au 30 septembre. Il y a aura plusieurs types d’actions, de meetings, etc. dans les villes de Suisse. Les journées d’action s’achèveront le 30 septembre par une manifestation à Zurich.

Participez aux journées d’action pour la libération de Nekane!
Liberté pour Nekane et pour tous les prisonniers politiques!
www.freenekane.ch

Liberté pour Nekane!

Liberté pour Nekane!

Marina Bernardo et Lola Lopez sont deux prisonnières catalanes membres du collectif des prisonnièrEs politiques basques emprisonnées à Rennes. Voir notre article précédent. Un apéro de soutien aura lieu à Rennes ce samedi 26 août à partir de 17h (39, rue de Dinan, Rennes). Dans les Pays Catalans, Rescat organisera une manifestation pour leur libération ce samedi 19 août à 20h30 (plaça del Raspall de la Vila de Gràcia).

Pays-Basque/Bretagne: Solidarité avec Lola et Marina

Le prisonnier politique basque Kepa del Hoyo, 46 ans, est mort hier lundi en matinée à la prison de Badajoz des suites d’un infarctus. Il était incarcéré depuis 20 ans suite aux arrestations qui ont frappé le commando Biscaye d’ETA en septembre 1997. Il purgeait une peine cumulative de 30 ans pour sa participation, qu’il revendiquait, à ETA. Ayant déjà purgé 20 ans, il aurait dû être libéré, mais il faisait partie de ces militants visés par les nouvelles dispositions du gouvernement espagnol et privés de leur droit à la libération selon le calcul légal d’application des peines. Un rassemblement d’hommage a immédiatement eu lieu devant le siège local du Parti Populaire (droite gouvernementale).

Kepa del Hoyo

Kepa del Hoyo

La Garde Civile espagnole a arrêté à Bilbao ce lundi Liher Aretxabela Rodriguez, qui avait été condamné en juin dernier à 718 de prison pour l’explosion d’un camion le 25 mai 2005, explosion attribuée à l’ETA. Il avait purgé 5 ans de prison en France et avait été extradé en Espagne en 2012 puis relâché.

Liher Rodriguez Aretxabaleta

Liher Rodriguez Aretxabaleta

Près de 300 personnes ont manifesté à Zurich en solidarité avec Nekane Txapartegi suite au rejet de l’appel contre son extradition par la Cour pénale fédérale. Fin mars, la Justice suisse avait autorisé l’extradition de Nekane Txapartegi vers l’Espagne (voir notre article). Nekane avait fait appel à cette décision. Dans l’exposé des motifs, la Cour Pénale souligne que l’extradée ne peut compter sur l’interdiction d’une extradition vers un pays où il y a risque de torture si cette extradition se fait vers un pays avec une tradition démocratique tel que l’Espagne. Pour rappel, Nekane avait été arrêtée en 1999 par la police espagnole et avait été torturée et violée pendant 5 jours. Elle avait exposé ces traitements devant le tribunal en 2001. Suite à à la décision de la Cour Pénale, Nekane a fait un malaise et a été transféré à l’hôpital où son état a été stabilisé. Nekane ne pourra être extradé pour l’instant, tant que sa procédure d’asile est en cours.

Une précédente manifestation en Suisse pour Nekane

Une précédente manifestation en Suisse pour Nekane

Marina Bernado est une prisonnière politique catalane membre du collectif des prisonnierEs politiques basques. Comme sa compatriote Lola Lopez, elle purge sa peine loin de son pays au centre de détention pour femmes de Rennes en Bretagne, en raison de son engagement au sein d’ETA. Dans les Pays Catalans, le collectif RESCAT lié à la Gauche Indépendantiste Catalane mène ces deux campagnes de solidarité. Dernièrement, RESCAT a appelé à soutenir financièrement Marina en collectant 2.000€ pour des soins dentaires et buccodentaires non pris en charge par la sécurité sociale. Des bons de soutien de 10, 20, 50 euro sont à mis à disposition de ceux et celles qui veulent soutenir Marina.

Vous pouvez faire un don via le compte Paypal de la Gauche Indépendantiste bretonne:
10€ | 20€ | 50€ | Montant libre

Pour écrire à Marina Bernardo et Lola Lopez Resina :
18 bis, Rue de ChâtillonB.P. 3.107 35.031 Rennes/Roazhon Cédex

Solidarité avec Marina

Solidarité avec Marina

Oier Gomez est un ancien militant d’ETA âgé de 34 ans et originaire de Vitoria-Gasteiz (Alava). Il a été condamné à 15 ans de réclusion criminelle suite à un échange de coups de feu avec des gendarmes en 2011. Oier est atteint d’un cancer osseux vertébral de type sarcome d’Ewing à un stade avancé, diagnostiqué récemment. Le pronostic vital est engagé et un médecin oncologue juge que sa survie ne dépassera pas les 6 mois. En 2013, il avait déjà subi des soins pour un cancer du sang. Il est désormais hospitalisé depuis janvier dans une unité sécurisée de l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière. Il doit faire face à des radiothérapies vertébrales et une chimiothérapie intraveineuse. Ces proches ne bénéficient que d’une seule visite de 2h par semaine et après chacune de ces visites Oier subit une fouille intégrale. Dans sa chambre sa famille ainsi que son avocat sont constamment surveillés par un fonctionnaire de police. Son état de santé est incompatible avec la détention comme le souligne l’attestation médicale des hôpitaux de Paris. Sa demande de suspension de peine sera examinée le 19 avril. Ipeh Antifaxista demande sa libération immédiate ainsi que celle des 13 autres prisonnier.e.s politiques basques gravement malades, ainsi que la fin des mesures d’exceptions dont ces prisonnier.e.s sont victimes.

Oier Gomez

Les gendarmes de la Section de recherches de Pau (Pyrénées-Atlantiques) fouillent une zone située dans les Landes, entre Brocas et Labrit, au nord de Mont-de-Marsan à la recherche du corps d’un militant présumé d’ETA. José Miguel Etcheverria dit « Naparra » avait disparu le 11 juin 1980. Il était âgé de 22 ans et vivait à Ciboure. Son enlèvement et son assassinat avait été revendiqué par un escadron de la mort composé de fascistes et de policiers appuyé par les services secrets espagnol, le « Bataillon basque espagnol » (BBE). Le BBE a assassiné une vingtaine de personnes, presque toutes membres de la gauche indépendantiste basque, mais également deux membres des GRAPO, entre 1975 et 1981.

José Miguel Etcheverria

José Miguel Etcheverria

L’ETA, qui avait renoncé à la lutte armée en 2011, a remis aux autorités françaises, via des « artisans de la paix » de la société civile française, une liste de caches d’armes. A Bayonne, l’ancien président de la Ligue des Droits de l’Homme (LDH) Michel Tubiana, un des « artisans de la paix » de la société civile française, a précisé que les huit caches d’armes d’ETA contenaient 120 armes à feu, trois tonnes d’explosifs et plusieurs milliers de munitions. La police française cherche désormais à localiser précisément les huit caches.

Policiers français déterrant des armes d’ETA

Policiers français déterrant des armes d'ETA