Une colonne de quelques dizaines de guérilleros du PCP-SL a occupé la localité de Papaplaya (province de San Martin) lundi de 15h à minuit passé. Ils ont prononcé des discours appelant à la libération du « camarade Artemio » et à la guerre populaire. La colonne venait de Pucallpa en suivant la voie fluviale, et après avoir quitté Papaplaya, est parti vers Chipurana. On a signalé par ailleurs, dans d’autres localités, que le slogan “Artemio Libertad” ainsi que des marteaux et des faucilles avaiient été peint sur de nombreux murs. A chaque fois, les tags ont été maculés ou effacés par les autorités.

Pérou: Une colonne de la guérilla maoïste prend le contrôle d’une localité

Le Département d’État des États-Unis offre une récompense de cinq millions de dollars pour le renseignement qui amènera à la capture de Víctor Quispe Palomino, alias « camarade José ». La guérilla dirigée par le « camarade José » est depuis des années la principale guérilla du PCP-SL (avec une colonne principale qui compterait, selon les forces de sécurité, au moins 200 combattants). Plus importante que celle du Haut Huallaga dirigée par le « ‘camarade Artemio », qui avait adoptée des position liquidatrices et qui vient d’être défaite militairement, la guérilla du « camarade José » est active dans la région de la Vallée des rivières Apurimac et Ene (VRAE), dans la zone centrale de l’Amazonie péruvienne.

Le ministre péruvien de la Défense vient d’annoncer la capture de Florindo Eleuterio Flores, le « camarade Artemio ». Celui a été retrouvé très gravement blessé. Selon un premier bilan médical, son bras droit, touché par une balle il y a quelques jours, serait pratiquement perdu.

EDIT:
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Pérou: Capture du « camarade Artemio »

Dans leur grande opération de contre-guérilla actuellement en cours dans le Huallaga, l’armée péruvienne a capturé deux guérilleros maoïste qui ont déclaré que le « camarade Artemio » était mort des suite de ses blessures et qu’ils avaient laissé son corps le long de la rivière Mishollo, près de la localité de Pizana. Le dernier contact direct entre le groupe du « camarade Artemio » et les forces lancées à sa porusuite a été un échange de coup de feu entre un hélicoptère Mi-17 de l’armée et le groupe de guérilleros qui avait pris une embarquation sur la rivière Mishollo, après avoir fait soigner le « camarade Artemio » jeudi matin au poste médical de Santa Rosa de Mishollo. Il y aurait une soixantaine de guérilleros dans les environs, dont cinq constitueraient l’escorte du « camarade Artemio ». Les autorités déplorent le manque de collaboration des populations.

Le « camarade Artemio » dirigeait depuis de nombreuses années le Comité régional du Huallaga du PCP-SL. il dirigeait une des deux principales forces de la guérilla maoïste. Il avait récemment adopté des positions liquidatrices et lancé, en vain, un appel à une « solution politique » avec l’Etat péruvien, ce qui lui a valu de violentes critiques d’autres instances du PCP-SL.

Pérou: Le « camarade Artemio » pourrait avoir été tué

Une vaste opération militaro-policière est en cours pour tenter de capturer le « camarade Artemio », dirigeant du Comité régional Huallaga du PCP-SL. Les forces policières prétendent avoir localisé le « camarade Artemio », qui serait blessé de deux balles (au bras et au thorax), escorté d’une demi-douzaine de guérilleros près à la rivière Mishollo, dans le secteur de Túpac Amaru, (province de Tarapoto/Saint-Martin). Le groupe aurait dû abandonner tous les sacs à dos contenant leurs effets personnels et des réserves de munitions.

Le « camarade Artemio » représente la ligne liquidatrice qui, au sein du PCP-SL, prône une « solution politique » à la guerre populaire, c’est-à-dire l’abandon de la guerre populaire en échange d’une amnistie et de la possibilité de participer à la vie politique bourgeoise. Cette position (comme le projet du MOVADEF) a été dénoncée comme contre-révolutionnaire par d’autres instances du PCP-SL, notamment par la Base Mantaro Rojo

Deux policiers ont été blessés le lundi après une attaque de 20 guérilleros maoïstes contre une base policière placée dans la localité de Pucyara, dans la région montagneuse de Cusco. La base a été attaquée à l’explosif et à l’arme automatique. Les blessés ont été évacués à l’hôpital militaire de Lima.

Pérou: La guérilla attaque une base policière

Fin janvier, le Comité national pour les Elections (JNE) du Pérou a refusé pour la seconde fois la demande d’inscription en tant que parti politique du « Mouvement pour l’Amnistie et les Droits fondamentaux » (MOVADEF). Il est présenté par les autorité comme la « façade légale » du PCP-SL et fait l’objet d’une campagne médiatique extrêmement hostile.

Le MOVADEF, qui se décrit comme : « un mouvement constitué afin de trouver la solution aux problèmes de notre pays, de la nation péruvienne, de nos travailleurs exploités, en luttant pour leurs droits fondamentaux et pour la démocratisation de la société péruvienne. », a obtenu plus de 350 000 signatures à l’appui de sa candidature. Après le rejet de leur tentative d’inscription, les représentants du MOVADEF ont déclaré qu’ils feraient appel.

La Direction Contre le Terrorisme de la police péruvienne a capturé à Lima un responsable politico-militaire du PCP-SL, Ángel Gabriel Uribe Guillén (50 ans), qui était activement recherché pour avoir participé à différentes actions d’envergures du PCP-SL. Ángel Gabriel Uribe Guillén dirigerait le comité zonal des provinces d’Yauyos, de Chincha-Ica et de Huancavelica du PCP-SL. Il est connu sous le pseudonyme de « camarade Abel » et vivait dans la clandestinité depuis trente deux ans! Il était porteur de documents politiques au moment de son arrestation.

Pérou: Arrêté après 32 ans de clandestinité

Une colonne armée estimée à environ 200 combattants du PCP-SL, dirigée par le « camarade Artemio », a pris d’assaut cette nuit le chef-lieu du district de Campanilla, dans la province de Mariscal Cáceres. Les maoïstes ont organisé un meeting où ils ont exposé aux habitants le projet de « solution politique » développée non seulement par le « camarade Artemio », et le comité régional du Hualaga du PCP-SL qu’il dirige, mais aussi par le parti MOVADEF, dirigé par un ancien avocat du PCP-SL (ayant lui-même été détenu), qui a demandé l’autorisation de se présenter aux élections en présentant le nombre de signature requise. La « solution politique » en question passe par des réformes politiques et sociales et une amnistie générale.