Carlos Inchaustegui a été libéré samedi à la prison de sécurité maximale de Miguel Castro Castro après avoir été emprisonné pendant 22 années. Il avait été arrêté avec sa conjointe de l’époque, Maritza Garrido Lecca, et, Abimael Guzman, (le président Gonzalo) du PCP-SL. Maritza Garrido elle purge une peine de 25 ans de prison à la prison de Santa Monica.

Pérou: Libération d’un dirigeant du PCP-SL

Dans le cadre de l’opération anti-maoïste “Capturas 2014”, les agents de la Direction contre le terrorisme (DIRCOTE) ont capturé Eladio Villanueva Américo Chuco (50ans). Connu sous les pseudonymes de « Joel » ou « Italo », il était recherché notamment pour l’attaque du poste de police de Chandigarh par la guérilla du PCP-SL, où sont morts deux agents de police, dans les années 1990. L’homme a été arrêté au lieu-dit Noruega Perené, dans le district de Pichanaki, (province de Chanchamayo).

Pérou: Arrestation d’un maoïste recherché

Des militaires de la troisième brigade des Forces spéciales de l’armée péruvienne ont découvert une cache d’armes de la guérilla maoïste dans la province de Tocache, non loin de Loboyacu. La cache aurait appartenu au Comité régional du Huallaga du PCP-SL

Pérou: Les militaires découvrent une cache d’armes des maoïstes

Alfredo Crespo, secrétaire général du MOVADEF, organisation accusée d’être comme la façade politique du PCP-SL, a été libérés mardi après quatre mois de détention. Il a quitté la prison « Piedras Gordas », avec un autre dirigeant de MOVADEF également libéré, Manuel Fajardo, l’avocat du fondateur du PCP-SL, le « président Gonzalo ». Cinq autres dirigeants du MOVADEF ont été libérés.

Ces libérations font suite à une décision de justice prise avant l’appel interjeté par les dirigeants du MOVADEF après leur arrestation le 28 mars dernier. Les dirigeants du MOVADEF font face à des accusations de « terrorisme, de leadership terroriste et de financement du terrorisme par le trafic de drogue » selon l’acte d’accusation. Il semble que le bureau du procureur de la République contre le terrorisme n’a pas su fournir suffisamment de preuves contre le MOVADEF. Le gouvernement péruvien cherche à maintenir hors la loi le MOVADEF pour empêcher la participation à la vie politique, et notamment aux élections.

Pérou: Libération des dirigeants du MOVADEF

Les policiers de la Direction contre le terrorisme (DIRCOTE) ont arrêté samedi 19 quatre membres présumés du Comité régional de Huallaga du PCP-SL. Maria Bautista Rojas (54 ans) était sous le coup d’un mandat d’arrêt pour « terrorisme » et aurait au Comité régional de Huallaga du PCP-SL pour les localités de San José, San Antonio, San Juan et Las Palmas. Elle était aussi recherchée pour la mort d’un milicien de la contre-guérilla. Arostegui Mario Sabino (44 ans), était également recherché pour les mêmes affaires. Anita Flores Rojas America (48) et José Antonio Rubina Arnao (41 ans) étaient également recherché pour « terrorisme ».

Le 20 juillet, la DIRCORE est parvenu à arrêter à Chiclayo, Jose VJT (58 ans) alias camarade « Octaviano » ou « Roberto », qui a combattu dans le détachement Maray, la principale unité de guérilla du PCP-SL dans le Huarmaca. Parmi les attaques attribuées à « Octaviano », l’embuscade qui avait coûté la vie à 17 policiers le 3 février 1993.

Pérou: Arrestations en série

Dernière Avril, les autorités péruviennes ont arrêté des dizaines de dirigeants du mouvement pour l’amnistie et les droits fondamentaux (Movadef) à Lima et dans les provinces, y compris les dirigeants de l’organisation comme les avocats Alfredo Crespo et Manuel Fajardo, les défenseurs d’Abimael Guzman, le Président Gonzalo, fondateur du PCP-SL, qui purge une peine depuis 1992 l’emprisonnement à vie.

