La brigade spéciale de renseignement militaire de l’Armée péruvienne assure avoir identifié le troisième guérillero maoïste tué lundi. Il s’agit du « camarade Alfonso », adjoint direct du « camarade Alipio » à la direction militaire du PCP-SL dans la région VRAEM.

Marco Antonio Quispe Palomino, le

Marco Antonio Quispe Palomino, le

Le « Groupe Loup » des forces spéciales de l’armée péruvienne a porté un coup sévère au PCP-SL puisque l’armée revendique la mort de deux des principaux commandants militaires de guérilla maoïste. L’opération a eu lieu hier lundi dans une habitation de la petite communauté de Pampas de Vista Alegre, un village isolé de 70 habitants de la région d’Ayacucho.

Trois maoïstes auraient été tué dans l’opération, dont Alejandro Borda Casafranca (« camarade Alipio »), principal commandant militaire, Marco Antonio Quispe Palomino (« camarade Gabriel ») et un guérillero non identifiés. Ils ont été tués dans une explosions suivi d’un incendie ce qui rend les corps méconnaissables et les autorités annoncent des tests d’ADN pour confirmer l’identité des guérilleros.

Après la capture du président Gonzalo, Alexandre Borda « Alipio » avait rejoint la fraction « Proseguir », d’abord sous la direction du « camarade Feliciano » jusqu’à la capture de celui-ci en 1999, puis sous la direction du « camarade Jose », Víctor Quispe Palomino. Le deuxième guérillero tué hier, le « camarade Gabri!el », est le propre frère du « camarade Jose ».

Les dépouilles des maoïstes tués sont amenés à une base militaire

Les dépouilles des maoïstes tués sont amenés à une base militaire

Quelques milliers de personnes sont descendues dans les rues de Lima aujourd’hui pour protester contre le gouvernement du président Humala qui fêtera demain sa deuxième année au pouvoir. La manifestation était faite à l’appel de la Confédération générale des travailleurs du Pérou (CGTP), qui regroupe les principaux syndicats. La principale revendication des travailleurs est l’abrogation de la loi sur la fonction publique.

Les manifestants ont défilé dans plusieurs rues du centre historique afin d’arriver au Congrès et au Palais du Gouvernement. Cependant, la police nationale déployés 5.000 hommes lourdement armés pour bloquer l’accès aux deux bâtiments, avec l’utilisation de clôtures et de chars anti-émeute. La police a lancé des gaz lacrymogènes contre es manuifestants qui tentaient de forcer le passage.

Pérou: Incidents lors d’une manifestation antigouvernementale

En début de semaine, plus de 4000 personnes sont descendues dans les rues de Lima pour dénoncer la manière avec laquelle le Congrès a nommé les nouveaux membres de la Cour Constitutionnelle, de la Banque Centrale ainsi que le ombudsman national. Le cortège a démarré sur la Plaza San Martin et s’est dirigé vers le Congrès où il s’est heurté à un énorme barrage policier. A l’arrivée de la foule, les policiers anti-émeute ont utilisé des lances à eau et des gaz lacrymogène pour empêcher les manifestants de s’approcher du bâtiment officiel. Au total, onze personnes ont été interpellées. Dix d’entre elles ont été relâchées le lendemain matin. La dernière est toujours détenue, accusée d’avoir attaqué un policier.

Le gouvernement espagnol a avalisé la procédure d’extradition vers le Pérou de deux membres présumés du PCP-SL: Victor Hugo Perales Perez Miranda et Mary Hilda Zamora. L’extradition de Perales Miranda est revendiquée par la justice péruvienne parce qu’elle aurait effectué divers actes de propagande (distribution de brochures et de participation à des conférences) en appui au PCP-SL entre 1990 et 1994 à l’Université nationale de San Marcos. Perez Zamora a été arrêté à Madrid le 9 mai 2011 est accusé d’avoir participé en tant que membre actif du PCP-SL à plusieurs opération de guérilla dans le nord du Pérou entre décembre 1989 et mars 1992.

L’ancienne parlementaire et syndicaliste représentant les paysans péruviens planteurs de coca (« cocaleros »), Nancy Obregón, a été arrêtée dimanche à son domicile de Pueblo Libre, dans la province de Lima, et emmené au quartier général de la police péruvienne après le troisième tribunal pénal national a émis un mandat d’arrêt pour ses liens présumés avec le PCP-SL. La police péruvienne l’accuse d’avoir reçu des fonds du PCP-SL.

Nancy Obregón

Nancy Obregón

La police anti-terroriste a capturé Britaldo Huancas Paico (42 ans), alias « Elfides » et « Romero », accusé d’être le commandant du « peloton d’anéantissement » de la force du Comité Régional Nord Huarmaca du PCP-SL. La capture a eu lieu samedi matin dans le district de Aramango, province de Bagua (Amazonas). Huancas Paico était recherché depuis 16 ans, on il accusé d’être l’auteur de 13 exécutions.

Britaldo Huancas Paico

Britaldo Huancas Paico