Le porte-parole du Front central de Negros de la Nouvelle armée populaire (NPA), a revendiqué hier dimanche, l’exécution d’un paramiliairte de la Citizen Armed Force Geographical Unit (Cafgu) dans la ville de Moises Padilla, Negros Occidental, la semaine dernière. Joselito Raboy, membre actif de la base de patrouille Cafgu de Barangay Montilla, sous les ordres du 62e bataillon d’infanterie (IB), circulait sur sa moto à Sitio Kabayabasan lorsqu’un commando maoïste lui a bloqué le passage et tiré sur lui. Raboy avait fait partie de ceux qui ont lancé une opération qui avait entraîné la mort de civils, à Sitio Banderahan, en juillet. Il était également avec les soldats du 62e IB et de la Force d’action spéciale de la Police nationale des Philippines dans l’attaque anti-maoïste de Sitio Kambairan. Raboy est l’un des trois Cafgus qui avaient saccagé des maisons de Sitio Bayabasan en menaçant les villageois soupçonnés d’aider la guérilla. « Le châtiment de Raboy servira d’avertissement à ceux qui se font partie des machineries fascistes de l’armée et de la police en échange d’argent », a souligné le porte-parole de la NPA.

Auxiliaires anti-guérilla du CAFGU

Un tribunal de Manille a rejeté une requête du ministère de la Justice (DOJ) visant à déclarer le Parti communiste des Philippines (CPP) et sa branche armée comme des groupes « terroristes ». Dans une décision signée mercredi, le juge Marlo Magdoza-Malagar, du tribunal régional de première instance de Manille, a fait valoir que le CPP et sa branche armée, la Nouvelle armée populaire (NPA), ne remplissaient pas les critères nécessaires à une telle désignation. « Si la lutte armée, avec la violence qui l’accompagne nécessairement, est indubitablement le moyen approuvé pour atteindre le but du CPP-NPA, moyen n’est pas synonyme de but », a déclaré le jugement. « La lutte armée n’est qu’un moyen de réaliser l’objectif du CPP ; elle n’est pas l’objectif de la création du CPP. » Le jugement ajoute que « si la rébellion et le terrorisme peuvent tous deux impliquer le recours à la violence, la violence dans la rébellion est dirigée contre le gouvernement ou toute partie de celui-ci », plutôt que d’être conçue « pour semer et créer une condition de peur et de panique généralisée et extraordinaire parmi la population. »

Cette décision constitue un revers pour le DOJ, qui a déposé la pétition en 2018. En cas d’approbation, il aurait obtenu des pouvoirs supplémentaires pour passer au crible les comptes bancaires des membres et dirigeants de la CPP-NPA.  C’est une victoire juridique d’égale ampleur pour les militants et les critiques du gouvernement, bien qu’elle soit quelque peu à la Pyrrhus. La requête initiale du DOJ se fondait sur la loi sur la sécurité humaine de 2007 – une loi qui a été abrogée en 2020 avec l’adoption par les Philippines de la controversée loi antiterroriste. Le gouvernement peut toujours demander que les groupes soient déclarés « terroristes » en vertu de cette nouvelle loi, même s’il fait appel du verdict de cette semaine.

Un militant connu de l’insurrection maoïste, Greg Cantilla alias Jordan, 45 ans, a été tué par les militaires dans un hameau de l’arrière-pays à Barangay Trinidad (Negros Oriental). Ce sont les militaires du 62e bataillon d’infanterie qui ont abattu Greg Cantilla et qui ont récupéré ses affaires,dont un pistolet et divers effets personnels. Le corps de Cantilla a été transporté dans la ville afin que sa famille puissent le réclamer.

Combattants de la NPA

Combattants de la NPA

Une embuscade a été tendue mardi alors que les policiers de Tago étaient partis signifier un mandat d’arrêt contre Luwino Mendiola, un membre présumé de l’insurrection maoïste, à Barangay Libas Gua. Les policiers n’ont trouvé personne et ont rebroussé chemin. Alors qu’ils retournaient à leur poste, une dizaine de guérilleros ont tiré sur leur camionnette à Sitio Panunungan. Les policiers ont foncé et ont pu fuir sous les balles. Lorsqu’ils ont été hors de portée, ils ont abandonné leur véhicule endommagé (un pneu avait notamment été crevé par une balle et se sont enfuit à pied.