Un tribunal de Lima a ordonné lundi 14 juillet de nouvelles poursuites contre les dirigeants emprisonnés PCP-SL, au motif qu’ils seraient les dirigeants effectifs du Movadef. Ces dirigeants sont Abimael Guzmán, Elena Yparraguirre, Osman Morote, Maria Pantoja, Victoria Trujillo, Atilio Cahuana, Margie Clavo, Zulma Peña et Florentino Flores Hala. Le Movadef fait son apparition publique lors des élections générales de 2011, il a essayé de présenter plusieurs candidats mais son inscription a été rejetée.

Le gouvernement péruvien vient d’adopter des « mesures économiques pour relancer les investissements » visant à éliminer tous les obstacles réglementaires et institutionnels qui pouvaient encore freiner l’ouverture des exploitations minières et pétrolières des multinationales, et notamment le très controversé projet « Conga » d’extraction du cuivre et de l’or de la région de Cajamarca. La justice péruvienne, après avoir arrêté les poursuites contre des militaires ayant abattu 5 manifestants opposés au projet « Conga », poursuit une paysanne qui a refusé de céder ses terres à une multinationale minière et a mis en détention prison préventive pour 14 mois du Président élu de la région de Cajamarca opposant au projet « Conga ». 46 paysans sont aussi menacé d’un procès.

Ces mesures, appelées « licence pour contaminer » par les défenseurs de l’environnement, suivent l’adoption de la loi 30151 qualifiée de « licence pour tuer ». En effet, cette loi introduit l’impunité pour les forces armées et policières « dans l’accomplissement de leur devoir, et l’utilisation de leurs armes et autres moyens de défense qui cause lésions ou mort » Un nouveau ministre de l’Intérieur a été nommé, un général à la retraite, non seulement dénoncé pour son action répressive contre la population de Madre de Dios (Amazonie péruvienne du sud) luttant contre un projet pétrolier, mais de plus poursuivi pour l’élimination d’un journaliste abattu par des militaires alors qu’il enquêtait sur l’assassinat d’un paysan.

Pérou: La répression ouvre le chemin aux multinationales

Un soldat péruvien a été tué mercredi soir dans un affrontement avec la guérilla du PCP-SL dans une zone rurale de la province de la Convencion, dans la région de Cuzco. Il s’agit d’un sous-officier qui commandait une patrouille dans le secteur Sankaureni, tombée dans une embuscade de la guérilla. L’armée et la police on déclenché une opération conjointe de ratissage et ont arrêté quatre « suspects ».

Pérou: Un soldat tué par la guérilla maoïste

L’armée péruvienne a tué trois guérilleros du PCP-SL lors d’un combat mardi dernier dans la région VRAEM. Les maoïstes tués étaient connus sous leur nom de guerre: « Goyo », « Teófilo » et « Jaime ». Un détachement de la Division spéciale de renseignement des forces armées les ont découvert dans une maison isolée. L’habitante de cette maison a été blessé par les militaire.

Cette fusillade a eu lieu dans le cadre de l’opération de contre-guérilla «Cunshireni 2014», qui s’est déroulée entre le 11 et 17 juin, dans plusieurs secteurs de la VRAEM.

Les Forces combinées de la police et de l’armée péruviennes ont démantelé une cellule du PCP-SL dans la province de Tocache, où un regain d’activité maoïste était observé (accrochages de drapeaux, distributions de tracts etc.). Trois personnes ont été arrêtées dont Angelo Fasabi Hidalgo, le « camarade Broni », responsable du PCP-SL pour la rive gauche de la rivière Huallaga au Tocache. Les policiers ont saisis trois fusils, cinq pistolets, des munitions, des grenades, des explosifs et des tracts.

Pérou: Démantellement d’une cellule maoïste