Deux militaire de l’armée gouvernementale, un officier et un soldat de première classe, ont été tués après un échange de tirs, jeudi 18 août, avec des combattants communistes de la NPA dans la province d’Apayao. Les militaires participaient à une patrouille de contre-guérilla lorsque leur groupe s’est heurté à une colonne d’une trentaine de guérilleros à Barangay Lenneng.

Combattants de la NPA

Combattants de la NPA

 

Trois membres de la Nouvelle armée populaire ont été tués et deux autres arrêtés après une fusillade de 20 minutes entre les guérilleros et les forces gouvernementales à Barangay Gatbo (Sorsogon), mercredi. L’opération anti-guérilla a été menée par le bureau provincial de la police de Sorsogon avec des éléments de la 1ère compagnie de la force mobile provinciale de Sorsogon, de la police municipale de Prieto Diaz, de la compagnie de renseignement militaire de l’armée philippine, du 31e bataillon d’infanterie et de la 903e brigade. Les maoïstes tués sont Rene Ezperanzate Espano alias « Anjo », Jaime Fortadez alias « Moy », un sous-commandant et Tony alias « Amon ». Les deux personnes capturées sont Janine Chavez et Leopoldo Laririt alias ‘Ani' ». Les forces de sécurité ont récupéré deux Armalite, des munitions, des effets personnels, des médicaments, une radio et des documents.

Les militaires du 87e bataillon d’infanterie ont tué le 1er août Rodrigo Mejica Lorezo, 60 ans, commandant des opérations de la guérilla maoïste pour la région des Visayas orientales. Un autre cadre, Rosco Rotalano, 58 ans, a également été tué. L’armée affirme que ce qui ressemble à une double exécution extra-judiciaire était en fait une fusillade de 10 minutes entre les forces gouvernementales et un groupe de six maoïstes dans le village de Hilumot, à San Jose de Buan, (Samar). Cela s’inscrit dans une série d’offensives contre la guérilla dans le nord de la province de Samar. Les militaires ont capturé un combattant de la NPA et saisi un fusil M16, un pistolet de calibre 45, et un sac contenant des documents.

 

Trois combattants maoistes de la Nouvelle armée populaire ont été tués par les militaires du 62e bataillon d’infanterie de l’armée philippine dans l’arrière-pays de Barangay Budlasan, dans le Negros Oriental. Les soldats patrouillaient dans l’arrière-pays de Barangay Macagahay à Moises Padilla, Negros Occidental, lorsqu’ils ont accroché un groupe de maoïstes. Ils ont ouvert le feu et tué Cristina Jacolbe alias Chave, 40 ans, responsable des finances du Front de guérilla n°1 du Central Negros (à gauche sur la photo), son compagnon, Ernie Jacolbe alias Frezy, 42 ans, vice-commandant de la section locale de guérilla, et d’Everly Kee Jacolbe alias Kaye, 18 ans, la fille de Cristina Jacolbe (à droite). Les soldats ont également une arme à feu semi-automatique KG9, deux pistolets  .45, un revolver .38, des documents et des effets personnels.

 

Un membre recherché de la Nouvelle Armée Populaire a été tué par les militaires du 70e bataillon d’infanterie (IB) de l’armée philippine dans la province de Rizal. Il s’agit de Jovel Agudez, alias « Ka Loward ». Agudez et neuf camarades ont été surpris par les troupes gouvernementales au pied d’une colline vers 7 h 10 du matin à Barangay Kaybanban. Les militaires ont ouvert le feu, et ont trouvé sur le terrain le corps d’Agudez avec un fusil M-16, des munitions pour la même arme, un sac à dos contenant de la nourriture, des condiments et des documents politiques. Le détachement d’Agudez était recherché pour l’enlèvement et l’exécution d’un garde forestier de Dumagat dans un site montagneux près du barrage d’Ipo à Norzagaray le mois dernier.

Combattants maoïstes

Combattants maoïstes

Deux commandants de la Nouvelle armée populaire (NPA) ont été tués lors d’un affrontement avec les troupes gouvernementales dans le Zamboanga del Norte, jeudi. Ce sont les militaires des 42e et 97e bataillons d’infanterie ont mitraillé un groupe de maoïstes à dans la localité de Barangay Midatag. Les deux maoïstes tués sont Loreto Dagpin et Rolando Maglasang.

Combattants de la NPA

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